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LA DÉVALUATION

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

La dévaluation est la diminution officielle de la valeur de change d'une monnaie par rapport à l'or ou aux monnaies étrangères, modi-fiant ainsi la « parité » qui existait précédemment. Les objectifs de la dévaluation : • Améliorer la balance commerciale en favorisant les exportations (les produits nationaux, désormais moins chers que leurs concur-rents, se vendent mieux sur les marchés étrangers) et en réduisant les importations (les produits étrangers sont désormais plus chers sur le marché intérieur). • Mettre un terme à la spéculation sur la monnaie. En effet, les nouvelles parités déterminées par la dévaluation sont supposées refléter une valeur de la monnaie plus conforme à la réalité écono-mique du pays. La dévaluation décourage ainsi (provisoirement ?) ceux qui spéculent sur une future chute de la monnaie en se portant vendeurs sur le marché des changes contraignant alors les pouvoirs publics à intervenir à gros frais pour défendre la parité. Il faut cependant noter : • Qu'une dévaluation effectuée à chaud ou insuffisante n'apporte qu'un remède très provisoire. Il faut, au contraire, qu'une dévaluation s'accompagne de mesures destinées à restaurer la confiance : ce fut le cas de la dévaluation décidée par Pinay, au début de la Ve Répu-blique. • Que les dévaluations n'ont 'qu'un effet limité sur les économies dont une part importante des importations est constituée par des produits que l'économie nationale n'est pas en mesure de fournir (cf le pétrole et des minerais, des produits tropicaux ou des produits de haute technologie, en France), puisqu'il faut les payer en mon-naies étrangères rendues plus chères par la dévaluation.

« interroga tive . Enfin, dans un dernier paragraphe, il est permis de porter un jugement général sur l'époque ou la portée des événements traités. Prenons un bref exemple.

Sur un sujet comme « La France dans la Deuxième Guerre mondiale », on pourrait conclure : a) Que la France, écrasée en 1940, réussit, presque miraculeuse ment , à participer à la victoire alliée et est reconnue par eux comme l'un des « 5 Grands ». Mais que la situation réelle du pays (politique, militaire, économique, etc.) ne correspond pas à cet honneur.Reconnue comme « puissance », la France sera-t-elle à même de prouver par la suite qu'elle en possède les atouts ? a. La deuxième guerre n'est-elle qu'un accident dramatique dans l'histoire de France ou le signe d'un déclin relatif ? b. Le style : quelques remarques Faites des phrases aussi courtes que possible : votre style n'en aura que plus de vigueur et votre récit paraîtra plus vivant.Utilisez le présent de narration dans toute la mesure du possible.

Son emploi est plus aisé et, en outre, il contribue beaucoup à la vivacité de l'expression.N'oubliez pas de commencer vos paragraphes en résumant, d'une phrase brève, l'essentiel de ce que vous allez démontrer ou décrire dans les lignes suivantes.

Les détails, les nuances que vous développerez par la suite nedoivent être que les illustrations de ces idées initiales. Au fond, en simplifiant, les phrases introductives ou conclusives représentent la structure même de votredevoir, son plan.

Le correcteur devrait presque pouvoir se contenter de lire cette vingtaine de petites phrasespour comprendre l'essentiel de votre développement, le reste n'est que détail qui, en principe, n'apporte pasgrand-chose à l'intelligence du sujet.

Raison de plus pour soigner particulièrement la rédaction de ces phrasesclés.. »

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