jaccopo di pontormo

Jacopo da Pontormo Sa vie : Jacopo Pontormo est né en Carrucci, entre Florence et Empolile, le 24 mai 1494, de Jacopo di Bartolomeo di Martino Carrucci ( peintre de la fin du 15eme siècle) et Alexandra de Pasquale Zenobi. Son talent pour le dessin ne passe pas inaperçu. Très vite, il est encouragé pour suivre son père. Il a donc participé aux ateliers de Leonardo da Vinci, Piero di Cosimo, et Andrea del Sarto Mariotto Albertinelli dont il est devenu un étudiant. Pontormo est contemporain d'une période très troublé de l'histoire italienne. Celle ci est appelée le Cinquencento. Les invasions Françaises et la domination espagnole engendre une instabilité politique et religieuse. Ces changement ont bouleversés l'idéal humaniste de la renaissance et ont créés un nouveau style : Le maniérisme. Celui ci n'imite plus la nature mais les grand maîtres comme Michel-Ange, Durer, ... Ce style est pour l'artifice, l'étrange, la distorsion, le raffinement et la force des expressions. Cet art interprète ces événements et se fait appeler la «Bella Maniera«. Caractéristiques : - un anticlassicisme, - un antinaturalisme ce style rivalise avec celui de Michel-Ange mais s'exprime plus personnellement La mort de Pontormo est enregistrée le 2 Janvier 1557 ( jour de son enterrement) mais nous ne savons pas si il mourut le 31 decembre 1556 ou le 1 Janvier 1557. Ses oeuvres : Sa première oeuvre est en fait sa participation aux fresques qui ornent les murs de l'église de l'Annonciation. Celles ci furent réalisé entre 1514 et 1516.De ces fresques, la plus extraordinaire est celle de la rencontre entre la Vierge et Sainte Elisabeth. Madonna col Bambino, sant'Anna e quattro santi, 1529, 176 x 228 cm, Louvre : Il peint cette oeuvre pour les religieuses de Sainte Anne. Celle-ci représente la Vierge avec l'Enfant, sainte Anne derrière, saint Pierre, saint Benoît et deux autres saints. En bas une scène : la Seigneurie de Florence allant en procession, avec les trompettes, flûte, .. En 1527, la République de Florence est rétablie après l'expulsion des Médicis. Le jour de la fête de sainte Anne qui symbolise la liberté (26 juillet), la Cité s'est libérée de Gauthier de Brienne ( tyran). Une procession vers l'église de Sant'Anna in Verzaia est organisée. Se serait cette scène qui est représentée dans le médaillon. De plus, Florence, en 1527, contracte la peste ce qui expliquerait la présence de Saint Sébastien (intercesseur « antipesteux «.) Saint Benoît est représenté pour rappeler que c'est lui qui a fondé l'ordre des religieuses de sainte Anne. On retrouve dans le choix des couleurs claires et changeantes, et dans la grandeur des corps, l'admiration que porte Pontormo pour Michel Ange Il y a un jeu dans les mains des deux femmes et de l'enfant qui exprime les liens qui les unissent. Alors que les hommes se tiennent symétriquement de chaque coté de la madone, Sainte Anne est représentée sur un axe verticale au plus près de la madone. Cette façon de détacher les personnages, vivement colorées, sur le fond sombre caractérise les oeuvres de Pontormo dans cette période. Le journal de Pontormo : Jacopo Carucci da Pontormo nous a laissé seulement deux documents autobiographiques. Son journal n'a été retrouvé qu'en 1902. Sur ce livret, qui est actuellement à la bibliothque nationale de Florence, il y écrit jour pour jour sa vie et esquisse ses projets artistiques. « Ce jour, le 20, le temps a commencé à s'éclaircir avec un bon vent et à s'améliorer, et cela a duré huit jours pleins ; auparavant, il­ y avait eu, au contraire, un mois où chaque jour il avait plu un peu ou beaucoup, avec, comme conséquence, un gonflement des portes et un accroissement de l'humidité dans les murs comme je n'en avais pas vu depuis longtemps. «