« La pollution est-elle selon vous l’une des fatalités du monde moderne ? »

Le sommet pour l’environnement à Copenhague en 2009, le film Home de Yann Arthus Bertrand, Green Peace et bien d’autres bombardent la société avec un seul message : la pollution augmente, la terre est en danger. Réagissez ! Mais est-ce une « fatalité «, peut-on y remédier ? Les articles de journaux ou les reportages ne se préoccupent que d’un seul sujet le problème de la pollution : réchauffement de la planète, fonte des glaciers, dérèglements météorologiques, multiplication des catastrophes naturelles et autres conséquences qui s’en suivent. Pourtant la pollution a toujours existé. Elle a des origines naturelles indépendantes de l’homme comme notamment les activités géologiques de la terre, les volcans qui dégagent du souffre dans l’air à chaque éruption ou tout simplement la respiration qui rejette du CO2, un gaz polluant. Cependant, l’homme avec son développement et sa consommation l’a considérablement aggravée. Quand on évoque la pollution, les individus montrent du doigt les grands industriels mais ils ignorent la pollution domestique. Aujourd’hui l’homme passe la majeure partie de son temps dans des espaces clos, habitations, bureaux, des lieux qui sont emplis d’une pollution invisible et omniprésente. Habiter dans une maison est déjà un risque pour la santé. En effet les polluants dangereux comme le formaldéhyde (CH20), l'ammoniaque, le radon se trouvent généralement dans les matériaux de construction, le mobilier, les produits de décoration et d'entretien. L’atmosphère contenue dans les logements est nocif pour les jeunes enfants et les personnes âgées. Celle-ci provoque des affections respiratoires, allergies, cancers ainsi que d’éventuels retards mentaux. Notamment, l’usage de plus en plus fréquent de matériels domestiques à usage unique (sachet plastique, mouchoirs en papier, serviettes jetables, emballages alimentaires) sont évacués soit par les eaux usées ou par incinération car une bonne majorité ne peuvent être recyclés. L’un des plus gros pollueurs de la planète, accusé à raison, est l’industrie. La société occidentale s’est entièrement industrialisée depuis le 18 ème siècle grâce aux développements technologiques sans prendre en compte les multiples conséquences néfastes pour l’environnement. L’homme y voit le progrès, la facilité et la modernisation. Ce n’est seulement qu’à partir de la Seconde Guerre Mondiale qu’on prononce pour la première fois le mot « pollution « et ses conséquences. Le site chimique situé sur la commune de Monthey est un exemple de ce développement industriel qui a apporté beaucoup de bénéfices à cette ville. Ce développement a ses propres conséquences. Selon une étude scientifique diffusée par la TSR, il a été clairement démontré que les sites chimiques implantés dans cette région contaminent la nappe phréatique et augmentent les maladies respiratoires et les cancers. Ce savoir faire chimique permet de nombreux gains sans prendre en considération les répercussions futurs. Avec ces derniers siècles, la démographie a implosé. La terre compte désormais plus de 6,7 milliards de bouches à nourrir. L’agriculture a dû se transformer pour répondre à ces besoins tout en oubliant pas d’en retirer de substantiels bénéfices. Cette transformation de l’agriculture en fait l’un des plus gros pollueurs de la planète. Le travail de la terre s’est modernisé grâce au développement des produits (machines, engrais, pesticides) issus du pétrole et de la chimie. La consommation effrénée principalement des Occidentaux pousse l’industrie agro-alimentaire à produire toujours plus toujours plus vite. La Chine s’est mise à la production intensive de bovins qui contribuerait fortement à la déforestation de la forêt amazonienne propageant du gaz carbonique dans l’atmosphère. L’élevage de ces animaux demande une grande quantité de céréales cultivées à l’aide de pesticides et d’engrais qui s’infiltrent dans les cours d’eau. Cette course a l’efficacité et au rendement dont nous prenons seulement aujourd’hui en compte les conséquences se propagent maintenant dans les pays émergents. La pollution a atteint un seuil alarmant mais l’homme a toujours su faire face à un problème pourquoi là ni arriverait-il pas ? Des associations se soulèvent, les gens commencent à y réfléchir. Toute consommation se sert de ressources dont certaines sont limitées, et surtout le mode de production utilisé peuvent selon les cas créer des désordres écologiques. Certains reviennent à une consommation d’avant ou on ne pouvait trouver dans les magasins seulement les produits de saisons proposés par les petits producteurs locaux. Cette consommation intelligente permettrait de lutter contre la trop grosse production industrialisée de certains pays. Elle est facile à appliquer dans les gestes quotidiens par exemple pour les sachets en plastique. Tous les vendeurs proposent de manières automatiques des cornets en plastique. Il est parfois plus pratique, quand ils sont inutiles et encombrants, de les refuser. De manière générale, il est toujours intéressant de se demander pour chaque produit si son emballage est justifié, sachant que la plupart du temps il est jeté dès notre retour du magasin et que son action la plus significative est d'encombrer nos poubelles. Le charbon, le pétrole, le gaz sont utilisés à une vitesse bien supérieure à la vitesse à laquelle ces ressources sont naturellement créées et à un coup élevé en dégradation de l’environnement. Les réserves de la terre s’épuisant trop vite, les scientifiques recherchent des énergies renouvelables c'est-à-dire une énergie exploitée par l'Homme, de telle manière que ses réserves ne s'épuisent pas. En d'autres termes, sa vitesse de formation doit être plus grande que sa vitesse d'utilisation. Les découvertes de ces énergies ont bien avancé certaines comme l’énergie solaire thermique et l’énergie éolienne sont installées un peu partout dans le monde. L’homme depuis trop longtemps ne réfléchit qu’à un bénéfice financier et à court terme. Avec ces moyens dont la société dispose l’homme peut se projeter plus loin et aider à respecter l’environnement mais ces moyens coûtent chers et pas n’importe qui peut installer un panneau solaire dans son jardin. Il est aussi difficile de lutter contre l’implantation d’usines polluantes qui rapportent énormément de dividendes. Pourtant la société a pris conscience du problème de cette pollution et elle fait route vers un développement durable et à moindre coût. La pollution n’est pas une fatalité, il est possible à tout à chacun d’agir !