La violence : inhérente à tout acte de résistance ?
Publié le 01/04/2011
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Certains diront qu’employer la non-violence ce n’est pas toujours suffisant et qu’elle a des inconvénients. Lorsqu’un pays est en guerre, les citoyens ne trouvent plus aucune autre solution et donc se regroupent afin de vaincre ensemble « l’ennemi » et cela de manière généralement violente. Par exemple, durant la deuxième guerre mondiale, les groupements résistants ont contribué à la libération de leurs terres alors occupées par les allemands grâce à leurs actions non pacifistes (bombardements de ponts, de quartiers allemands, etc.). Aussi, la non-violence, parfois trop présente dans l’esprit de certaines personnes, retire le concept de la légitime défense. Malcolm X a dit « Je crois que c'est un crime pour quiconque est brutalisé que de continuer à accepter cette brutalité sans faire quelque chose pour se défendre. ».En effet, on ne peut se laisser faire sans rien dire. Si quelqu’un se fait agresser ou tabasser dans la rue doit-il subir les coups et ne pas réagir sous prétexte qu’il n’est pas violent ? Cependant, la violence ne résout parfois pas tous les problèmes. D Par exemple, en 1916, débute à Ahmedabad une grève d’ouvriers du textile, Gandhi décida de jeûner. Ce fut le premier « jeûne à mort » et il le remporta en seulement 3 jours ! Martin Luther King adhère lui aussi à cette idée de non-violence. Il trouve qu’elle est juste et indispensable. Dans son livre «
Pour le sens commun, la violence apparaît comme le caractère de ce qui se manifeste, se produit avec une force brutale et souvent destructrice et la résistance comme une action de résister à une autorité, de s'opposer à ce qu'on n'approuve pas. Faire une grève de la faim, une manifestation dans la rue ou encore distribuer des tracts, c’est résister sans avoir recourt à la violence. Gandhi, essentiellement connu grâce à ce concept de résistance non-violente, a prouvé que ce concept marchait. Cependant, elle ne fonctionne pas toujours. Nous sommes donc amenés à nous poser la question suivante : « La violence est-elle inhérente à tout acte de résistance? ». Dans certains cas, il est certain que la non-violence est insuffisante et qu’utiliser la violence est souvent la meilleure chose à faire.
Cependant, la violence ne résout parfois pas tous les problèmes. De plus, la non violence entraîne souvent la violence.
Je dirai pour terminer que la non-violence entraîne souvent la violence.
D’abord, on constate que la non-violence est souvent suivie de la violence. Effectivement, les membres de Greenpeace s’attachent aux arbres, dévoilent des images chocs pour convaincre le public. Mais lors de leurs interventions, ils en viennent parfois aux mains lorsque les forces de l’ordre entre en jeu. Il utilise donc la non-violence et la violence. Ensuite, ceux qui prônait la non-violence sont souvent mort assassinés pour avoir voulu défendre leurs idéaux comme par exemple Gandhi ou Martin Luther King.
Mon avis à propos de cette question est assez mitigé. Tout dépend du point de vue et du contexte. Contre les autorités il est parfois plus facile d’utiliser la violence. Cependant, Gandhi et Martin Luther King nous on prouver qu’il était tout à fait possible de résister en employant que des techniques non-violentes. Malheureusement, la violence reste toujours très présente dans notre société et la plupart des personnes qui ont essayé de lutter contre celle-ci se sont fait assassinées.
Liens utiles
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- Acte IV, scène 6 : La puissance de cette scène tient à la violence des sentiments de Phèdre et à l'art de Racine.
- Acte II – Scène 5 Vers 670 – 671 - Étudiez la déclaration de Phèdre à Hippolyte en insistant particulièrement sur l'expression de la violence. Soignez l'expression.
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- Un acte de justice et de douceur a souvent plus de pouvoir sur le coeur des hommes que la violence et la barbarie. Le Prince Machiavel, Nicolas. Commentez cette citation.