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La peste Le dénouement Albert CAMUS

Publié le 16/03/2011

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I Symbole de l’armistice § Description libération de la ville donc allégorie armistice § Champ lexical fête avec « fusées » l.1, « réjouissance » l .2 doublé d’une inversion du sujet, « allégresse » l.17 et 18, « foule en joie » l.18 § Champ lexical vue et ouïe avec « longue et sourde exclamation » l.2, « cris » l.5, « gerbes multicolores » l.6, « cris d’allégresse » l.17 § « allégresse » récurrent comme pour compenser le mal mais Rieux nuance cette joie, elle est précaire avec « toujours menacé » l.18 II Rieux : symbole de l’homme révolté On s’aperçoit qu’il prend un ton d’introspection et un ton didactique. 1) Un ton d’introspection § L’introspection commence avec « le vieux avait raison » l.3 § Rieux en décidant d’écrire cette chronique (avec «rédiger le récit » l.7) passe dans le camp de ceux qui vont se révolter avec « pour ne pas être de ceux qui se taisent » l.8 litote qui désigne la révolte § Décide de laisser un témoignage d’où le champ lexical du souvenir avec « oubliés » l.3, « rédiger le récit » l.7, « témoigner » l.8, « souvenir » l.9, « temoignage » l.16, « souvenait » l.17 § Rieux ne cède pas à une joie fictive, avec l’antithèse « aimé-perdus » l.2 qui signifie qu’il y eut des morts, et renforce par l’hyperbole « tous » l.3 § Rieux veut conserver sa mémoire 2) Un ton didactique § Refus de la catharsis en faisant la fête § Montrer que les hommes ont tendance à ne pas regarder la vérité en face § Peste leçon d’humanité exposée l.10-11 § Tolérant mais lucide « coupable » l.3 même plan pour les morts et les coupables § Les hommes ne tirent pas de leçon d’un tel fléau § Rieux s’oppose à la foule en joie § « savait-ignorait » l.18 antithèse qui dénonce le fait que la peste soit un ennemi invisible mais surtout immortel III Symbole du nazisme § Peste noire périphrase qui désigne l’armée nazie § Le fléau de la peste tout comme le nazisme forme d’abstraction (« ne meurt, ni ne disparait jamais » l .19) § Ennemi tapis dans un coin d’où la gradation décroissante l.21 On retrouve : § Le coté aléatoire (frappe n’importe qui) § Pas de règle entre opprimé et opprimeurs § Peste écrite en 1947 a la fin de la guerre Camus baigne donc dans le sentiment d’allégresse, de libération § Zones occupées (Oran) et des zones libres § Confiance a personne § Limitation rationnement et ravitaillement § Coupé du monde § Peste catalyseur de caractère Les profiteurs (ex : Cottard) Gens qui ne sentent pas concernés (ex : Rambert) Ceux qui fuient (ex : Rambert) Ceux qui aident (ex : Rieux et Tarrou) Ceux qui se sacrifient et/ou subissent (ex le juge Othon) Ceux qui se tournent vers la religion (ex : le père Paneloux) § Recherche des coupables § Prise de positon de la part de la population § Atmosphère de délétion, résistance, religion § « ses rats » l.22 hommes compromis, mauvais § Se terrent tout comme les troupes § « terreur » l.14 Conclusion (qui n'est pas superfétatoire...) v Chronique qui a différentes portées v Mise en avant de la solitude métaphysique de l’homme v Homme prend conscience de sa solitude et angoisse parce qu’il y a le fléau v Mais absurde car même sans fléau on va tous mourir (homme et sa condition sont fragiles) v Message humaniste homme pas grand-chose MAIS même si l’on n’est pas sain on a tous une valeur et on doit apprendre à s’estimer Peste brune gestapo Peste noire armée nazie

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