La superstitieuse de Marguerite de Navarre

Humanisme : La Superstitieuse de Marguerite de Navarre Poème au style direct, ce qui apporte du réalisme et de la vivacité. C’est également un discours assuré que cette femme nous fait car il n’y a pas de présence de modalisateur. Cette femme est le cadre d’une dévotion absolue. Situation de communication : -Qui parle ? Marques d’énonciation :         Je + mouvement + prière + savoir  + espérer + vocabulaire de la souffrance                       Discours direct= réalisme + marque de spontanéité de l’oral -De quoi ? Champ lexical de la religion -Comment ? Poème : variété -Pourquoi ? Critique des rituels traditionnels Introduction : Poème satirique qui met en scène une dévote dans une pratique mécanique de la religion. Comment opère la satire ? 1-Par une mise en scène vivante du personnage 2-Une critique des pratiques traditionnelles I-Mise en scène vivante du personnage en lien avec les pratiques (religion). -Titre : orientation allégorique du « la »  une  généralisation, connotation négatives Justifié pas le fait que le contenu du poème énumère toute une série de pratiques  le personnage se trouve réduit à ces pratiques, à son lien avec la religion  proche de la caricature -Description se caractérise par des détails concrets : style direct et marque de l’oralité et spontanéité : présentatif « voici », impératif « voyer », interjection « bref » -Personnage suggéré dans sa matérialité : références au corps, idée de douleur : « pieds » Superlatif : « très fort » + litote « non petites »  sacrifice « De bon cœur et bon courage » = enthousiasme, candeur Ambition « le vrai pèlerin » montre la foi dans sa démarche Hétérométrie : variété au mouvement (pèlerinage)  Le poème incarne donc l’idée de la superstition avec un souci de réalisme qui donne un caractère sympathique à la dévote. Toutefois, l’accumulation des rituels oriente vers l’idée de la critique. II-Une orientation critique qui porte les marques de l’Evangélisme. -Contexte : Les Humanistes ont choisi de retourner aux textes sacrés (Bible) les évangélistes, qui vont faire la critique des cultes/pratiques traditionnelles. Pour eux, cette religion traditionnelle s’attaches aux rites et non pas à Dieu. Le poème inscrit des références qui servent la dénonciation (1), abondance des prières qui viennent de l’Eglise : « 150 Ave »  Bible. L’enchainement des rituels donne un aspect mécanique (sans réflexion). -Discours de la Superstitieuse : utilise beaucoup de termes de « marchandage », « vu que j’acquiers par elles de gros mérites », « dont j’espère bien mieux » = demande de résultats Fumées : profane (=> mythologie) : obscurantisme de la croyance. La fin du poème souligne le caractère comptable : l.39-40 « pour sauver mon âme » Conclusion : Le poème apporte une dimension divertissante (caractère concret du personnage orienté vers la caricature) pour un sujet à l’origine de sévères conflits. Cette caricature oriente vers la critique de l’ignorance, du caractère des rituels catholiquesEvangélistes=Bible