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la violence

Publié le 20/01/2011

Extrait du document

Introduction

 

  La violence désigne tout comportement faisant emploi à la force de contraindre, à la brutalité en pensée ou en action. C'est assez compliqué de bien comprendre ce phénomène dont on parle beaucoup à l'heure actuelle. Elle est souvent liée à des problèmes de communications.                                                                               On trouve de la violence partout où il y a des êtres humains : dans la rue, dans le couple, à l'école, dans les institutions, dans la famille.                                                                                                                                         Ainsi, il s’agira d’étudier la problématique suivante : « la violence dans notre société ».                                                  Il faudra, dans une première partie, montrer l’évolution de la violence avec les différentes formes de violence ; puis, dans une seconde partie, étudier les manifestations de cette violence en évaluant les causes et les conséquences ; enfin, il s’agira, dans une dernière partie, d’analyser les solutions mises en place pour faire face à cette violence.

 

I-L’évolution de la violence

 

A) Y a-t-il une montée de la violence ?

 

Les victimes de la bagarre ont triplé chez les jeunes hommes

   Ces chiffres  sont issus de la banque de données des assureurs accidents. Il prennent en compte les cas de violence physique ayant au moins entrainé une visite médicale chez les assurés masculins de 15 à 64 ans, salariés ou apprentis. Sur quinze ans (1991-2006), il apparait que les victimes de la bagarre ont spécialement augmenté chez les plus jeunes (15-24 ans), en triplant, passant de 4 à 12 cas pour 1000 assurés.

 

 

B)  Les formes de la violence 

-         Définition de la violence :

D'origine latine, le terme violence se réfère à la notion de contrainte, « d'usage de la supériorité physique sur autrui »

La violence désigne tout comportement faisant emploi à la force de contraindre. La violence peut-être verbale, humaine ou physique.

 La violence  implique l'idée d'un écart ou d'une infraction par rapport aux normes ou aux règles qui définissent les situations considérées comme naturelles, normales ou légales. C'est pourquoi aussi l'idée de violence est chargée des valeurs positives ou négatives qu'on attache à la rupture, à la transgression, à la violation ou à la destruction de l'ordre.

 

-         Les différentes formes :

 

Comment se manifeste la violence ?

 

 Certaines violences sont plus difficiles à déceler que d’autres. Mais elles peuvent être tout aussi traumatisantes, surtout si elles deviennent habituelles. Rien ne doit être pris à la légère. Cela peut être une simple bousculade ou des violences plus graves quand cela cause des blessures physiques.                                    Dans notre société, les violences faites aux personnes sont nombreuses. Les images de violence sont banalisées. Pour changer les mentalités, il est très important de prendre du recul par rapport aux images fictives ou réelles de violence dont la télé nous sature.                                                                                                                  La violence se manifeste sous des aspects très variés : psychologique, verbale, physique, sexuelle, économique et spirituelle.

Violence psychologique : C’est la plus subtile, la plus difficile à détecter par l'entourage et par la victime. Elle regroupe tout ce qui concerne l’humiliation. Plus diffuse que la violence verbale, elle passe davantage par des attitudes. Elle a pour effet de dénigrer, de dévaloriser et d’humilier une personne. Elle s’exprime parfois par une relation punitive qui consiste à ignorer la présence de l’autre ou à refuser de communiquer. Cette forme de violence est destructrice et ne se traduit pas toujours de manière verbale.                                 Manifestions : - Dévalorisation de l'autre. - Attitudes et propos méprisants. - Humiliation, dénigrement. - Chantage. - Négligence. - Isolement social, contrôle des sorties et des fréquentations (contrôle relationnel). - Violence sur les objets et les animaux (accentue la peur).

 

 

Violence verbale : C’est la plus banalisée. Elle passe par les mots. Elle consiste à humilier l’autre par des messages de mépris, d’intimidation ou des menaces d’agression physique. Elle peut se traduire par des interdictions, du chantage, des ordres... Elle vise à créer un état de tension chez la victime et à la maintenir dans un état de peur et d’insécurité. Elle blesse moralement la personne, plus ou moins profondément.                Manifestations :                                                                                                                                                      - Découle la plupart du temps de la violence psychologique. - Sarcasmes, insultes. - Hurlements. - Propos dégradants et humiliants. - Chantage et menaces. - Ordres intimés brutalement. Violence physique : C’est la plus connue, la plus médiatisée. Il s’agit d’atteindre  l’autre dans son intégrité corporelle. Elle peut prendre la forme de violences légères (une bousculade…) ou de violences beaucoup plus graves, quand elle cause des blessures physiques ou quand il s’agit d’atteintes sexuelles. Manifestations :                                                                                                                                                                - Blessures souvent déguisées en accidents. - Coups et bousculades. - Brûlures et morsures. - Immobilisation. - Homicide. Violence sexuelle : C’est la plus taboue, la plus cachée. Les violences sexuelles sont trop souvent passées sous silence. Elle consiste à obliger l’autre à avoir des rapports sexuels non souhaités, ne pas tenir compte du désir de l’autre, obliger l’autre à avoir des pratiques sexuelles humiliantes,…                                                         Manifestions : - Agressions sexuelles. - Imposition d'actes dégradants. - Harcèlement, intimidation, manipulation ou brutalité en vue d'une relation sexuelle non consentie. - Viol conjugal (reconnu depuis 1983 comme un acte criminel).

Violence économique : . C’est la plus répandue mais méconnue. Elle concerne toutes les atteintes aux biens, dans leur croissante et quasi infinie diversité.                                                                         Manifestations :                                                                                                                        

- Empêcher l’autre de disposer d’un compte en banque ou de son argent personnel.                                                       

- Empêcher l’autre de travailler. - Contrôle et surveillance des activités économiques. - Création d'une dépendance financière. Violence spirituelle : La violence spirituelle concerne les cas où une personne se moque des croyances religieuses d’une autre personne .Quand, par exemple, un mari interdit à sa femme d’aller à l’église, à la synagogue ou au temple de son choix.                                                                                                                                

Manifestations :                                                                                                                                                                      - Contrôle des pratiques spirituelles ou religieuses. - Dénigrement des croyances. - Adhésion forcée à des pratiques religieuses, voire à des rituels extrêmes. 

 

 II- Les manifestations de cette violence.

A) Les causes.

 

Les causes de la violence sont aussi nombreuses que diversifiées. Il y a des indices sur les causes possibles de cette problématique mais on ne peut rien confirmer. Il faudrait regarder chaque situation et chaque individu agresseur et agressé pour découvrir les causes spécifiques de chaque cas.                                                                                        Selon l'ICREF (l'Institut de recherche sur les femmes) la socialisation des hommes pourrait être une cause des comportements violents. En effet, il y a beaucoup de modèles violents proposés aux garçons dès leur petite enfance soit dans leur famille immédiate, via la télévision ou leur environnement. Ces modèles ont une influence négative sur le développement de certains d'entre eux qui grandissent en se disant qu'ils doivent être forts, virils et contrôlants face à leur entourage.                                                                                                                                                                                          De plus, la cause de la violence féminine est l'extension du rôle social de la femme qui a dorénavant un mode de vie similaire à celui de l'homme.                                                                                                                                                          Depuis toujours les divers chercheurs tentent de trouver des explications à ce phénomène. Certains mentionnent le manque de revenu, l'isolement et l'affaiblissement de la famille. En ce sens, Marc Ouimet, professeur à l'école de criminologie, associe souvent cette cause aux comportements déviants des jeunes d'aujourd'hui. Les jeunes ont donc un grand besoin d'appartenance, qu'ils cherchent parfois à combler en s'associant à des pairs non recommandables.

 

 

  • Alcool et violence chez les adultes et les adolescents : Si l'abus d'alcool et l'alcoolisme apparaissent très souvent associés à des manifestations de violence, cette interrelation n'a pas été encore clairement définie. Elle s'avère complexe, du fait des multiples facteurs (sociaux, familiaux, génétiques, biologiques, psychoaffectifs, ...) impliqués dans l'expression d'un comportement agressif. Pour de nombreux auteurs, l'alcool interviendrait en facilitant le passage à l'acte délictueux. D'après les différentes études réalisées, l'alcool semble être un facteur déterminant pour certains types de délits, qui seraient associés aux levées d'inhibition, notamment des conduites instinctives (violence sexuelle et violence physique). Les sujets alcooliques commettraient préférentiellement des agressions avec coups et blessures, des homicides et des attentats à la pudeur. Plus de 70 % des agressions et des morts violentes ont été commises ou subies par des personnes en état d'ébriété, l'alcool libérant à la fois les comportements agressifs et provocateurs.                                                                Si l'ensemble des études souligne l'association entre abus d'alcool et conduite antisociale chez l'adolescent, le rôle de l'alcoolisme dans la délinquance juvénile reste encore mal défini. Une étude comparative montre qu'une population d'adolescents considérés déviants (en foyer d'éducation surveillée) compte près de 79 % de consommateurs abusifs d'alcool contre 23 % dans une population témoin d'adolescents scolarisés. D'après plusieurs enquêtes, les adolescents reconnaissent à l'alcool un rôle catalyseur dans le passage à l'acte agressif, notamment sur des tiers.

 

 

 

 

  • La drogue : Diverses études font état d’une corrélation entre l’abus de drogues et d’autres infractions pénales, y compris violentes. Certains éléments indiquent que le taux de violence augmente avec la fréquence de l’abus. Cependant, si certaines personnes abusant de drogues basculent dans la criminalité violente, d’autres ne sont ni délinquantes ni violentes.

 

La criminalité et la violence associées à l’abus de drogues se manifestent sous diverses formes à différents niveaux de la société. Il y a la criminalité et les violences liées aux cartels internationaux, les infractions violentes dont les personnes abusant de drogues sont auteurs ou victimes mais aussi les innocents pris sous les feux croisés des cultures violentes de la drogue. L’organisme de contrôle des stupéfiants a décidé d’étudier l’impact des drogues, de la criminalité et de la violence au micro niveau de la société, en examinant la relation entre abus de drogues, criminalité et violence au niveau de l’individu, de la famille, du quartier et de la communauté et du point de vue tant du délinquant que de la victime.

 

 

  • Divorce : Une situation familiale critique telle que la monoparentalité, autoriserait le relâchement du contrôle parental sur les jeunes, ce qui est d'autant plus critique en France qu'ils ne peuvent compter sur une surveillance efficace du voisinage ou de la communauté, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis.                                                                                                                                            Les bouleversements familiaux ont un impact sur la consommation de drogue, mais pas sur les atteintes aux biens ni sur les atteintes aux personnes. Si la dissociation familiale peut engendrer bien des souffrances et des perturbations, elle n'est donc pas en soi un facteur de délinquance.

 

  • L'échec scolaire : Il peut découler de la crise familiale. Ainsi, aujourd'hui, la violence telle qu'elle surgit dans les établissements scolaires trahirait un rejet de l'institution, surtout par les élèves en situation d'échec scolaire, qui lui reprochent les humiliations subies. Les difficultés scolaires et dans l'insertion professionnelle sont mal ressenties par la deuxième génération de l'immigration, qui aspirait à un meilleur statut que ses parents et peut trop rarement concrétiser cet espoir; ceux qui réussissent quittent le quartier. De fait, un certain nombre de chercheurs voient dans la massification des effectifs scolaires et dans la prolongation des études qui se sont opérées dans un contexte de chômage élevé les causes d'une perte de sens qui a engendré la violence accrue des quartiers.

 

  • L’exclusion sociale : L’exclusion peut résulter d'un refus d’intégration économique (revenu, consommation) et/ou sociale (emploi, vie en collectivité), par un individu ou un groupe. Il s'agit le plus souvent d'un processus subi. Le résultat, dans tous les cas, est la rupture du lien social. 

 

  • Le chômage : Due, souvent à l'échec scolaire. S'il peut engendrer la violence, celle-ci le favorise en retour, en créant des discriminations territoriales à l'embauche, ou tout simplement en détruisant les biens qui servent à créer de la valeur, et donc des emplois. La stigmatisation du chômage en tant que source de la violence est cependant contestable, notamment parce qu'elle se fonde souvent sur la discrimination peut-être trop rapide de l'oisiveté, ce qui témoigne d'une certaine façon d'un renversement historique du principe selon lequel les classes laborieuses sont des classes dangereuses..

 

 

 

 

 

  • Télévision, films et jeux : Il y a eu bien des débats sur l'existence d'un lien entre les comportements violents des jeunes et leur exposition aux nombreuses scènes de violence dans les films, à la télévision et dans les jeux vidéo. En effet, l'exposition constante aux images violentes peut produire un effet à long terme sur les enfants.  Même si cette hypothèse n'a pu être confirmée par les études, de nombreux chercheurs pensent qu’ils constituent  un facteur prédisposant à un comportement agressif. Cependant, d’autres études ont révélé que certains adultes souffriraient d'anxiété résiduelle pour avoir visionné des films d'horreur dans leur enfance.

 

 

 

  •  le racisme : Comportements discriminatoires envers une personne ou un groupe de personnes en raison de son appartenance à une nation, une ethnie, une race ou une religion  pouvant aller jusqu'à la violence.

Le racisme repose sur la théorie de l'infériorité d'une certaine catégorie de personne. Il serait donc un sentiment de supériorité d'une race sur une autre !

Ainsi des situations telles qu’un refus d'embauche pour des motifs racistes ou bien un refus de service ou d'accès à une discothèque, un café , peut entrainer des déviances de comportement.

 

 

Enfin, il n'y a pas de cause précise à la violence des hommes ou à celle des femmes mais il s'agit plutôt d'un ensemble de circonstances et d'un contexte particulier qui pousse les gens à avoir des comportements inacceptables dans un but de contrôle.

 

 

B)  Les conséquences :

 

  • La violence urbaine : Les violences urbaines sont des troubles de l’ordre public relativement graves qui voient la violence s’exprimer dans une ou plusieurs villes d’un ou plusieurs pays.

La violence urbaine suscite de nombreuses publications depuis plusieurs années parce qu’elle choque notre conception de la vie. Les sociétés occidentales ont pensé avoir éradiqué la violence de la vie publique et privée ; or cette violence refait son apparition dans le domaine public.

Les formes de la violence collective des jeunes ont lieu autant dans l’espace public de la banlieue due du centre ville. Ces formes de violences sont faiblement organisées et doivent être distinguées de la délinquance des mineurs. La violence urbaine va du plus simple vandalisme à l’émeute et à la guérilla urbaine ; elle passe par une grande diversité de formes.

Exemple : racket et dépouilles ; agression physique ; trafics divers dont la drogue ;  attaque de commissariat et de bâtiments publics.

 

                                       

  • La violence conjugale : La violence conjugale est la violence au sein du couple. C’est un processus évolutif au cours duquel un partenaire exerce, une domination qui s’exprime par des agressions physiques ou psychologiques.

La violence conjugale se différencie de la dispute ou du désaccord quotidien. Elle ne se confond pas non plus avec la mésentente au sein du couple. C’est un système de relation dans lequel l’un des deux conjoints utilise la peur, l’intimidation, l’humiliation, les coups, le contrôle du temps ou de l’argent ou tout autre moyen pour contrôler l’autre. La violence conjugale n’a rien à voir avec l’amour ou le non amour : le partenaire violent ne peut pas supporter que l’autre ne soit pas exactement conforme à ce qu’il attend de lui ou d’elle , il ne peut pas supporter que l’autre lui échappe, vive quelque chose en dehors de lui. Ceci peut correspondre à des structures de personnalité très diverses, et les manifestations sont également très diverses. Ce peut être aussi, pour certains, la seule façon dont ils disposent pour nouer un lien. La violence concerne tous les types de couples : mariés ou non, jeunes ou vieux.

 

 

 

  • La violence scolaire : Depuis 2 décennies, la violence des jeunes dans les établissements scolaires est devenue une question de société. Les sciences sociales s’interrogent sur le phénomène lui même mais aussi sur le regard que la société porte sur cette violence.

   Selon  des études sur le sujet,  les collèges et les lycées professionnels sont en première ligne, l'école primaire et les lycées généraux et technologiques sont beaucoup moins concernés. De plus, les violences « graves » telles que vols, racket, agressions armées, viols, destructions de biens, celles que les médias se complaisent justement à rapporter, demeurent rares. Ce qui domine, ce sont ce que l'on appelle aujourd'hui les « incivilités » (insultes et menaces) et les « violences physiques sans arme », c'est-à-dire ce que l'on aurait appelé autrefois l'insolence et les bagarres. Enfin, ce sont les jeunes eux-mêmes qui sont les premières victimes de cette violence, bien plus que les adultes des établissements. Certains sont victimes de ce que les Anglo-Saxons appellent le « schoolbullying », c'est-à-dire un harcèlement fait de brutalités et d'insultes quotidiennes, d'une suite continue de ce que l'on nomme aussi des « microviolences ». Les victimes se plaignent d'une plus grande violence  pratiquée le plus souvent en bande. Eric  Debarbieux (professeur en sciences de l'éducation) constate que  les établissements concentrant le plus de difficultés, notamment les problèmes de racisme, se situent généralement dans les banlieues, alors que la majorité des autres établissements reste plutôt paisible.

 

 

  • La violence envers  la famille : désigne le fait de frapper ou de battre un membre de sa famille, notamment, le brûler, lui infliger des coups, l'étrangler, ou exercer toute force ou forme de contrainte contre lui. On invoque souvent la discipline pour justifier la violence physique sur les enfants. Les recherches indiquent cependant que la discipline physique n'est pas une façon efficace d'exercer une influence favorable sur le comportement de l'enfant . De plus, l'emploi de la force physique comme méthode de discipline peut dégénérer en coups beaucoup plus violents.

 

 

 

  • La violence au travail : Violence et travail ont toujours cohabité mais si le travail était autrefois la source d'une violence physique, aujourd'hui il est de plus en plus associé à une violence mentale. Cette violence trouve en grande partie son origine dans les nouvelles formes d'organisation du travail et de management apparues il y a trentaine d'années qui ont conduit à une dégradation des relations sociales, à la précarisation du travail et au chômage.

 Depuis un certain nombre d'années, la violence au travail et ses répercussions sur la santé font l'objet d'études menées par les médecins du travail et les médecins psychiatres. Ils témoignent des pathologies nouvelles qui touchent aujourd'hui toutes les catégories de salariés: de l'employé ou l'ouvrier, aux cadres. C'est un phénomène nouveau : la souffrance au travail concerne toute la hiérarchie.

 

 

 

 

III- Les solutions à cette violence :

 

Aujourd’hui, la violence semble omniprésente. Phénomène réel ou déformation médiatique, dans tous les cas il faut savoir lui résister. Comment survivre aux agressions quotidiennes ? Est-il indispensable de devenir violent à notre tour ? Peut-on faire changer les choses ?

 

A) Résister à la violence quotidienne

 

Bien entendu, le plus facile est de répondre aux multiples “agressions” dont on est victime quotidiennement par un comportement agressif : la violence appelle la violence. Le problème, c’est qu’à ce petit jeu on perd une énergie précieuse. Une réponse violente est une autre forme de violence que l’on se fait à soi-même, tout en entretenant un système de relations sociales déplorable.

Se laisser déborder par son énergie. Les facteurs déclenchant de l’agressivité sont généralement le stress, l'insatisfaction, la frustration, des soucis personnels… Dans la vie quotidienne, chacun y est confronté dans le double rôle d'agresseur et d'agressé. Et, à force d’encaisser les chocs, le risque est de s’emporter pour une broutille, parce qu’une goutte d’eau fait déborder le vase. Pour mieux gérer son stress et canaliser son énergie, pratiquer un art martial comme le karaté, qui associe le souci de maîtrise et de connaissance de soi, et le respect des autres est un bon moyen. Idéal pour calmer les esprits. Un sport "défouloir" (course, squash, natation, vélo…) peut également être bénéfique pour chasser la tension nerveuse.

Avec les ados il vaut mieux éviter le ton paternaliste car cela les met en position d'infériorité. Si les règles de vie doivent être imposées aux jeunes enfants, l'adolescent au contraire doit participer aux décisions. En effet, cela favorise sa prise d'autonomie et augmente son sens des responsabilités.

Face aux émeutes, le président Nicolas Sarkozy a laissé entrevoir une possible suppression des allocations familiales pour les parents des jeunes délinquants. Une mesure radicale qu’approuve Coudraysien, 38 ans : "les allocs sont destinés à l'éducation des enfants et lorsque l'on est incapable d'élever ses enfants pas la peine de recevoir des allocs".

Mais selon Toutoupanet encore, la solution est ailleurs, loin du cercle parental. Si les parents abandonnent leur rôle, il existe toujours en effet d’autres cadres protecteurs et éducateurs pour l’adolescent tels l’école ou le travail. La mise en place d’un apprentissage à 14 ans serait ainsi une bonne chose comme il nous l’explique : "la jeunesse a besoin d’une reconnaissance dans tous les domaines pour s’affirmer. Un jeune qu’on ne booste pas dès le premier âge n’aura pas forcément l’instinct d’ambition ou de fierté. Tout ce qu’il voit de bien ou de violent sera son fil conducteur en fonction de sa mentalité, sa sensibilité, et de l’environnement dans lequel il vit. Il gérera sa façon de vouloir exister et de s’affirmer pour être meilleur que les autres : le plus bon, comme le plus médiocre voire le plus voyou".

 

 

 

 

 

B)  Les solutions à la violence scolaire

 

Prévenir et lutter contre la violence à l'école est une des conditions de réussite des élèves, qui ont besoin de travailler dans un climat serein pour réussir. C'est une des priorités de l'année scolaire 2009 - 2010.

 

 

  • Faire respecter l'autorité des professeurs : Les enseignants doivent être rétablis dans leur mission première, qui est de transmettre des savoirs et non de gérer des problèmes sociaux.                                      Pour asseoir leur autorité, ils doivent disposer des moyens nécessaires : le droit de donner des « zéros de conduite », des punitions, des heures de colle effectivement réalisées, et de décider du passage des élèves dans la classe supérieure, doit leur être rendu.

 

 

  • Former les professeurs à la discipline : Instaurer la discipline dans une classe relève essentiellement de la pratique, mais les grands principes doivent néanmoins être enseignés aux futurs professeurs. L’importance décisive du premier contact avec les élèves, du déplacement du professeur à travers sa classe, du regard adressé à chaque enfant pendant le cours, peut s’apprendre, de même que les principaux pièges à éviter (crier, chercher à attendrir les élèves, ou "copiner" avec eux).

 

 

  •  Réintroduire la fonction de sur

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