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La pollution est-elle selon vous l'une des fatalités du monde moderne ?

Publié le 21/06/2012

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Le réchauffement climatique est un phénomène d'élévation de la température moyenne à la surface du globe (air et océans) qui a commencé il y a plusieurs décennies et se poursuit actuellement. Selon l'Organisation météorologique mondiale, 2010 pourrait être l'année la plus chaude jamais répertoriée sur la planète ou au moins l'une des trois plus chaudes. Des données préliminaires montrent que 2010 a été l'année la plus chaude jamais recensée dans 18 pays. Le réchauffement climatique est la cause de plusieurs modifications sur terre : retrait des glaciers, fonte de la banquise (et donc disparition de certaines espèces animales) ou encore élévation du niveau des océans. Afin de donner un exemple concret de cette variation de climat, nous pouvons observer les changements observés lors de cet été en Russie. Ce pays a connu une canicule meurtrière durant laquelle une température record de 38,2 degrés Celsius a été enregistrée à Moscou.

« 2 catastrophes naturelles.

De plus, les catastrophes naturelles sont de plus en plus meurtrières : elles ont fait environ 300'000 victimes dans le monde en 2010 et 208 millions de sinistrés, dont 178 millions dans des inondations.

A lui seul, le séisme du 12 janvier en Haïti a fait plus de 222'000 morts.

Ces événements ont également causé d’énormes pertes économiques.

Au Chili, les coûts se sont élevés à 110 milliard s de dollars, un montant qui a eu comme conséquence de freiner la croissance économique et qui peut s’avérer tragique pour un pays en développement.

Après av oir défini les problèmes engendrés par la pollution, nous allons maintenant voir quelles en sont les causes précises.

Depuis le début de l’industrialisation en 1750, plusieurs secteurs ont connu un développement fulgurant.

L’automobile est un de ces domaines.

Or il s’agit de l’une des principales sources de pollution par le biais des combustibles fossiles.

Les véhicules libèrent du dioxyde de carbone qui est un gaz à effet de serre.

L'effet de serre dû aux gaz naturellement présent s dans l'atmosphère a un e ffet de réchauffement de + 33 °C.

C'est donc un effet très positif puisque, sans lui, la Terre serait beaucoup moins vivable avec une température moyenne de son atmosphère de – 18 °C .

Malheureusement, l'intensité de cet effet de serre naturel est augmentée par l'activité humaine qui accroît la concentration atmosphérique de certains gaz à effet de serre et contribue donc au réchauffement climatique.

Mais ce n’est pas l’unique polluant dégagé par les véhicules.

Nous pouvons mentionner le monoxyde de carbone , un poison pouvant entraîner une perte de vigilance, même à faible dose.

Certains oxydes d’azote et de nombreuses particules microscopiques (en particulier la fumée) sont également diffusés dans l’atmosphère .

Le freinage des véhicules peut aussi libérer de l’amiante dans l’atmosphère.

La pollution automobile est une source d’inquiétude , surtout dans les rues les plus fréquentées des centres -villes, où un grand nombre de piétons côtoie une circulation automobile intense.

Certains pays ont désormais mis en p lace un système de suivi des indices de pollution.

Les conditions les plus défavorables surviennent lorsqu’un trafic important coïncide avec un temps chaud et sans vent.

Les hôpitaux enregistrent alors une augmentation des crises d’asthme.

Tous ces polluants peuvent donc se révéler particulièrement nocifs pour les citadins, en particulier chez les enfants et les personnes souffrant de problèmes cardiaques.

Venons -en à présent à l a question de la surexploitation des ressources qui est l’un des nombreux autre s facteurs de la pollution.

Le problème le plus récurrent se situe dans la dégradation des sols.

Le sol fournit aux êtres vivants alimentation, fibres et combustibles.

Il est le support de la vie sauvage et des activités rurales et urbaines.

Actuellement, presque la moitié des sols connaissent une baisse importante de productivité, avec des fonctions biologiques partiellement détruites.

L’agriculture joue un rôle important dans cette dégradation. Tout d’abord, l e défrichement et la déforestation de grandes parcelles pour augmenter la surface agricole modifient la composition de l’humus et la formation du sol du fait du remplacement de la végétation primitive diversifiée par une végétation secondaire (la monoculture étant le cas extrême).

De plus , les engins agricoles participent activement à la compaction des sols, notamment quand leur poids dépasse les 5 tonnes.

L’irrigation et le drainage des sols peuvent être à la base de l’acidification et de la salinisation des sols tandis que l’utilisation d’engrais chi miques et de pesticides amoindrissent la capillarité des sols (le ruissellement).

Toutes ces pratiques regroupées ont des conséquences néfastes pour notre écosystème telles qu’une modification de la qualité des eaux ou encore la destruction de la faune du s ol.. »

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