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La poésie dans une autre réalité

Publié le 18/09/2013

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La poésie parvient-elle à créer une autre réalité ?     La poésie est un style très particulier. Certains n'y voient qu’un récit, et d'autres pense qu'elle sert à créer ce que nous n'aurons jamais, mais que nous désirons fortement. Par exemple dans le poème "A une passante", Baudelaire écrit sa fascination étrange pour une femme en deuil aperçue dans la rue, et ce qu'il aimerait lui dire. Les avis sont partagés, et de plus, même les poètes se contredisent. Mais alors, finalement qu'est-ce que la poésie ? Favorise-t-elle l'évasion ?   Nous verrons dans un premier temps comment la poésie se sert de la réalité pour mieux transporter le lecteur dans un autre monde, puis nous nous intéresserons aux procédés des poètes pour intégrer le lecteur dans un cadre paradisiaque, et enfin nous verrons que la poésie idéalise seulement le quotidien.   La poésie a un point de départ dans la réalité. Elle s’en sert pour mieux intégrer les lecteurs dans le récit. La poésie offre un point de vue nouveau sur le quotidien. Les poètes cherchent à idéaliser leur vie de tous les jours, comme un voyage dans un autre monde, mais toujours authentique. En effet, ils décrivent des choses en apparence banales, comme leurs femmes (ex : Elsa Triolet, dans « Les yeux d’Elsa « de Louis Aragon) mais font de leur amour pour elles, quelque chose de majestueux. Cela se ressent dans leurs écritures, et même dans la forme de leurs textes. Ils utilisent des sons doux, des rimes fluides et structurées,  qui rappellent les courbes des femmes. Mais ils les comparent aussi à des choses réelles, principalement à la nature comme dans « Capitale de la douleur « de Paul Eluard ou encore dans « L’union libre « d’André Breton. L’effet produit auprès du lecteur est d’autant plus fort que les personnages et l’environnement décris sont réels, quoique des fois comparés à des divinités. Tout est fait pour poser un cadre spatio-temporel réel.  Ce style d’écriture rappelle le courant fantastique qui s’inspire aussi du réel pour renvoyer au lecteur une image de peur proche de lui (ex : « La main écorchée « de Maupassant). Le lecteur se sent donc plus concerné. De plus, il va de soi que le poème soit écrit dans un français correct, mais c’est encore un détail qui nous prouve que le poème est ancré dans le réel. Le poète devient observateur et juge du monde qui l’entoure. Le poète décrit donc ainsi la laideur et la beauté de son monde. Ses textes sont comme un refuge pour lui, ils servent à le protéger d’un monde extérieur cruel. Par exemple, « Les yeux d’Elsa « a été écrit en pleine Seconde Guerre Mondiale, et Aragon décrit les yeux de sa femme comme un endroit à l’abri de l’atrocité des batailles. Il fait passer une image de souffrance et de destruction qui régnait lors de cette période, (« cette galère «, « brûler «) il parle des soldats « pris au filet « et « naufrageurs «,  pour rappeler au lecteur le cadre spatial criminel de l’époque. La poésie devient alors lyrique et engagée, car l’auteur exprime ses sentiments par rapport à la guerre. Le lecteur peut donc se remémorer cette période faste de l’histoire et se mettre à la place du poète, puisqu’il s’agit d’événements passés.

« d'autant plus fort que les personnages et l'environnement décris sont réels, quoique des fois comparés à des divinités.

Tout est fait pour poser un cadre spatio-temporel réel.

 Ce style d'écriture rappelle le courant fantastique qui s'inspire aussi du réel pour renvoyer au lecteur une image de peur proche de lui (ex : « La main écorchée » de Maupassant).

Le lecteur se sent donc plus concerné.

De plus, il va de soi que le poème soit écrit dans un français correct, mais c'est encore un détail qui nous prouve que le poème est ancré dans le réel.

Le poète devient observateur et juge du monde qui l'entoure. Le poète décrit donc ainsi la laideur et la beauté de son monde.

Ses textes sont comme un refuge pour lui, ils servent à le protéger d'un monde extérieur cruel.

Par exemple, « Les yeux d'Elsa » a été écrit en pleine Seconde Guerre Mondiale, et Aragon décrit les yeux de sa femme comme un endroit à l'abri de l'atrocité des batailles.

Il fait passer une image de souffrance et de destruction qui régnait lors de cette période, (« cette galère », « brûler ») il parle des soldats « pris au filet » et « naufrageurs »,  pour rappeler au lecteur le cadre spatial criminel de l'époque.

La poésie devient alors lyrique et engagée, car l'auteur exprime ses sentiments par rapport à la guerre.

Le lecteur peut donc se remémorer cette période faste de l'histoire et se mettre à la place du poète, puisqu'il s'agit d'événements passés.. »

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