Devoir de Philosophie

La vérité sort elle toujours de la bouche des enfants ?

Publié le 21/02/2011

Extrait du document

En l'année 2005, j'habitais à Paris. Le 4 septembre, c'était la rentrée en 6ème. Je me levai à 8 heures, pris mon petit-déjeuner et me rendis au garage où mes parents m'attendaient, prêts à partir en direction de mon nouvel établissement. Lorsque nous arrivâmes au collège, je m'éclipsai de la voiture en suivant les panneaux destinés aux 6ème ne connaissant pas l'école. Ceux-ci me menèrent juste devant la cour où des enfants jouaient tranquillement discutaient, pleuraient… Je restais au seuil du terrain de jeu en explorant avec les yeux en quête d'une connaissance. Je remarquai au bout d'une dizaine de secondes, les yeux émerveillés des élèves me fixer. J'étais grand, blond aux yeux d'émeraude, mon corps avait une musculature sans pareil, mon nez était droit, fin. Ma bouche aux lèvres fines et belles me donnait un air joyeux, grâce à mon sourire irréprochable. Mes oreilles parfaites aux extrémités de mon visage m'offraient une beauté qui faisait fondre les coeurs. Je l'avoue, je suis peut-être orgueilleux mais tout ce que je vous dis est la vérité pure. J'étais donc beau, intelligent mais très peu sociable. Je regardais cette cour avec dégoût car je sentis que toutes les filles allaient encore m'aimer et que tous les garçons allaient me rejeter à cause de cela. Je marchais d'un pas lent et las, une marche en direction de mon seul ami de primaire que je venais d'apercevoir, seul dans un coin de la cour. Je le rejoignis et nous discutâmes de nos vacances jusqu'à ce que la sonnerie retentisse coupant notre conversation. Un professeur nous attendait en haut des escaliers. Contrairement à l'habitude que nous avions, cette dame ne tapait pas des mains pour nous dire de venir. Nous allâmes nous ranger par deux, mon ami Bruno et moi. Après avoir écouté pendant deux heures (si longues que même Dieu n'aurait pas pu attendre sans rien faire) notre professeur que nous appelons maintenant principal, nous retournâmes dans la cour. Un élève qui était inconnu à mes yeux se dirigea vers moi et me  demanda :  « -Tu vois le garçon là-bas ? « Il me montrait avec son doigt droit un 4ème, seul. Celui-ci était plutôt petit et dodu tel un ourson bedonnant. Il avait une grande cicatrice qui commençait du coin de son oeil gauche et qui finissait au milieu de sa joue. Ses yeux étaient marron foncé tout comme ses longs cheveux sales.  « -Oui je le vois très bien, lui répondis-je.  -S'il vient te parler, ne l'écoute surtout pas ! Il est complètement fou. Il paraît que l'année dernière, il traumatisait des 6ème et qu'il a été convoqué chez le directeur à cause des plaintes parentales. Fais-moi confiance! D'ailleurs, je crois qu'il s'appelle Jean-Luc. Je trouve vraiment que ce n'est pas un beau prénom ! Le pauvre !  -Moi les personnes de la sorte, je les tape ou je prends la poudre d'escampette pour qu'ils se retrouvent seuls et soient bien énervés ! répondit Bruno. «  Alors notre camarade repartit en rigolant.    Le lendemain, je retrouvais Bruno qui, assis sur un banc, écoutait son baladeur MP3. La matinée se passa très bien, même trop à mon goût. A midi, après avoir mangé de bonnes frites, nous jouions tel des chats envahies par le bonheur de l'amusement jusqu'au moment où Bruno m'interrompit :  « Regarde qui vient là ! «. Le 4ème dont nous parlait notre ami marchait en notre direction. Lorsqu'il arriva devant nous, il prit la parole:  «-Alors vous jouez bien ? Surtout, si vous aimez vous amuser, ne le faites pas dans le grenier du collège. Si par malheur cela vous arrivait… « Bruno le coupa et partit furieux comme un bison énervé.  « -Si l'on va dans le grenier, cela fait quoi ?  -Des personnes exactement semblables à tes parents viennent te chercher au collège pour te kidnapper. En fait, quand tu es avec eux, je ne sais pas ce qu'ils te font.  -Si on va dans le grenier ? Il n'y a aucun rapport !  -Le grenier est maudit ! N'y va surtout pas ! Si par malheur cela t'arrive, quand tu seras « chez toi «, ne mange rien de ce qu'ils te proposeront. Lorsqu'ils le feront, mets-toi du scotch sur la bouche. Ils ne te forceront pas. Ne les laisse pas non plus entrer dans ta chambre. S'ils essayent, cache-toi dans ton placard. Ils n'insisteront pas. Et surtout ne joue pas avec tes jouets ! Le lendemain, dés l'aube, ne leur poses pas de questions, ils te laisseront repartir jusqu'au bus, en direction de l'école. Certains élèves que je connais n'ont sans doute pas suivi ces conseils et depuis, ont été oublié jusqu'à ce jour. «    Jean-Luc voyait bien que je contestais ses paroles. Alors il ajouta : « Si quelqu'un me croyait, je serais enfin libéré ! «. Puis il repartit en quête d'un nouvel élève qui pourrait l'écouter. Je me dis alors qu'il était fou et que j'aurais dû faire comme Bruno. Alors je rejoignis mon ami. Il me demanda comment je pouvais écouter des mensonges pareils. J'avais bien envie de faire part à Bruno des paroles de Jean-Luc mais il n'avait rien voulu savoir et me répondit : « Tu vas voir qu'il ment «. Il se dirigea dès cet instant vers la grande porte du collège mais tourna juste avant à droite et emprunta un escalier dont j'ignorais l'existence. Il monta au dernier étage. Alors, je le suivis, inquiet en même temps des paroles de Jean-Luc et de nous faire interpeller seuls dans l'établissement. L'escalier menait à une petite porte. Celle-ci était poussiéreuse car elle n'avait pas dû être ouverte depuis très longtemps. Bruno poussa la poignée et la porte s'ouvrit toute seule : sûrement à cause des termites et de la pourriture du bois. Elle grinça légèrement puis Bruno entra dans la pièce. Je le suppliai alors de renoncer mais il ne m'écouta pas. J'hésitai quelques instants puis entrai à mon tour. Le grenier était étrangement vide. Mon corps tremblait, je claquais des dents. Je sentais la sueur couler sur mon front comme de l'eau descendant d'une gouttière. Bruno me demanda si j'avais peur, bien sûr, je ne pus répondre. Alors il ricana, sortit un petit ballon de sa poche et joua avec. La balle échappa au contrôle de Bruno et alla casser la seule fenêtre du grenier. Bruno me prit par le tee-shirt et nous nous enfuîmes en direction de la cour. Arrivé, je repris mon souffle et la cloche sonna la reprise des cours.    A 5 heures, à la fin de la classe, je saluai Bruno et rejoignis mes parents. Nous prîmes la voiture et ma mère me demanda si l'école s'était bien passée. Je lui racontai alors ma journée en évitant l'histoire du grenier. Mais, bizarrement, elle me demanda si je n'avais pas fais une bêtise et prit comme exemple un passage éclair dans le grenier de l'établissement ! Une angoisse me vint et un frisson parcourut tout mon corps. Je ne lui répondis pas puis me reposai pensant que ce n'était qu'une coïncidence et ne parlai plus. Deux minutes s'écoulèrent et je vis mes parents manger des biscuits. Mon père ne touchait pas le volant et ne regardait pas la route. Il se retourna vers moi et me recommanda d'en prendre un peu car je n'avais pas l'air très bien. Je sursautai. Ma mère me questionna pour savoir si je me sentais bien. Je regardai mon père conduire puis répondis que j'avais dû faire un mauvais rêve.    Lorsque nous arrivâmes chez moi, je courus vers un fauteuil devant la cheminée et m'y endormis bien au chaud. Mon père me réveilla et me tendit un bol rempli de mandarines. A la vue de celles-ci, je lui répondis que je n'en voulais pas : elles n'avaient pas l'air très fraîches. Je montai dans ma chambre. Il faisait une chaleur torride alors je tournai la poignée de la fenêtre puis la tirai. Elle ne bougea pas. Je regardai derrière les vitres mais aucune luminosité ne passait au travers, comme si l'on avait teinté les vitres en noir. Pourtant, à cette heure-ci le feu des lampadaires ne devrait pas être éteint ! Je sortis de mon dortoir et me dirigeai vers le bureau de mon père. Je décrochai le téléphone posé sur la table de chevet afin d'appeler Bruno et de lui raconter ce qui m'était arrivé. Aucune tonalité ! Mon coeur battait à toute allure. Je sentais un mal de crâne affluer en moi comme si des milliers de données venait envahir au même moment mon cerveau. Ma mère m'appela alors pour passer à table. Je descendis dans la cuisine où mon père coupait un gros rôti sur la planche à découper et ma mère était assise sur une chaise devant ses couverts. Je pris place en face de ma mère. Mon père déposa une grosse tranche sur mon assiette. A la vue de cette nourriture, mon coeur se révulsa. Je me souvins des paroles de Jean-Luc : «Ne mange rien de ce qu'ils te proposeront. Lorsqu'il le feront, mets-toi du scotch sur la bouche « Ces paroles me hantaient l'esprit. Je me dis qu'il n'était pas bien lorsqu'il avait dit ça. Mon père m'ordonna de manger. J'hésitai puis machinalement, je pris le scotch dans un tiroir, et mis un bout sur ma bouche. Mes parents restèrent bouche bée et me regardèrent avec de très grands yeux. Je sortis pour aller me coucher mais fis avant un tour dans le salon. Après avoir jeté le bout de scotch, je décrochai le combiné du téléphone. Toujours pas de tonalité ! Je vérifiai que le fils était bien branché à la prise en espérant que je voyais juste mais il n'y avait pas de problème particulier. Cette fois-ci, j'avais bien cru que j'allais tomber dans les pommes. La maison tournait en rond, enfin c'est l'impression que j'avais. Je montai très difficilement les escaliers : je trébuchai toutes les trois marches. Dès que j'arrivai dans ma chambre, je me couchai sur mon lit : j'essayai de remettre mes esprits en place. Il me sembla en voyant mon ours en peluche, mes voitures, des objets si familiers à mes yeux, regarder des jouets inconnus. Les déglutitions venant de la cuisine m'avaient écoeurées à tel point que je ne peux le décrire. Dix minutes plus tard, j'entendis des bruits de pas qui s'amplifiaient de plus en plus. Je tournai la tête en direction de la porte, j'étais tétanisé. Mes parents se tenaient sur le seuil de la porte. Mon père prit la parole : « Tu sais, à ton âge il faut manger. Peut-on entrer dans ta chambre pour t'embrasser dans ton lit ? «. Je me souvins alors des paroles de Jean-Luc : « Ne les laisses pas entrer dans ta chambre. S'ils essayent, cache-toi dans ton placard. « Je m'obligeais à croire que je ne pouvais pas être ailleurs que chez moi ! C'était insensé ! Mais instinctivement, je suivis les instructions de Jean-Luc. Alors, je ne répondis pas et je me cachai dans le placard. Je fermai la porte puis regardai par le trou de la serrure. Mes parents devenaient rouges, leurs yeux globuleux étaient presque en train de sortir de leurs orbites, des cris sourd sortaient de leurs bouches. Mes poils se hérissaient sur mon corps, mes mains étaient moites. Je ne pouvais pas fixer autre part que le trou de la serrure. Leurs jambes et leurs bras me paraissaient longs, beaucoup trop longs. A partir de ce moment, je commençais vraiment à m'interroger sur les paroles de Jean-Luc. J'étais vraiment angoissé, effrayé, horrifié. Je finis par m'endormir quelques heures plus tard, mais très difficilement.    Le lendemain, je descendis de ma chambre dans le salon où « mes parents « m'attendaient. Sans le moindre mot, ils me raccompagnèrent jusqu'à l'arrêt de bus. L'atmosphère qui était noire me paraissait de plus en plus claire jusqu'à ce que je vis tout ce qu'ils y avaient à côté de moi : des oiseaux de fer, des chenilles de métal, des voitures… Quand j'arrivai au collège, je courus jusqu'au secrétariat. Je demandai à la dame si Bruno était présent. Elle me répondit qu'aucun Bruno n'était inscrit dans cet établissement. Une nouvelle peur m'envahit d'un coup net. Je me rappelai des paroles de Jean-Luc : « Certains élèves que je connais n'ont sans doute pas suivi ces conseils et depuis, ont été oublié depuis ce jour. « Je m'interrogeai : si Bruno avait écouté Jean-Luc,… il serait encore ici ? Non bien sûr, ce n'était pas possible ! Je fondis en larmes. Après m'être ressaisi, je demandai à la dame : « - Est-ce que Jean-Luc est ici ?  Elle me répondit :- On ne me l'avait jamais faite celle-ci ! « Puis elle repartit en rigolant. Je ne comprenais pas le sens de la phrase qu'elle venait de prononcer. Je courus chercher Jean-Luc ou Bruno dans l'école. Une demi-heure plus tard, je me rendis compte qu'aucun de ces 2 élèves n'était ici. Alors j'imaginai que des évènements avaient dû les retarder. Après ces conclusions, je me dirigeai vers les toilettes pour me réhydrater et me mouiller le visage. Je le fis puis, je cherchai mon reflet sur le miroir rempli de fines gouttelettes de cristal. J'y vis quelqu'un de petit, dodu ; j'y vis une personne avec une grande cicatrice sur le visage ; j'y vis la tête de Jean-Luc. Je ne comprenais pas jusqu'au moment où je me rappelai de la phrase : « Si quelqu'un me croyait, je serais enfin libéré. « Je ne pus faire un seul pas, un seul mouvement. Un groupe d'élèves de 3ème rentra dans les toilettes et l'un d'eux prit la parole : « Alors Jean-Luc, toujours à croire aux fantômes ? «   

« bien sûr, je ne pus répondre.

Alors il ricana, sortit un petit ballon de sa poche et joua avec.

La balle échappa aucontrôle de Bruno et alla casser la seule fenêtre du grenier.

Bruno me prit par le tee-shirt et nous nous enfuîmes endirection de la cour.

Arrivé, je repris mon souffle et la cloche sonna la reprise des cours. A 5 heures, à la fin de la classe, je saluai Bruno et rejoignis mes parents.

Nous prîmes la voiture et ma mère medemanda si l'école s'était bien passée.

Je lui racontai alors ma journée en évitant l'histoire du grenier.

Mais,bizarrement, elle me demanda si je n'avais pas fais une bêtise et prit comme exemple un passage éclair dans legrenier de l'établissement ! Une angoisse me vint et un frisson parcourut tout mon corps.

Je ne lui répondis pas puisme reposai pensant que ce n'était qu'une coïncidence et ne parlai plus.

Deux minutes s'écoulèrent et je vis mesparents manger des biscuits.

Mon père ne touchait pas le volant et ne regardait pas la route.

Il se retourna vers moiet me recommanda d'en prendre un peu car je n'avais pas l'air très bien.

Je sursautai.

Ma mère me questionna poursavoir si je me sentais bien.

Je regardai mon père conduire puis répondis que j'avais dû faire un mauvais rêve. Lorsque nous arrivâmes chez moi, je courus vers un fauteuil devant la cheminée et m'y endormis bien au chaud.

Monpère me réveilla et me tendit un bol rempli de mandarines.

A la vue de celles-ci, je lui répondis que je n'en voulaispas : elles n'avaient pas l'air très fraîches.

Je montai dans ma chambre.

Il faisait une chaleur torride alors je tournaila poignée de la fenêtre puis la tirai.

Elle ne bougea pas.

Je regardai derrière les vitres mais aucune luminosité nepassait au travers, comme si l'on avait teinté les vitres en noir.

Pourtant, à cette heure-ci le feu des lampadaires nedevrait pas être éteint ! Je sortis de mon dortoir et me dirigeai vers le bureau de mon père.

Je décrochai letéléphone posé sur la table de chevet afin d'appeler Bruno et de lui raconter ce qui m'était arrivé.

Aucune tonalité !Mon coeur battait à toute allure.

Je sentais un mal de crâne affluer en moi comme si des milliers de données venaitenvahir au même moment mon cerveau.

Ma mère m'appela alors pour passer à table.

Je descendis dans la cuisine oùmon père coupait un gros rôti sur la planche à découper et ma mère était assise sur une chaise devant sescouverts.

Je pris place en face de ma mère.

Mon père déposa une grosse tranche sur mon assiette.

A la vue decette nourriture, mon coeur se révulsa.

Je me souvins des paroles de Jean-Luc : «Ne mange rien de ce qu'ils teproposeront.

Lorsqu'il le feront, mets-toi du scotch sur la bouche » Ces paroles me hantaient l'esprit.

Je me dis qu'iln'était pas bien lorsqu'il avait dit ça.

Mon père m'ordonna de manger.

J'hésitai puis machinalement, je pris le scotchdans un tiroir, et mis un bout sur ma bouche.

Mes parents restèrent bouche bée et me regardèrent avec de trèsgrands yeux.

Je sortis pour aller me coucher mais fis avant un tour dans le salon.

Après avoir jeté le bout de scotch,je décrochai le combiné du téléphone.

Toujours pas de tonalité ! Je vérifiai que le fils était bien branché à la prise enespérant que je voyais juste mais il n'y avait pas de problème particulier.

Cette fois-ci, j'avais bien cru que j'allaistomber dans les pommes.

La maison tournait en rond, enfin c'est l'impression que j'avais.

Je montai très difficilementles escaliers : je trébuchai toutes les trois marches.

Dès que j'arrivai dans ma chambre, je me couchai sur mon lit :j'essayai de remettre mes esprits en place.

Il me sembla en voyant mon ours en peluche, mes voitures, des objets sifamiliers à mes yeux, regarder des jouets inconnus.

Les déglutitions venant de la cuisine m'avaient écoeurées à telpoint que je ne peux le décrire.

Dix minutes plus tard, j'entendis des bruits de pas qui s'amplifiaient de plus en plus.Je tournai la tête en direction de la porte, j'étais tétanisé.

Mes parents se tenaient sur le seuil de la porte.

Mon pèreprit la parole : « Tu sais, à ton âge il faut manger.

Peut-on entrer dans ta chambre pour t'embrasser dans ton lit ?».

Je me souvins alors des paroles de Jean-Luc : « Ne les laisses pas entrer dans ta chambre.

S'ils essayent, cache-toi dans ton placard.

» Je m'obligeais à croire que je ne pouvais pas être ailleurs que chez moi ! C'était insensé !Mais instinctivement, je suivis les instructions de Jean-Luc.

Alors, je ne répondis pas et je me cachai dans leplacard.

Je fermai la porte puis regardai par le trou de la serrure.

Mes parents devenaient rouges, leurs yeuxglobuleux étaient presque en train de sortir de leurs orbites, des cris sourd sortaient de leurs bouches.

Mes poils sehérissaient sur mon corps, mes mains étaient moites.

Je ne pouvais pas fixer autre part que le trou de la serrure.Leurs jambes et leurs bras me paraissaient longs, beaucoup trop longs.

A partir de ce moment, je commençaisvraiment à m'interroger sur les paroles de Jean-Luc.

J'étais vraiment angoissé, effrayé, horrifié.

Je finis parm'endormir quelques heures plus tard, mais très difficilement. Le lendemain, je descendis de ma chambre dans le salon où « mes parents » m'attendaient.

Sans le moindre mot, ilsme raccompagnèrent jusqu'à l'arrêt de bus.

L'atmosphère qui était noire me paraissait de plus en plus claire jusqu'àce que je vis tout ce qu'ils y avaient à côté de moi : des oiseaux de fer, des chenilles de métal, desvoitures… Quand j'arrivai au collège, je courus jusqu'au secrétariat.

Je demandai à la dame si Bruno étaitprésent.

Elle me répondit qu'aucun Bruno n'était inscrit dans cet établissement.

Une nouvelle peur m'envahit d'uncoup net.

Je me rappelai des paroles de Jean-Luc : « Certains élèves que je connais n'ont sans doute pas suivi cesconseils et depuis, ont été oublié depuis ce jour.

» Je m'interrogeai : si Bruno avait écouté Jean-Luc,… ilserait encore ici ? Non bien sûr, ce n'était pas possible ! Je fondis en larmes.

Après m'être ressaisi, je demandai à ladame : « - Est-ce que Jean-Luc est ici ?Elle me répondit :- On ne me l'avait jamais faite celle-ci ! » Puis elle repartit en rigolant.

Je ne comprenais pas lesens de la phrase qu'elle venait de prononcer.

Je courus chercher Jean-Luc ou Bruno dans l'école.

Une demi-heureplus tard, je me rendis compte qu'aucun de ces 2 élèves n'était ici.

Alors j'imaginai que des évènements avaient dûles retarder.

Après ces conclusions, je me dirigeai vers les toilettes pour me réhydrater et me mouiller le visage.

Jele fis puis, je cherchai mon reflet sur le miroir rempli de fines gouttelettes de cristal.

J'y vis quelqu'un de petit, dodu; j'y vis une personne avec une grande cicatrice sur le visage ; j'y vis la tête de Jean-Luc.

Je ne comprenais pasjusqu'au moment où je me rappelai de la phrase : « Si quelqu'un me croyait, je serais enfin libéré.

» Je ne pus faireun seul pas, un seul mouvement.

Un groupe d'élèves de 3ème rentra dans les toilettes et l'un d'eux prit la parole : «Alors Jean-Luc, toujours à croire aux fantômes ? » \Sujet désiré en échange :. »

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