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La liberté importe-t-elle plus que le bonheur ?

Publié le 04/12/2020

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La liberté importe-t-elle plus que le bonheur ? La liberté et le bonheur sont deux des sujets principaux de la réflexion éthique, et deux des aspects essentiels de la vie humaine. C’est pourquoi l’on peut se demander lequel des deux importe le plus, c’est-à-dire lequel est le plus de valeur. La question est difficile à résoudre car d’un côté, la liberté semble absolument essentiel à la dignité de l’être humain, et elle semble même constituer la condition de toute valeur possible : si nous ne sommes pas libre en effet, nous ne pouvons pas nous considérer comme des acteurs de nos propres vies. D’un côté la liberté n’est peut-être pas une fin, mais seulement un moyen de parvenir au bonheur donc bien des penseurs estime qu’il est le but de notre existence. La liberté semble être ce qui a le plus de valeur dans une vie humaine. En effet, quoi que l’on fasse, cela n’a aucune valeur si on ne le fait pas librement, puisque c’est seulement à cette condition que l’on peut nous imputer un acte. La liberté et la condition à laquelle nous pouvons nous considérer comme un sujet, c’est-à-dire comme les auteurs réelles de nos actions. Sans elle, nous ne serions que des machines. Même le bonheur ne semble pas avoir de valeur s’il n’est pas celui d’un objet libre. En effet, soit le bonheur relève du simple plaisir, mais dans ce cas, sans liberté il n’est qu’une forme de confort, dont la valeur est très discutable. Soit le bonheur réside dans ce qui fait la valeur d’une vie mais alors comment donner une valeur à sa vie sans être libre, en agissant mécaniquement. On peut donc penser que sans liberté, toute dignité personnelle nous serait ôté, et donc toute valeur éthique de sorte que la liberté paraît nettement plus importante que le bonheur. Imaginons par exemple un robot capable d’éprouver du plaisir. La plupart d’entre nous ne trouve rions pas que l’existence de ce robot peut être un objectif valable pour un être humain. C’est exemple montre parfaitement que le seul bonheur accessible sans liberté ne peut pas constituer la valeur suprême pour une vie humaine. Rousseau dans l’Emile, Écrit pour cette raison que « le premier de tous les biens (...) et la liberté ». Cette affirmation signifie que sans liberté nous ne pouvons acquérir aucune des choses auxquelles nous accordons de la valeur. On peut donc considérer la liberté comme la source de toute valeur et donc comme la valeur suprême au-delà même du bonheur. Toutefois, on peut trouver cette conclusions trop actives. En effet la liberté est bien le moyen d’accéder à toute valeur, mais cela n’en fait peut-être pas la valeur suprême. On pourrait tout aussi bien dire qu’il est indispensable de vivre pour pouvoir faire quoi que ce soit mais cela ne fait des fonctions vitales comme la respiration la plus haute valeur dans la vie d’un être humain.

« vie humaine. Rousseau dans l'Emile, Écrit pour cette raison que « le premier de tous les biens (...) et la liberté ».

Cette affirmation signifie que sans liberté nous ne pouvons acquérir aucune des choses auxquelles nous accordons de la valeur.

On peut donc considérer la liberté comme la source de toute valeur et donc comme la valeur suprême au-delà même du bonheur. Toutefois, on peut trouver cette conclusions trop actives.

En effet la liberté est bien le moyen d'accéder à toute valeur, mais cela n'en fait peut-être pas la valeur suprême.

On pourrait tout aussi bien dire qu'il est indispensable de vivre pour pouvoir faire quoi que ce soit mais cela ne fait des fonctions vitales comme la respiration la plus haute valeur dans la vie d'un être humain.. »

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