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Indochine

Publié le 22/02/2012

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Péninsule du Sud-Est asiatique entre l'Inde et la Chine. Indochine française : Viêt-nam, Laos, Cambodge. UNE REGION EN GUERRE DEPUIS 1941. L'Indochine française est décolonisée en 1954, le Laos et le Cambodge étant des royaumes indépendants, le Nord Viêt-nam (Tonkin et une partie de l'Annam), une république populaire et le Sud (Mékong et l'autre partie de l'Annam), un état "capitaliste", gouverné par l'empereur Bao Daï, puis le dictateur Diem. Le Sud-Viêt-nam demande en 1961 l'aide des Etats-Unis contre la guérilla Viêt-cong soutenue par le Nord. Le nombre de "conseillers" américains ne cesse d'augmenter et, à partir de 1964, leur aviation bombarde régulièrement le Nord. Plus de 500 000 soldats américains se battent au Viêt-nam en 1968, ce qui n'empêche pas les troupes du Nord, commandées par le général Giap, de mener victorieusement l'offensive du Têt, tandis que l'intervention américaine suscite la réprobation internationale. Les Etats-Unis interviennent ensuite au Laos et au Cambodge pour couper l'approvisionnement du Viêt-Cong, mettant au pouvoir des gouvernements fantoches. Les Accords de Paris, en 1973, mettent fin à l'intervention américaine, mais la péninsule est toujours ravagée par la guerre : le Nord finit par l'emporter sur le Sud en prenant Saïgon, en 1975. Au Cambodge, la même année, les Khmers rouges de Pol Pot, maoïstes, prétendent réformer profondément le "Kampuchéa démocratique" et sa société, en commettant un atroce "auto-génocide", tandis que le Laos devient une république socialiste réprimant durement toute opposition. Le Viêt-nam, nouveau leader de la région, aligné sur l'URSS, intervient militairement art Laos en 1976, au Cambodge en 1979, avant d'être envahi par les troupes chinoises qui sont finalement obligées de se retirer. En 1991, le retrait des Soviétiques de la scène politique amène le Viêt-nam à quitter le Laos et le Cambodge, mais les accords sur la situation au Cambodge sont loin de rétablir la stabilité dans région, car les Khmers Rouges font partie de la coalition gouvernementale.

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