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La révolutions Culturelle du Mao

Publié le 26/01/2014

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mao
4702262622490500-79502062249050066674400050 La révolution culturelle de Mao Scoyet G, Alcamo J, Popescu L, Heuchamps V I.P.E.T, 12 novembre 2013 00 La révolution culturelle de Mao Scoyet G, Alcamo J, Popescu L, Heuchamps V I.P.E.T, 12 novembre 2013 Table des matières TOC \o "1-3" \h \z \u 1.Mao PAGEREF _Toc371939307 \h 2 Histoire de sa vie PAGEREF _Toc371939308 \h 2 La Chine avant la révolution culturelle PAGEREF _Toc371939309 \h 11 2.La révolution culturelle PAGEREF _Toc371939310 \h 16 Les gardes rouges PAGEREF _Toc371939311 \h 16 Le petit livre rouge PAGEREF _Toc371939312 \h 17 La révolution culturelle PAGEREF _Toc371939313 \h 18 Fin de la révolution culturelle PAGEREF _Toc371939314 \h 20 Chine totalitaire PAGEREF _Toc371939315 \h 21 La situation en chine PAGEREF _Toc371939316 \h 22 La propagande de mao PAGEREF _Toc371939317 \h 22 Alliance avec les soviétiques PAGEREF _Toc371939318 \h 24 3.L'impact de la révolution aujourd'hui PAGEREF _Toc371939319 \h 25 La chine économique et politique PAGEREF _Toc371939320 \h 25 Mao Tsé-toung ou Zedong jeune. Mao Histoire de sa vie 4457700171450000 Qui était Mao ? C'est dans la province de Hunan que Mao né en 1893, en bon homme de province il n'hésitera pas à se donner des allures grossières, des allures de rustique. Le père de Mao avait, pour lui comme ambition qu'il reprenne la petite entreprise familiale avec laquelle son père s'était enrichi toute sa vie mais Mao lui visait plus haut car en grand passionné de littérature, il se passionnera et s'encadrera de livre et s'imagine même être poète. A cette époque, la plupart des jeunes veulent rendre hommage à la chine et la servir par l'éducation entant que bon citoyen. Ce qu'ils veulent vraiment dans le fond c'est adapter le rôle des savants, des lettrés par rapport à la république fondé en 1912. Mao finira ses études par l'obtention de son brevet d'instituteur d'école normal, à cette époque c'est un jeune homme vigoureux et de bonne constitution qui se plait à choquer ses condisciples d'école de diverse manière, à allé a l'encontre des conventions et de la morale, comme par exemple en montrant sa force ou encore en exhibant son corps nu devant ceux-ci. A l'époque où Mao n'est encore qu'un étudiant, la grande préoccupation du début du 20ème siècle est le nationalisme, qui est en fait une doctrine qui considère que les intérêts de la nation passe avant ceux de la population et Mao servira et aimera sa patrie on dira de lui qu'il est patriote. Son entré dans le communisme et l'impact que ca aura : C'est en 1912 que Mao décide de devenir communiste, c'est-à-dire qu'il prône la doctrine économique et politique qui vise à répartir les biens en fonction des besoins des personnes et croit en la dictature prolétarienne. Lui qui fait partit de la génération partagée en deux camps, où d'un coté on retrouve ceux qui sont enflammé, exalté par la nouvelles république fondée en 1912 et de l'autre ceux qui en sont plutôt déçu. Ce qui va plaire au partit communiste Chinois c'est la dictature du parti communiste Russes et leur révolution, par ailleurs c'est cette même dictature qui va leur servir de modèle pour leur propre révolution bien que la Chine ne dispose pas du même nombre de classes sociales que la Russie. Même les intellectuels et les activistes, qui se remettent enfin du fait qu'ils n'auront jamais la démocratie comme chez nous en occident, sont sous le charme du communisme. Ce sont de petits groupes qui fonderont le parti en 1921, ces petits groupes sont dispersés du Japon, jusqu'en France en passant par Hunan, province natal où résident Mao. Suiveur du marxisme, Mao va, dans les années 1920, se préoccuper, tout comme eux, de la ville et du capitalisme. Mais en 1922-1923, le parti communiste chinois sera contraint par Moscou de s'associer au Guomindang, qui est un parti nationaliste fondé en 1912 en ayant a leur programme trois grand principe pour la population : indépendance, souveraineté et bien-être, ce parti sera a la tête de la Chine jusqu'au moment de sa dissolution en 1913, c'est Sun Yat-sen qui redonnera vie au parti en 1923 et qui acceptera la coopération avec les soviétique et c'est a partir de ce moment que les communiste chinois se baseront sur le parti communiste russe pour leur politique. Mao montera en hiérarchie en 1924-1925 car il sera le seul a soutenir le Guomindang, lorsque les ennemis de celui-ci vont reprendre le dessus du parti et que de ce fait le parti communiste chinois tentera de contester face a se « front uni ». Mao est devenu un membre à part entière de ce front car des pouvoirs au sein de celui-ci lui seront conférés, il deviendra même un expert en ce qui concerne les paysans. Mais en 1927, le front ou plutôt le dirigeant du Guomindang, Chiang Kai-shek, décide d'interrompre et de se retourner brutalement contre les communistes chinois. Le parti sera donc forcer de choisir soit à l'asservissement au Guomindang soit en se rangeant du coté du Guomindang, suite a de nombreuses révolutions paysannes. Mao, lui décide de rompre avec le Guomindang en comptant désormais sur la paysannerie, qui est, a cette époque, la grande préoccupation de tout le monde. Mao qui a, maintenant, brisé tout lien avec le Guomindang, avec les chefs du parti communiste chinois, et leur stratégies, et tout ce qui rapportait à la ville, sera donc, fin 1927, libre de faire les choix qui lui semble bon et d'avancer progressivement dans un nouveau sens. Avec sa guérilla il ne cherche pas seulement à faire la guerre dans les montagnes de Hunan, à l'est et ensuite dans celle du Jiangxi, il voit dans sa guérilla l'occasion de pouvoir donner à la population un caractère plus politique. Par ailleurs lorsqu'il pratiquera son communisme dans les villages, il improvisera les lois/ règles à établir sur place, sur le moment même, c'est d'ailleurs ce qu'on appel « la pratique maoïste », c'est-à-dire que Mao adapte ses idées aux lieux, aux circonstances dans lesquelles il se trouve d'ailleurs cette formule florissante évolue mais dans l'incertitude et la confusion. Les dirigeant du parti communiste Chinois, vont trouver asile dans la chine centrale la où réside les « bases rouges », dès que ceux-ci se sont fixés, les dirigeant ont pu une nouvelle fois écarter Mao et jeter son idées de Chine nouvelles où les états et les armés sont conventionnels, c'est-à-dire où il y a des accords qui se font entre les différents groupes sociaux. Mais cela ne va pas se dérouler comme cela parce que Chang Kai-shek se met du coté de Mao, Mao qui en 1934 organise une fuite en Octobre, cette fuite sera nommé « la longue marche »(1934-1935). Carte du parcours de la « longue marche ». Cette fuite est organisée parce que les communistes vont se faire, en Octobre 1934, attaqués par les nationalistes dans leur république Jiangxi. Il y a près de 90 000 communiste qui vont fuir cette années la, ils se déplaceront par les fleuves et montagnes pour éviter de rencontrer la population. En un an ils ont parcouru 10 000km et sont arrivés dans le Shaanxi, qui se trouve de l'autre coté de la Chine non loin de Yan'an où Mao n'aura pu conduire qu'une partie des survivants de cette marche soit 8 000 d'entre eux, mais durant cette marche Mao est monté en grade et a prit la tête de l'armée rouge. Drapeau de l'armée rouge. Après 1935, Mao sera à la conquête du pouvoir mais pour ce faire il doit agrandir sont champs d'action aux dimensions de la grande Chine et il doit également évincer encore un grand nombre de ses ennemis les plus puissants. Ce qu'il va l'aider dans sa conquête c'est principalement l'invasion des japonais en 1937. Pour implanter son parti dans les campagnes et non plus dans les villes il se servira du patriotisme, et c'est ce même patriotisme qui fera décoller la mobilisation pour le communisme. Cela commencera d'abord par les plus patriotes des villages, les petits bourgeois et les instituteurs, les militants communistes vont s'accroitre en gagnant en nombre et en crédibilité. Vu le nombre de personne assez important le parti peut dès lors mobiliser les paysans pour se retourner contre les petits bourgeois. Mao va donc créer un Parti-état maoïsé, c'est à dire qu'il cherche à conditionner le comportement des gens sur base de ses normes et les former sur sa politique en vue de l'action qui se prépare. Son actif politique a atteint des records, et dépasse celui de tous les autres partis, on peut donc dire que son parti atteint une certaine maturité et qu'il n'a donc plus d'ennemis. Depuis la chute de l'empire, de nombreux parti on tenté de moderniser la Chine, mais personne n'a su le faire comme Mao, qui est maintenant inaccessible a tout ses partis car lui a su toucher le peuple entier jusque dans le fin fond des campagnes, il devient d'ailleurs président du comité centrale en 1945, il sera appelé « président Mao ». Il va munir la Chine d'un état aux bases très solide car il est encore d'actualité, c'est a Yan'an que les structures de cette nouvelle république vont apparaître. C'est dans cette même ville que Mao mettra en place la bureaucratie et les camps qu'il aura accepté du modèle communiste stalinien où il aura tout de même rajouter sa touche personnel. Ce qui forgera le mécanisme de ce pouvoir c'est l'activation de la société mit en place par Mao. La technique de Mao est de se faire critiquer par la population pour montrer et justifié, par la raison, à la population son organisation face aux luttes qui pourrait avoir lieux sur le terrain et non pour remettre en cause sa façon de gouverner et d'être au pouvoir. Ce qui ressort de la guerre est un état total qui présente toute les caractéristique d'un état totalitaire où Mao règne par la révolution car sans celle-ci il n'aurait peut-être jamais été au pouvoir. Dans la politique et la révolution du 20ème siècle Mao a su détenir toute la notoriété d'un empereur. Au départ le maoïsme passait un peu comme un remède aux dommages du stalinisme mais pas du tout Mao a même ajouté ses propres dommages comme la violence politique qui s'étend du parti à la société. Le parti communiste chinois n'a pas su vaincre uniquement par les forces armées, ils se sont tournés vers des élites, qu'ils retrouve dans les zones de guérilla et les zones libérés, et en appuyant leur pouvoir sur eux pour ensuite les évincer petit à petit. C'est dans les années 1938-1945 que Mao va vraiment commencer à s'installer à la tête du parti communiste à l'aide de stratégies effrontées et c'est à ce même moment qu'il aura un contrôle total sur la communication avec Staline. Pour son parti Mao s'entourera de personnes qui n'ont pas toujours été là en son avantage, mais qui sont tout de même des personnes de qualités, et également de personnes qui ne lui ressemble pas. Le pouvoir ne sait pas exactement où il va, mais la population va être derrière eux et leur faire confiance. Cette incertitude et cette absence de programme forcera le parti communiste à ce tourner vers le système soviétique. Le parti communiste va donc dans les premier temps suivre le modèle soviétique venu tout droit de Moscou, il y avait une crainte depuis quelque années qu'une révolution se prépare et depuis 1945 c'est le comportement des armées soviétique qui se mettent a violer, se saouler et qui exporte leur usine vers d'autre qui va faire comprendre à la population que la révolution est bien présente. Mais mise à part ces faits les communistes chinois vont tout de même continuer à faire confiance au modèle soviétique et une fois arrivé au pouvoir ils vont appliquer ce modèle avec une très grande certitude dans deux domaines bien précis : l'industrialisation et l'ingénierie politique, c'est-à-dire une étude de plusieurs domaines de projets politiques et le dispositif institutionnel et juridique. Grâce à cela c'est la première fois depuis maintenant des années que les gens peuvent travailler et manger normalement. De 1949-1952, la population va retrouver du travail car ils vont recommencer à travailler dans les usines abandonnées et de plus le niveau de production agricole a raugmenté. Ce sont les ingénieurs soviétiques qui vont mettre en place le système économique actuel, notamment au niveau de l'industrie et du transport , comme par exemple au niveau des voix ferrées ce sont eux qui vont en construire la plus part et rénover la plus importante Pékin-Canton. Dans les années 1950, les plus grandes usines sidérurgiques, métallurgiques, chimiques et textiles du pays seront à nouveau bâtit par les ingénieurs soviétiques. Mais dans ce modèle entièrement soviétique, la paysannerie, n'a pas beaucoup d'utilité, elle n'en a d'ailleurs que deux majeures c'est-à-dire nourrir la Chine et la financer. Une réforme agricole sera lancée dans les années 1950 et qui aura pour but de contrôler les finances de l'industrie et la population. Le régime mit en place est encore plus totalitaire que celui des soviétiques car le rassemblement de la population de la Chine est beaucoup plus important. Ce régime qui est établit, est purement et durement totalitaire, le parti communiste chinois tente d'instaurer leur idéologie de modification de l'homme, c'est a dire le conditionnement du comportement de la population. En 1950, il mettra en place de nombreux camps de travail où il tentera de créer des hommes nouveaux en s'aidant des soviétique, ils appelleront ca la « réforme par le travail ». Mao tentera par ces camps, de créer des hommes androïde, qui suivront avec engouement la direction du pourvoir qui leur son indiqué, cela leur permet de créer un idéal de population. Le lavage de cerveaux a également lieux en prison, c'est-à-dire que lorsque les gens sont arrêtés et jetée en prison on leur impose l'idéologie maoïste et lorsqu'ils en sortent, les prisonniers s'expriment encore avec les différentes expressions de la propagande, ils sont également entrainés pour dénoncer les autres et aussi à la confession, l'autocritique. Le parti mettra également en place un système de contrôle de la population où, lorsque l'état juge qu'une personne est louche, elle sera surveillée fréquemment et sans relâche. C'est au milieu des années 1950 que ce système de prévention et de coercition atteindra son apogée. Cependant il est dur de surveiller 600 millions d'habitant, mais la tache leur est rendue facile grâce à l'engouement de la population, toute fois l'engouement se transformera vite en habitude. Car a la base la population chinoise était d'accord pour un régime fort qui promettait à la population d'emprisonner les petits délinquants et les prostitués mais rien ne laissait a pensé que le système transformerais cela en socialisme et encore moins en communisme. Dans cette chine totalitaire, Mao aime tout contrôler, on dit de lui que c'est un bureaucrate qui s'acharne au travail, il doit tout relire, tout contrôler, il voit tout et doit donner son avis sur toutes les décisions. Mao décide, fin avril 1957, de lancer une campagne nommée campagne «de Cents fleurs », pour que les savants/intellectuels puissent exprimer leur esprit critique sur le régime mit en place par Mao, il organisera cette campagne pour éviter les rebondissements et les révolutions qui se sont produite en 1956 en Hongrie lui qui suivait le même modèle qu'eux pour mener a bien son régime. La campagne aura telle succès que les critiques vont s'échauffent mais il préfère tout de même prévenir que guérir en laissant la population parler. Mao devra ensuite prendre une décision soit il réformera son système soit il réprimera la population. La campagne prendra tellement d'envergure qu'il finira par décider de réprimer la population, il laissera encore la population critiquer son système jusqu'à ce qu'il arrête la campagne brusquement début juin de la même année. Il enverra plus ou moins 550 000 intellectuels dans des camps de travail où un lavage de cerveau leur sera surement imposés. Cette campagne, qui à la base devait réconcilier les intellectuels avec le régime maoïste brisera définitivement le lien. Prit par la nervosité, Mao ordonnera à ses collèges un régime de plus en plus dictatorial. Mao se montrera brutal avec ceux, qui au sein de son parti, critiquent en 1956, la mobilisation de 1955. Mao est mécontent que des personnes au sein et en dehors de son parti critique le fait que la mobilisation productive de 1955 se soit voué a l'échec, il décide d'envoyé ses collaborateurs et hommes de mains dans les diverses province de la Chine pour une mobilisation, on appellera cette période le grand bond en avant où la population sera contrainte d'y participer en mai 1958. Au départ, cette mobilisation est mise en oeuvre pour qu'il y ait un mouvement productiviste, c'est-à-dire une certaine efficacité au sein de la production, pour atteindre le même niveau que l'Angleterre et des Etats-Unis. La population chinoise sera conditionnée et dirigée de telle manière à ce que la population forme une immense armée de travail où tout le monde participe, femmes hommes et enfants. Le bilan de ce grand bond en avant est une véritable catastrophe car l'amplitude du projet de Mao était bien trop important pour la Chine. Par ailleurs une famine qui fera environ 36 millions de morts aura lieux en 1958, de plus le grand bon en avant a causé pas mal de maux à la Chine et a conduit à des gaspillages énormes. A droite Mao Tsé-toung et à gauche son fils Mao Anying premier héritier de Mao. 2971800628650000Pour sortir de cette catastrophe Mao n'a pas vraiment de solution il va simplement attendre que le temps passe, mais avec une diminution de la productivité agricole de 20% et une crise industrielle particulièrement grave la Chine mettre du temps a se remettre d'autant plus que les soviétique qui sont particulièrement agacés par les nombreuse critiques des chinois, décident, en 1960, de rompre définitivement tout lien avec la Chine. En 1962, Mao tente de relancer son idéologie mais les dirigeants de son parti ne sont pas d'accord. Mao commence à être agacé par ces autres dirigeants et voudrait avoir le pouvoir pour lui seul et voudra donc, une fois de plus, évincer les autres qui ont été témoins de ses nombreuses fautes de parcours et qui sont sa garde rapprochée. La révolution culturelle a lieux, d'une part suite a l'agacement politique et personnel de Mao par rapport a son parti et d'autre part parce que Mao veut un pouvoir absolu dans son parti. Lorsqu'on établit le bilan de la révolution culturelle de 1966, on compte environ 4 millions de mort et un peu près 100 millions de personnes traumatisés par celle-ci. De plus le régime maoïste a outrepassé une limite à ne pas franchir dans le sens où en Chine on ne touche pas à la famille et pourtant cette révolution a fait que des milliers de famille ont été séparées, les enfants détournés de leur parents et des couples séparés. Suite à cette révolution culturelle, on peut dire qu'au point de vue politique il y a une véritable disparition de l'idéal maoïste, car durant sa révolution sa politique était plus de répression et plus de privation, c'est-à-dire qu'il blâmait la population et qu'il la privait de plus en plus de leur droit.Dans la fin du règne de Mao, qui est maintenant malade et de plus en plus inquiet et anxieux, on peut dire qu'il est devenu complètement paranoïaque, ses dernières années sont marqués de conspirations et de machinations à son égard pour le faire libéré place au pouvoir et pouvoir enfin le succéder. En parlant de succession, Mao voulait que ce soit son fils aîné, Mao Anying qui est un jeune très prometteur, né en 1922 son éducation sera faite à Moscou. Il intègrera l'état major des troupes Chinoise et se rendra donc en Corée, lors de la guerre, pour servir son pays, mais sera tué. Gao Gang deuxième héritier de Mao Tsé-toung. Mao sera en deuil et devra donc trouver un nouvel héritier pour son trône, sa préférence ira a deux personnes, Gao Gang et Rao Sushi. Mais Mao pensent au final d'eux qu'ils sont d'ignobles présomptueux et qu'il ne doit donc pas trop fraterniser avec ses deux là. En août 1954, Gao Gang se suicidera et Rao Sushi se fera emprisonner. Rao Shushi héritier de Mao Tsé-toung Liu Shaoqi prometteur au trône de mao Tsé-toung après Gao Gang et Rao shushi. Et qui est également le second parfait de Mao. Dès lors, c'est Liu Shaoqi qui deviendra son bras droit et qui aura surement la succession, mais avec les différents tourments causés par Mao, il sera également évincé. A la fin de sa vie on pense qu'il ne serait pas impossible que, lorsqu'il était vieux, un peu bêbête et amoindri, Mao ait promis la place à Jiang Qing, qui est en fait sa femme Jiang Qing qui est la femme et qui serais la futur héritière. Le 9 septembre 1976, meurt un homme qui a causé des ravages tant au niveau économique qu'au niveau du développement de la Chine en se lançant dans l 'expérience catastrophique du grand bond en avant, et qui a vu disparaître une génération entière d'une part à cause de la famine qui a causé 20 à 30 millions de mort et d'une autre part suite au mouvement politique et tout cela a causé un retard de plusieurs décennies a la Chine. Mao Tsé-toung meurt donc le 9 septembre 1976, il sera pleuré et regretté par des millions de chinois mais également par les par des milliers d'admirateurs de son travail dans des pays étrangers. La Chine avant la révolution culturelle Fin septembre 1949, la Conférence Consultative du Peuple Chinois (CCPPC), sorte de Sénat, lance un programme afin de reconstruire le pays détruit après 12ans de guerre continue. 12 pourcents des terres cultivées sont inondées et la moitié du réseau ferroviaire est détruit. Le Parti Communiste chinois se charge alors de cette délicate reconstruction. En octobre 1949, sont alors membres 4 500 000 personnes. Ce Parti est dirigé par Mao Zedong, Liu Shaoqi, Zhou Enlai, qui est administrateur et connaisseur du monde étranger et Chen Yun, économiste autodidacte. Mao Zedoung est gérant de plusieurs fonctions, celle de Président de la République, Président du Parti et de la commission des Affaires militaire du Parti. Neufs mois plus tard, en juin 1950, les autorités chinoises prennent des décisions et adoptent une loi qui va supprimer la famille patriarcale, qui est donc sous l'autorité de l'homme et assurera l'égalité de la femme. Le même mois est ému la loi agraire. Celle-ci consiste à prendre la terre des grands propriétaires pour les redistribuer aux 300 millions de paysans qui n'en disposent pas ou qui n'en ont pas assez. Ces lois engendrent une modernisation et une liberté du pays mais elles restent sous le contrôle du Parti Communiste. En milieu rural, la loi agraire conduit à une violente révolution, qui ferra entre 3 000 000 à 5 000 000 de victimes. Elle est soigneusement préparée par le Parti. Les autorités fixeront un quota d'ennemis à chasser : minimum une famille par village. En campagne, entre mars et septembre 1951, le Parti adopte une véritable Terreur Rouge pour se débarrasser ses ennemis. Elle coûtera la vie à plus ou moins un million de personnes et 2 autres millions avec le lancement des camps de concentration. Le parti lance deux campagnes qui récolteront beaucoup de critiques et dénonciations. La 1ère campagne qui commence en août 1951, dénonce la bureaucratie et la corruption. Et la seconde, de février à juin 1952, dénonce la fraude fiscale, la prévarication et la malhonnêteté. L'application du modèle soviétique exécutée. Deux ans plus tôt, le Parti Communiste s'engage d'entrer dans le camp soviétique. Le 16 décembre 1949, Mao se rend à Moscou à l'encontre de Staline. Mao et Staline négocient ensemble. Leur discussion aboutira la signature d'un Traité d'amitié, d'alliance et assurance mutuelle sino-soviétique, valable trente ans. L'URSS octroie à ses nouveaux alliés un prêt de 300 millions de dollars. « L'URSS d'aujourd'hui, c'est la Chine de demain.» Cette déclaration de Mao reprend bien la situation du pays. Depuis 1936, la Chine retrouve un niveau stable de production. A la campagne, dès 1953, un nouveau système est adopté : celui de cultiver pour toute une collectivité et non individuellement. Les paysans sont encouragés à créer des groupes d'entraides où les terres seront mises en communs mais seulement 39 pourcents suivent cette directive. Le 31 juillet 1955, Mao accélère l'aboutissement de ce nouveau système de collectivisation : il va manipuler ces paysans. Ce qui est chose faite, en décembre de la même année. Pendant ce temps, la Chine reprend le contrôle de plusieurs espaces : Les frontières maritimes : En 1954, La chine reprend à Taïwan, plusieurs petites îles côtières. Le Tibet : L'Inde accepte l'appartenance du Tibet autonome à la République populaire de Chine : le pandit³ Nehru a besoin d'un appui chinois pour mettre au point sa politique étrangère impérialiste. Le 12 mars 1955, la région autonome du Tibet est réalisée. La frontière avec l'URSS : L'URSS rend à la Chine Port-Arthur (Lüshun) et Dairen (Dalian), en octobre 1954. Tandis que la Chine doit accepter l'indépendance de la Mongolie, donc n'a plus aucun contrôle sur son autorité. Mais la frontière sino-russe n'est pas clairement délimitée. Il en est ainsi pour celle de l'Himalaya. La Chine rationnalise le tracé avec la Birmanie. La Chine au niveau international : Un rapprochement entre la France et la Chine est créé pendant La Conférence de Genève en mai 1954. En 1956, Mao Zedong va s'interroger sur divers plans. Il se pose des questions sur son plan agricole : totale transformation des campagnes chinoises en trois quinquennats. Dès 1967, Mao prévoit une production de 440 millions de tonnes de céréales. Ce qui implique une augmentation de 11 pourcents par an. Hors depuis 1953, le taux croissant n'est que de 3,5 pourcent. Il faudra attendre 1993, pour attendre les 440 millions de tonnes de céréales prévues. En février 1956, se tient le 20ième Congrès du PCUS à Moscou. Khrouchtchev propose la fusion du socialisme et l'impérialisme, ce qui déplait aux chinois, qui n'ont pas été consultés avant cette décision. Secrètement, Khrouchtchev dénonce les crimes et les erreurs de Staline, ce qui est la cause de cette décision. Mao Zedong réagit en pesant le pour et le contre des erreurs de Staline. Il reconnait celle-ci mais estime qu'il a eu le grand mérite d'avoir créé une dictature du prolétariat. A pékin, Staline deviendra un des Grands de la révolution prolétarienne mondiale, tout comme Marx, Lénine et Mao. En mai 1957, le mouvement des Cent Fleurs, lancé un an plus tôt sans succès. Pendant 40ans, les intellectuels et surtout les étudiants demandent un espace de liberté et un droit de libre parole. Les ouvriers réagissent à leur manière : ils font grève contre les conditions de travail intolérables ou les baisses de salaires. Les campagnards quittent par millions les groupes d'entraides. Un mois plus tard, le parti Communiste met fin au mouvement. Le parti lance une campagne antidroitière, dirigé avec brutalité, par Deng Xiaoping, de mi-juin 1957 à début octobre 1957. Les critiquent prennent le dessus et plus d'un million de chinois vont être punis. La plupart du temps, isolés pendant des vingtaines d'années, dans le fond des campagnes. La chine dès 1957. Le Parti Communiste chinois compte 11 millions de membres, en 1957. Une majorité de jeunes (le quart des adhérents à moins de 25 ans) et d'hommes (10 pourcents de femmes). Le parti représente 1,74 pourcents de la population qui préfère le milieu urbain au milieu rural. Il compte 58 pourcents de paysans, 11 pourcent de militaire/policiers, 11,7 pourcent d'ouvriers (1 ouvriers sur 8). Le parti fait sa loi car la Chine est en absence de code. La population vivant en milieu urbain, soit 85 pourcents des 633 000 000 chinois, est profondément abattue. Les familles possèdent un morceau de terre privative de 2 000 à 3 000 m², ce qui équivaut au quart de leurs revenues obtenus sur les marchés. Les paysans travaillent sur les champs collectifs. Ils reçoivent des primes en fonction de la qualité et de la quantité du travail réalisé. Et le système semble fonctionner car il y a une croissance moyenne de production de 2,7 pourcent par an. L'Etat extrait 50 millions de tonnes de céréales sur les 191 millions, dont 25 servirons à fournir des rations à bas prix à la ville. L'industrialisation se déroule de manière très sévère ce qui vaut un taux de croissance de 15pourcent. La population urbaine augmente de 4 pourcent .L'entreprise est une unité de production (danwei). La population est nourrit, logée par l'entreprise. Elle finance la scolarité des enfants, les frais nécessaires et indispensables. Elle s'occupe aussi des congés, des assurances maladies, des retraites, de l'aide social. L'entreprise gère chaque dossier personnel de chacun. L'ordre social n'est constitué qu'en 1958 avec l'instauration du livret de résidence appelé « Hukou », illustré ci-dessous. 1195705000 Ce document d'état civil contient l'emploi, le statut (la classe sociale) et l'origine géographie : paysan, habitant d'une ville moyenne, d'une grande ville ou d'une métropole. L'entreprise répartit les emplois et les habitations sur cette base. Le prix à payer pour ce statut social est déjà lourd. Dans les années 50, les systèmes de rééducation par le travail (laogai) sont mis en place. Les camps de concentrations se multiplient et s'habitent de nouveaux hommes condamnés lors des campagnes politiques. On compte entre 5 à 20 millions de détenus en fonction des époques. La durée dépend totalement des autorités du parti ce qui octroie à ses derniers un pouvoir de persuasion particulier. Mao Zedong est au sommet de son pouvoir lorsqu'il tente une politique fondée sur une vision irréalisable du monde : « La Chine est pauvre et blanche, mais sur une page blanche on peut écrire les plus beaux poèmes. » Le lancement du Grand Bond en avant commence dès l'hiver 1957. Mao décide alors de profiter de la campagne antidroitière en cours. Il mobilise les populations paysannes, d'où il va en tirer profit, « un homme, c'est une bouche, mais aussi deux bras ». Il se méfie des intellectuels. Il préfère les cadres « rouges » qu'experts. Le but du Grand Bond en avant étant d'activé le développement économique et technique national en tirant de meilleurs résultats. Mao espérait atteindre cet objectif en ayant recours à des moyens plus efficaces que les ressources locales sur un point de vue industriel et agricole. Ce qui amènera Mao a endoctriné et mobilisé les zones rurales, et les communes urbaines populaires. Fin 1958, 750 000 coopératives agricoles ont été réunis 23 500 communes, soit 5000 familles. Chaque commune était indépendante des autres. Le programme prévoyait que chaque commune soit en suffisance en ce qui concerne l'agriculture, aux écoles, à l'administration et à la sécurité locale. Début 1959, des signes de doute de la population commencent à se ressentir. Le Parti va fausser la production de 1958 dans un rapport, ce qu'il va devoir admettre. Ce mouvement commence à avoir de lourdes conséquences, notamment, des pénuries de matière première dans les industries, surproduction de biens de basse-qualité, détérioration des usines, la population et les cadres du Parti démoralisent. La famine apparait dans plusieurs régions à cause d'une pénurie de nourriture. On calcule 20 à 40 millions de victimes mortes de faim ou conditions déplorables d'hygiènes. En 1961, Mao considéré comme le seul coupable de ce désastre, se fut retiré de son poste et immédiatement remplacé par Liu Shaoqi. Après l'échec du Grand Bond en avant, Liu Shaoqi lance un programme plus sage et réaliste afin de redresser l'économie de la Chine. Liu Shaoqi, qui prit conscience depuis longtemps les ravages que la famine à engendrer, dit à Mao « Avec autant de morts de faim, l'Histoire retiendra nos deux noms et le cannibalisme sera aussi dans les livres.» Liu Shaoqi et la majorité des cadres refusent tout soutien de Mao ce qui va déclencher la Révolution culturelle. Un affrontement entre les deux hommes sera, au départ, caché et ensuite librement public. Liu Shaoqi sera accusé d'être capitaliste, il sera alors expulsé du parti en 1967 et mourra en prison en 1969. La révolution culturelle  Les gardes rouges  C'est en 1966 que les gardes rouges sont nés à Pékin, ay lycée Cing-hua dépendant de l'université. Pendant que la révolution culturelle battait son plein, les étudiants sont les avant-gardistes du mouvement. Ces jeunes étudiants vont constituer un groupe qui favorise l'étude théorique des oeuvres de Mao Tsé-Toung et de veiller à la mise en pratique de ces cours. Ils ont l'intention de faire la révolution contre la bourgeoisie, le révisionnisme qui est un courant de pensée remettant en cause l'idéologie, et les réactionnaires qui sont des personnes qui affichent des idées opposées au progrès. C'est en rentrant d'un voyage de province que Mao Tsé-Toung découvre leur organisation. Il va donc les encourager en envoyant une lettre. Le comité central (parti politique) créer une charte qui sera composé de 16 points pour les gardes rouges le 8 aout 1966. Les gardes rouges devront respecter cette charte tout au long de la révolution culturelle. Le mouvement va prendre de l'ampleur et toucher de plus en plus d'étudiants dans les universités, les écoles secondaires et les instituts. 40151057556400 Le 18 aout Mao et Lin Biao (dauphin) rencontrent les gardes rouges pour les reconnaitre publiquement et officiellement, ils sont donc déclarés étant les gardes rouges de la ville. Ils vont changer le nom des magasins, les murs seront couverts d'affiches en grands caractères qui s'appellent les dazibaos. Ceux qui s'opposeront à la révolution seront dénoncés, certains monuments vont être endommagé ou bien détruits. En occident, ils sont considérés comme des voyous ou des purs militant communistes tel que ceux du marxiste-léniniste. Les gardes rouges sont équipés d'un brassard rouge. Ils proclamaient souvent « Maotusi Wanstwé ! » ce qui veut dire « Longue vie au président Mao ! ». Ils luttent pour éliminer les principes des anciennes traditions pour en instaurer des nouvelles (idées, moeurs, cultures, coutumes) et ils luttent donc pour une idéologie, et le pouvoir. Ils veulent rétablir la classe bourgeoise en Chine. C'est donc une lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie. Pour diffuser leur campagne, ils faisaient des marches de 40 kilomètre par jours et parcouraient les villages. Pour leur campagne ils produisaient des spectacles et chansons, ça permettaient de propager la pensée de Mao. Pour devenir un garde rouge il faut déposer sa candidature au comité des gardes rouges de son école et répondre à trois conditions : Aimer le président Mao et montrer que l'on porte de l'intérêt à ses pensées. Détenir un esprit révolutionnaire, il faut vouloir faire cette révolution. Il faut être l'enfant de paysans, d'ouvriers ou bien de militaires. Les gardes rouges étudiants reçoivent par le gouvernement 18 Yuans tous les mois. Ils dépensent à peu près 15 Yuans pour payer leur nourriture. Le logement lui, est gratuit, ils dorment dans des dortoirs. Ils reçoivent des vêtements en guise d'indemnité supplémentaire. Le petit livre rouge  Dans ce « petit livre rouge » sont écrites les pensées de Mao, des citations plus exactement. Il a été publié en 1964, ce livre est en format de poche. Il y a eu beaucoup de vente de ce livre parce que Mao voulait que Chaque foyer en possède un et qu'ils le portent aussi sur eux. Ce livre est étudié à l'école au cours de la révolution culturelle. Le livre comporte 34 chapitres de la pensée de Mao. En 1967 à peu près 450 millions d'exemplaires a été vendu.  « Sur les bords des routes, sur les murs extérieurs, sur des panneaux spéciaux, sur des autobus, à l'intérieur comme à l'extérieur des immeubles, dans les usines, dans les villages, dans toutes les chambres d'hôtel, sur les pots à thé, sur les timbres, sur les cahiers, dans les agendas, en un mot partout, on retrouves les citations les plus frappantes. » Extrait tiré du livre de Pierre d' Ursel «  La chine des gardes rouges ». Le culte de la personnalité est vraiment poussé à l'exagération. Si ces citations sont écrites c'est pour que le but de la révolution ne soit pas déviée. La solution de tout problème se trouve dans le livre de Mao pour les chinois Quelques exemples de citations qui apparaissent dans le petit livre rouge (dans ce livre elles sont écrites en rouge et le peuple doit savoir les réciter quand on les leur demande): « Le noyau dirigeant de notre cause, c'est le parti communiste chinois » « Pour faire la révolution il faut qu'il y ait un parti révolutionnaire » « Le fondement théorique sur lequel se guide notre pensée, c'est le marxisme-léninisme » « Le parti communiste chinois constitue le noyau dirigeant du peuple chinois tout entier » « Lutte de classes - certaines classes sont victorieuses, d'autres sont éliminées. Cela, c'est l'histoire, l'histoire des civilisations depuis des millénaires ». La révolution culturelle  La femme de Mao Tsé-Toung ainsi qu'une camarade nommée Kiang Tsin (ancienne actrice) se consacraient à la réforme des pièces théâtrales. Ce sont donc des pièces révolutionnaires qui vont mettre en avant la lutte du prolétariat contre la classe bourgeoise ou bien alors des pièces qui racontent les combats de l'armée rouge. Ce sont des thèmes simpliste et sous forme de théâtre parce qu'à l'époque la plupart du peuple était illettré. Les pièces sont un fondement politique et éducatif. Lin Biao pour mettre en place la politique va créer cinq principes : « Etudier et appliquer, en fonction d'exemples concrets, la pensée de Mao Tsé-toung. Développer les quatre primautés : celle de l'homme sur le matériel, du travail politique sur les autres activités, du travail idéologique sur la politique, des idées vivantes sur les idées livresques. Dans cet esprit, le mot d'ordre « Il vaut mieux être rouge qu'expert » devient un leitmotiv (c'est une idée qui revient sans cesse dans une conversation...). Dans l'armée, intégrer les cadres aux organisations subalternes. Promouvoir les meilleurs soldats aux postes de responsabilité. Perfectionner l'art militaire. » Extrait tiré du livre «  La Chine des gardes rouges ». La réforme de l'armée constituera le soutien de Mao lors de la révolution culturelle. 4091305263398000L'une des étapes importantes du mouvement est l' « étape de mobilisation », elle consiste à créer des « groupes de travail » qui mobiliseront un maximum de personnes contre les opposants du parti. En juin et juillet, avant ces événements, Mao Tsé-Toung part pour Shanghai sans justification, pendant ce temps le peuple (étudiants, ouvriers et paysans) commencent à publier des dazibaos dans les rues attaquant les opposants, ces dazibaos ne sont pas anonymes, puisqu'ils sont signés en bas du texte ou bien dans le texte même. Les dazibaos sont diffusés dans les journaux ainsi que radiodiffusés. Le 16 juillet 1966, Mao réapparait, il supprimera les « groupes de travail ». Pour Mao, il faut tout de même mobiliser le plus de monde possible mais si une personne refuse de se soumettre parce qu'elle a des vues différentes, il n'est pas permis d'user de la contrainte (16 points, charte). Même si parfois des confrontations d'opinions ont été sanglantes, il n'y a pas eu autant de morts d'innocents comme ce fut le cas en Russie sous le règne de Staline. Les individus dits « nocifs » devront se promener avec un grand bonnet d'âne sur la tête, Mao déclare « Celui qui a défilé ainsi, ne fut-ce qu'une fois, affublé de son grand bonnet, n'a plus droit à aucun respect et ne peut plus jamais relever la tête ». 369125567183000Les intellectuels sont humiliés, la révolution culturelle a été marquée par de nombreuses violences, dont le but était de rabaisser la personne. Certaines personnes vont devenir fou ou bien, se suicider. La majorité est psychologiquement anéantie. Les gardes rouges s'éparpillent dans les rues et s'attaquent à tout ce qui leur semble appartenir au mode de vie bourgeois. Ils ont débaptisé les rues, dévastés les magasins, retournés les maisons .La fureur se répand dans tout la Chine. Lin Biao et une collègue à lui nommé Chou En-lai vont ralentir l'intention destructrice des gardes rouges. Les actes de vandalisme vont être punissables. C'est en octobre 1966, que pour la première fois, les soldats interviennent. Ils traversent les campagnes pour diffuser la pensée de Mao. En novembre les gardes rouges vont dans les usines pour inciter les ouvriers à dénoncer les méfaits des directeurs, pour qu'ils se révoltent un peu parce que les directeurs pensent qu'ils sont des personnes importantes grâce à leur richesse, les ouvriers n'avaient rien à dire face à eux. La révolution culturelle s'étend aux usines et communes populaires (unités de production agricole et industrielle). Les gardes rouges vont donc pousser les ouvriers des usines à se révolter contre leur directeur, ceux qui ne sont pas d'accord vont faire le possible pour garder leur poste. La lutte se finit par des affrontements plutôt violents et parfois sanglants. C'est à Shanghai que se passe la première prise de pouvoir généralisée, c'est la « tempête révolutionnaire de janvier ». Devant l'importance des rassemblements ouvriers, les dirigeants du comité municipal de Shanghai s'affolent, panique. Pour captiver les masses à eux, ils vont rehausser les salaires, attribuer des promotions aux indécis et écarter de la ville les opposants. Le 4 et 6 janvier les révolutionnaires, les rebelles, vont lancer des appels à la révolution par l'intermédiaire des journaux. Une estimation de 3 millions de paysans, habitants de commune populaire vont approuver les directives et vont donc désarçonner les autorités locales. Les éléments de gauche ôtent le pouvoir dans la ville de Shanghai encouragés par les masses rurales, et l'armée, qui n'oublions pas est la plus grande ville du pays. Après l'installation des comités révolutionnaire dans les institutions, il faut instaurer un nouveau pouvoir, solide et sain. Les comités vont devoir entamer des discussions et critiques pour purifier l'ancien système de gestion. Dans ces comités on peut constater des désaccords d'opinions. C'est pourquoi il est conseillé de réaliser la grande alliance, c'est-à-dire l'union des différents groupes de révolutionnaires. Cette instruction n'est pourtant pas fidèlement suivie par les masses. Début 1968, trois villes (Shanghai, Pékin, Tien-tsin) et six provinces sur vingt et une sont pourvues d'un comité révolutionnaire. La querelle continue avec moins de violence qu'au début mais avec autant de rigueur. Après un an et demi de révolution culturelle, des destructions d'anciens gouvernements, commence enfin une période positive de reconstruction et de réforme. L'impact de cette révolution a fait que les jeunes qui ont été formés par l'idéologie de Mao, vont vouloir créer un monde égalitaire. Si Mao a préféré que l'on éduque les étudiants à sa manière, c'est parce qu'ils sont une cible facile pour diffuser et suivre son idéologie. Le but de cette révolution culturelle pour Mao, c'est de préserver la pureté des principes communistes. 10439409461500 Fin de la révolution culturelle  La fin de la révolution culturelle est proclamée officiellement par le PCC le 17 aout 1977. Le lancement de la révolution ne fait pas objet de commémoration de nos jours, où il est interdit en Chine d'évoquer le passé. Bien que celle-ci ait fait des victimes, on estime la perte à 1 million d'individus. Dans l'histoire meurtrière de la Chine, elle n'est pas l'épisode qui a fait le plus de décès. «  La Révolution culturelle, aussi violente qu'elle ait été, a été moins tachée de sang que de larmes ». Jean-Luc Domenach  La révolution commence le 18 aout 1966 par une manifestation organisée par le commandant Lin Biao (de l'armée), les révolutionnaires descendent dans les rues de pékin. Dans la foule, on retrouve des gardes rouges, des étudiants en majorité brandissent le petit livre rouge. Ils s'en prennent aux symboles du passé, détruisent les installations bourgeoises et rejettent l'influence occidentale. Cette révolution culturelle s'étendra dans toutes les grandes villes du pays et influencera le peuple de nombreux pays communiste. Le 11 octobre 1976, sur un arrêté pour tentative de coup d'état et falsification du testament du président Mao, la bande des quatre (composé de Wang Hongwen, Yao Wenyuan, Zhang Chunqiao mené par la veuve de Mao Jiang Quing) sont arrêtés. Leur procès débute à Pékin en novembre 1980. Ils sont accusés d'être responsable de la persécution de 729 511 personnes pendant la révolution culturelle. Zhang et Jiang furent condamnés à la peine de mort, les deux autres à une peine de prison. Suite à cette révolution, on peut en conclure que la famine a disparu, mais la pauvreté demeure toujours, 90 % de la population chinoise savent lire et écrire. Sur les relations à l'étranger, cette révolution à un effet négatif, les gardes rouges sont à l'origine d'émeute à Hong-Kong. Les relations entre la Chine et les soviétiques vont fortement ce dégradées, car les Chinois accusent les dirigeants soviétiques d'impérialiste. Chine totalitaire  Définition totalitarisme : « désigne un mode de gouvernement, un régime politique dans lequel un parti unique détient la totalité du pouvoir et ne tolère aucune opposition (monopartisme), exigent le rassemblement de tous les citoyens en un bloc unique derrière l'état ». (Définition : http://www.toupie.org/Dictionnaire/Totalitarisme.htm) Il existe trois grands types de système politique La démocratie L'autoritarisme Le totalitarisme Les différentes caractéristiques de ce système politique sont Un monopole idéologique est installé au sein de la population, elle consiste en une vérité qui ne supporte aucun doute, basé sur la propagande, elle vise à la lutter contre les différents ennemi qui pourraient y avoir au sein du régime. Monopole de la force armé est un système qui a recourt à la terreur au sein de la population grâce à l'aide de la police. Elle est basée sur la suspicion, la dénonciation et la délation. Le système utilise la déportation des personnes juge suspects voir inutile, ou elles sont torturées, et tous simplement éliminées. Conclusion : le but du parti est de contrôler la pensée de son peuple en les endoctrinant. Pour se faire, ils vont utiliser des campagnes propagande afin d'effrayer la population. Les dirigeants vont inviter les citoyens à dénoncer les actes qui sont à l'encontre de l'esprit du parti, ces personnes sont dites des résistantes. Elles seront '' jugée ou non'' par un tribunal qui enverra les condamnés dans des camps de concentrations où ils seront exploités pour des travaux ou torturés, puis tout simplement éliminés, quand on aura tiré toutes les informations nécessaire pour faire chuter le réseau auxquelles ils appartenaient. La situation en chine Les camps en chine : Les camps de concentration en chine sont appelés laogai. Les détenus de ces camps de concentration sont utilisés comme prisonniers esclave. Ils travaillaient sans relâche pendant 18 heures par jour, si le cota du jour n'a pas été atteint (production), les prisonniers ne recevaient pas à manger. Il faut savoir que les chinois ont construit plus de 1000 camps à travers les différentes régions. Encore de nos jours, il nous est impossible à chiffrer précisément le nombre de personnes qui ont été internées, mais la Laogai Research Foundation estime le nombre à plus de 50 millions de personnes dont 20 millions sont décédées suite au froid, de faim, maladie ... (nombre de personne estimé depuis l'arrivée des communiste au pouvoir) Les buts de ces camps sont : Punir les criminelles et les garder sous surveillance. Réhabiliter les criminelles. Faire participer les criminels au travail et à la production, créant ainsi de la richesse pour la société. Aujourd'hui, les laogai sont encore en activité, on estime leur nombre à plus de 4000, et rapporte plus de 200 millions d'euro suite à l'activité de marchandise. La propagande de mao Au terme de décennie de semi colonisation par les pays occidentaux, et de différents désaccords des partis politique de l'époque, le président Mao à travers son parti politique (le parti communiste chinois) veut se présenter comme l'homme qui a su restaurer l'unité et l'indépendance national de la chine. Pour cela, le président Mao Zedong va faire pratiquer à son peuple le culte de la personnalité. Son but est de s'imposer comme leader charismatique. Pour réaliser son ambition, il va s'inspirer et prendre exemple sur l'Urss Stalinienne. Dans un premier temps, Mao se veut proche de sa population, il est représenté d'égal à égal, situé aux cotés des paysans et des ouvriers. Mais à partir de la révolution culturelle, l'effigie du président est idéalisée dans le ciel, détaché du commun des mortels. La politique de Mao Tsé-Toung est basée sur trois concepts : La ligne de masse. (1) Critique de l'impérialisme et la théorie des trois mondes. (2) Nouvelles démocratie et blocs des quatre classes. (3) (1) c'est une méthode qui vise à dépasser la contradiction entre l'autonomie idéologique du parti et la nécessité d'un lien étroit avec les masses. Cela contraint les communistes à lutter contre deux types de déviations. (L'aventurisme et le suivisme). (2) Celle-ci sépare les nations en trois groupes : - Nation développée : on y retrouve des surpuissances qui ont ambition planétaire et adopte une politique impérialiste, dans ce groupe, on trouve les Etats-Unis et l'Urss. - Les pays qui sont développé et industrialisé, on y retrouve le japon, l'Angleterre et la France. - Nations qui sont en voie de développement, les pays non aligné (Afrique, Amérique latine). Ce troisième groupe comprend également la Chine qui doit mener le mouvement des non-alignés. Le but de ce troisième groupe est que tous les pays et nations qui la composent doivent s'allier pour lutter contre le premier groupe qui est les Etats-Unis et l'Urss. Cela a pour but de rende plus clairs la situation géopolitique chinoise. (3) Mao prétend adapter la théorie de Marx et de la lutte des classes sociale. Il vise à renverser le féodalisme (système politique, économique et social du moyen âge qui oppresse le peuple majoritairement paysan par une aristocratie qui exerce un pouvoir politique judiciaire et militaire) et à atteindre une indépendance nationale des pays qui la colonisent. Ils prétendent rentrer dans un système socialiste par une coalition de classes combattant l'ancien système dirigeant. Alliance avec les soviétiques  Le pacte sino soviétiques est un traité d'amitié, d'alliance et d'assistance mutuelle signé entre la chine et l'union républiques socialistes soviétiques. Il est signé le 14 février 1950 et est rompu le 15 février 1979. (Durée 29ans et 1jour) Ce pacte permet de renforcer l'alliance entre les deux grandes puissances communiste (Mao et Staline) à travers un pacte de coopération. Le traité sera utilisé quand aura lieu la guerre de Corée, les deux pays signataire vont s'allier avec la Corée du nord. Apres la mort de Joseph Staline en 1958, les relations entre les deux pays vont fortement de dégrader, le nouveau président remplacent Staline (Khrouchtchev) refuse de fournir l'arme atomique à la chine, et condamne le bellicisme chinois. (Une tendance de la chine à vouloir faire la guerre pour un rien). Rupture du pacte le 15 février 1979. L'impact de la révolution aujourd'hui La chine économique et politique  En chine, la population s'élève à 1 milliard de personnes, c'est-à-dire presque un quart de la population mondiale. Malgré les progrès économiques accomplis depuis 1949, la Chine reste l'un des vingt pays les plus pauvres du monde. Le parti communiste chinois qui est le plus grand parti communiste du monde, domine le gouvernement et la société. L'une des conséquences économiques de la révolution c'est qu'à la fin des années 1970, à peu près 100 millions de chinois vivent dans la famine. C'est en 1980 qu'il y a eu un questionnement sur cette révolution. Pour la population Urbaine le voile de l'idéologie tombe, et disparait, cédant place à la solidarité familiale et l'avidité de l'argent. Les jeunes comprennent qu'ils ont été dupés. Malgré cet échec fondamental, le parti communiste existe toujours et ne s'est donc pas effondré. La révolution met aussi en cause la culture politique, comment est-ce possible qu'un peuple âgé se soit laissé transporter dans une pagaille meurtrière et dans un culte de la personnalité cinglant (humiliant). La révolution culturelle lancée par Mao qui visait à régénérer l'esprit révolutionnaire, à presque conduit la Chine au bord d'une guerre civile. Après la mort de Mao (1976), une nouvelle direction plus modeste vint au pouvoir, dont certains qui avaient souffert de cette fameuse révolution, dont Deng Xiaoping qui devient vice-Premier ministre et vice-Président du parti communiste. Il va imposer par la force une série de réformes économique, qui substituera la doctrine économique communiste par celle des « quatre modernisations » qui a pour but de transformer l'agriculture, l'industrie, la défense, la science et la technologie. L'une des réformes qui sera la plus significative, c'est celle qui permet aux paysans d'exporter leurs produits sur le marché libre. Dans les années 1980, la chine approuve un « visage occidentale », qui a pour traits principaux, une production plus élevée, une économie de marché, et une politique d'encouragement des investissements étrangers. Les communes populaires disparaissent, grâce au marché libre, le peuple pourra se déplacer plus facilement. Les personnes habitants des villages vont migrer dans les villes ce qui bouleversera la répartition de la population. La population va redevenir individualiste et va pouvoir profiter de cette autonomie. En 1987, c'est le boom industriel, l'industrie va progresser dans l'électronique, l'automobile, l'acier, l'énergie. Grace à Deng il y a eu une démaoïsation (avec l'arrestation de la bande des quatre). Deng meurt en 1997, c'est Jiang Zemin qui va le relayer, durant son règne, en 2001 la Chine entre à l'OMC (organisation mondiale du commerce). La population va pouvoir bénéficier à la société de consommation et accède à une libéralisation sous-entendue. En 2005, Hu Jintao, président de République populaire de Chine, sans vouloir trop s'engager, publie en octobre 2005 un livre blanc sur «  la construction de la démocratie politique de Chine. » Ce livre blanc propose une croissance et une démocratie progressive du pays. Après l'entrée dans l'OMC, la Chine devient la 3ième grande puissance commerciale, alors qu'en 1993, elle n'était qu'en 11ième place. Depuis le début du siècle, la Chine a fortement augmenté son Produit Intérieur Brut (PIB) et fait évoluer petit à petit ses forces armées. « La Chine a récemment annoncé que son PIB avait augmenté de plus de 7,1% pour le premier semestre de l'année en cours et qu'elle s'emparera ainsi, à la fin de l'année, du rang de deuxième puissance économique mondiale au détriment du Japon. Mais le temps des célébrations n'est pas encore venu. Les paysans et les travailleurs migrants, qui représentent 65% des 1,3 milliard de Chinois, ne bénéficient pas de cette croissance. Celle-ci profite principalement au gouvernement central. L'année dernière, Pékin a collecté plus de 6000 milliards de yuans (878 milliards de dollars) de taxes et d'impôts, une hausse impressionnante de 4000 milliards de yuans en cinq ans. Depuis le début du [21ème] siècle, les revenus du trésor public à Pékin ont augmenté de 22% l'an en moyenne, plus du double de sa croissance moyenne de 10% du PIB au cours des deux dernières décennies » apparu dans le journal Wall Street, rédigé par Willy Lam. Tout au long du siècle précédent, les chinois se considéraient comme vaincus sur le plan mondial. Pendant des années, la Chine a été anéanti à cause du gouvernement impuissant et incapable. Mais vers la fin du siècle, la Chine reprend confiance en elle, et redresse notamment son pays au niveau économique. Elle acquiert un succès matériel, en 2007, le commerce extérieur chinois dépasse les 2 173 milliards de dollars. Mais aussi une puissance militaire attendue depuis si longtemps. Bibliographie Les collections de l'histoire n°57 « La chine des gardes rouges » de Pierre d'Ursel « L'ABC-èdraire de la Chine »

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