Comment la littérature peut-elle témoigner de la violence de l’histoire ?

« Devoir maison HLP Sujet : Comment la littérature peut-elle témoigner de la violence de l’histoire ? L’écriture est encore le moyen le plus sophistiqué de communiquer une histoire.

Malgré l’existence de technologies comme les films et les jeux vidéo, la littérature demeure la meilleure forme de réalité virtuelle: elle crée un monde dans l’esprit du lecteur, en autant de dimensions qui soient.

Depuis toujours, l’histoire est lié de près ou de loin a la guerre, le poème Le grand combat de Henri Michaux, est lui même un un poème exprimant de la violence comportant des scènes violentes, une violence que l’on retrouvera par la suite dans plusieurs écrits similaires et sous différentes formes, ainsi la raison pour laquelle tant de textes furent écrit sur le sujet pourrait venir non pas de ce qu’ils racontent mais de la manière dont ils le racontent, ainsi nous nous demandons comment la littérature peut elle rendre compte de l’expérience de la guerre ? Pour commencer nous analyserons le thème de la violence de la guerre et comment celle ci est souvent mise à l’épreuve afin d’éveiller des émotions vives chez le lecteur puis nous étudierons le fait que toute les violences ne sont pas forcément visuelles ainsi que les plus silencieuses peuvent parfois être les plus terribles. Les personnes ayant vécu en temps de guerres sont tous traumatisés et se retrouvent tous marquée a vie d’une manière ou d’une autre.

Ainsi quand on leurs demande de raconter se qu’ils ont vécu , les traumatismes refont surface ainsi que des visions d’horreurs qui souvent ne reflètent pas la réalité.

Il est donc difficile de penser que des auteurs puissent retranscrire la guerre et tout ce qu’elle implique, ce qui est vrai, jamais aucun texte ne pourra décrire parfaitement la guerre car souvent le traumatisme est si profond que cela joue sur la retranscription de ce vécu.

Néanmoins cela ne signifie pas que c’est impossible de la décrire, en effet il existe plusieurs méthode littéraire permettant d’atteindre cet objectif, une des plus efficaces étant l’utilisation des champs lexicaux de la violence et de l’horreur afin de faire ressortir une vision effrayante et violente du texte.

Un bon exemple serait L’écriture ou la vie, de Jorge Semprun , œuvre dans laquelle la déshumanisation des soldats est mise en avant au coté de la violence physique et psychologique auquel ils font face, « je vivais sans visage », « ce corps dérisoire » tout cela au maximum afin de se rapprocher potentiellement de la réalité, la guerre ici n’est autre qu’un enfer sur terre brisant les hommes tout cela pour des raisons futiles.

Ce genre de description brutale a pour but d’éveiller des émotions telle que la peur, le dégoût et éventuellement la pitié car ici on dénonce la guerre afin que les lecteurs puissent comprendre le caractère futile de celle ci, qu’ils se questionnent sur les raisons de son existence et cherche a trouver des solutions afin d’éviter de futur carnages. Il existe une autre méthode qui revient a dire la violence de la guerre du point de vue des bourreaux et non de celui des victimes comme le fait Henri Michaux dans Le grand combat, ce texte montre un coté violent de la guerre, tellement violent que l’écrivain utilise son propre langage pour exprimer cette violence «Il l’emparouille et l’endosque contre terre», certes ici la violence est visuelle et bien présente, le lecteur suis les pas des bourreaux et vois comment le conflit prend un sens à la fois violent et incompréhensible, les effets de la guerre sont peut-être différents mais ils n’en sont pas moins impactant.

Serte l’écrivain donne vie à cette violence en utilisant son propre. »