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LA CONSCIENCE DE SOI SUFFIT-ELLE A SE CONNAITRE SOI-MEME ??(plan détaillé)

Publié le 27/12/2010

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La conscience spontanée suffit-elle à se connaître soi même ? 1)    La conscience spontanée : c’est l’absence de distance entre le sujet et lui-même. Le moi connaît ses pensées au moment où il les a, mais sans distance critique, c’est a dire qu’il ne fait qu’un avec elle. Cela veut dire qu’il y a une différence entre les opinions sujettes a erreur et les véritables connaissances. Exemple : L’amoureux a conscience de sa passion, sait qu’il la vit mais n’est pas pour autant capable de la connaître objectivement et de se rendre compte des erreurs de jugement qu’elle peut lui faire commettre. Transition : Pour éviter de se faire des illusions sur soi-même et arriver à une connaissance objective de soi, il semble nécessaire d’établir une distance entre soi et soi-même, ce que permet la conscience réfléchie. 2)    La conscience réfléchie : le moi se pose lui-même comme un objet. Cela suppose d’établir une distance critique à l’égard de ses propres représentations. Référence : la mise en œuvre du doute méthodique permet a Descartes d’établir avec certitude sa propre existence en tant qu’être pensant. C’est la connaissance de ce qui définit tout homme : la pensée. Transition : La conscience réfléchie telle qu’elle s’exerce dans le « cogito « cartésien ne nous permet pas de connaître ce qui fait notre personnalité singulière mais ce qui fait un moi humain en général. D’ou le problème : est-il possible, grâce à la conscience réfléchie isolée, de se connaître soi-même en La conscience réfléchie isolée suffit-elle à connaître sa propre personnalité ?   3)    Difficulté, voire même impossibilité, à se mettre totalement à distance de soi même : mon moi n’est jamais un objet sur lequel je puisse poser un regard totalement extérieur et objectif, d’ou la nécessité de l’intervention d’autrui dans l’élaboration de la connaissance de soi-même. Référence : Sartre. Je dois toujours au moins supposer le regard d’autrui sur moi pour pouvoir m’examiner moi-même de façon objective et découvrir les caractéristiques par lesquelles je peux définir ma personnalité. La conscience d’autrui est indispensable pour se connaître soi-même. Transition : Ces caractères stables et généraux qui me définiraient entrent en contradiction avec ma liberté qui fait de moi un être changeant et imprévisible. Ils ne permettent donc pas une véritable connaissance de moi-même en tant qu’être libre 4)    La conscience réfléchie comme conscience critique : un moyen de connaître ce qu’on doit devenir, d’inventer sa personnalité, à chaque instant. La connaissance de soi-même ne doit pas consister à nous figer dans une définition immuable, mais nous permettre d’évaluer à leur juste mesure de nos capacités, nos désirs, afin de nous permettre d’agir le plus librement possible (différent de la connaissance objective : connaissance où entre une part de subjectivité, de sensibilité.) Référence :La générosité chez Descartes. Transition : Certains de nos sentiments, de nos pensées, bien que conscients, nous paraissent inexplicables = lacunes dans la connaissance de nous-mêmes qui tendraient à prouver l’insuffisance de la conscience critique pour se connaître. 5)    La théorie freudienne de l’inconscient psychique et la psychanalyse. Pour expliquer les lacunes de la vie consciente, il faut  faire l’hypothèse de pensées inconscientes refoulées : celles-ci agiraient sur nos pensées et notre comportement conscient sans que nous le sachions à limite à la connaissance de nous-mêmes. MAIS la psychanalyse permet de ramener à la conscience une partie des pensées dans l’inconscient à possibilité d’élargir la connaissance de soi-même indéfiniment par une analyse qui est le fruit d’un travail de la conscience réfléchie et critique.

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