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Labourage Nivernais de Rosa Bonheur

Publié le 06/04/2011

Extrait du document

 Présentation de l’œuvre

1.      CONTEXTE/THEMES

Contexte historique : La représentation du labeur paysan par le biais de figures grandeur nature, autrefois réservées à la peinture d’histoire, est une des nouveautés du XIXe siècle. Les peintres donnent du monde rural une image plus réaliste, qui tranche avec celle de la paysannerie pittoresque d’autrefois. Mais, dans la France rurale du XIXe siècle, la représentation du paysan est tout autant un enjeu qu’un message. Les paysans s’opposent à l’introduction de plantes nouvelles ; les surplus monétaires sont destinés à l’achat de parcelles et non à la modernisation de l’équipement. Pour cette raison, tout au long du siècle, la mécanisation demeure faible. Quelques progrès, néanmoins, sont réalisés à partir des années 1840.

L’œuvre elle-même : Labourage Nivernais est la peinture maîtresse de Rosa Bonheur. Cette œuvre réaliste entraina un grand succès. En 1848, l’Etat la commande pour le musée de Lyon. Elle est finalement conservée à Paris, au musée du Luxembourg. Elle entra ensuite au Louvre à la mort de cette artiste avant de rejoindre les collections du musée d'Orsay où elle est toujours exposée.

Inspiration : Pour mieux étudier ses sujets, elle n'hésite pas à se rendre sur les foires, à observer directement le travail dans les champs, à fréquenter les abattoirs, où elle en vient même à découper des carcasses afin de perfectionner sa connaissance de l'anatomie animale. Voulant passer le plus inaperçue possible, elle demande l'autorisation de la police de porter des vêtements d'homme en

public.

Réalisme : Le réalisme décrète que tout événement, objet, être, chose ou action est digne d’être un sujet pictural et qu’il doit être rendu de manière véridique.

 

2.      ANALYSE

Huile sur toile à Hauteur : 1,34 m et Largeur : 2,6 m

Datée de 1849, cette scène décrit le premier labour, appelé sombrage, que l'on effectue au début de l'automne et qui ouvre la terre afin de l'aérer pendant l'hiver. Le travail tel que le peintre le représente est rude et fatigant. Le paysan est représenté immergé dans la nature nourricière, non encore dépendant des machines. On y voit dans une plaine joliment vallonnée et fermée par un coteau boisé, deux attelages de bœufs tirant de lourdes charrues et retournant un champ dont on aperçoit les sillons déjà éventrés. Le travail tel que le peintre le représente est rude et fatigant. Le paysan est représenté immergé dans la nature nourricière, non encore dépendant des machines. Le tableau présente l’image d’une France traditionnelle, où l’essentiel du travail est manuel, comme si pour la vie arriérée économiquement était une forme de préservation. Tout l'intérêt se concentre sur l'attelage du premier plan, sur ces bœufs du Charolais-Nivernais dont la robe claire, rousse et blanche, est mise en valeur par la lumière froide et claire qui enveloppe toute la scène. C'est d'abord une scène animalière, dont les héros sont les bœufs eux-mêmes, qui laisse peu de place à l'homme : le bouvier (l’homme qui s’occupe des bœufs) est bien petit sur cette toile. Toile très calme et donc grandeur magnifiée car opposée aux lendemains de révolution. C'est également une reconnaissance de la province, ici le Nivernais, de ses traditions agricoles et de ses paysages à résultat des nombreux voyages à la campagne.

Ainsi, il y aurait, chez Rosa Bonheur, prévalence de l'animal sur l'homme, et, dans un contexte postrévolutionnaire, défense et illustration des valeurs traditionnelles contre celles de la modernité et du progrès. Le tableau présente l’image d’une France traditionnelle, où l’essentiel du travail est manuel, comme si pour la vie arriérée économiquement était une forme de préservation.  

Résultat de tutti : la critique est rapidement très positive. C’est pour ça que l’Etat a décidé de garder l’œuvre à Paris.

Interprétation

Quoi qu’il en soit, les tableaux présentent tous l’image d’une France traditionnelle, où l’essentiel du travail est manuel, comme si pour les chantres de la vie champêtre l’arriération économique était une forme de préservation. En ce sens, la campagne des peintres est archaïque, immuable, à une époque où les techniques nouvelles et les contrecoups du marché national et des évolutions de la ville transforment inéluctablement la vie des ruraux.

 

 

 

 

BIOGRAPHIE

Née le 16mars 1822 à Bordeaux

Morte le 25 mars 1899 à Thorney

Toute sa famille : père freres sœurs sont dans l’art (3 frères dans l’art animalier)

Mere et enfants élèves du père.                                              

Prèmiere femme à recevoir la Légion d’Honneur en 1865

Attitude d’un homme : porte des pantalons, monte à cheval à califourchon, fume des havanes.

Connue en France, Grande-Bretagne et USA, elle fait des voyages. De retour en France, malgré le fait que le style de peinture change, et continue à recevoir des récompenses

-          Élève de son père artiste, elle excelle très tôt dans la peinture.

 SOURCE

http://www.musee-orsay.fr : Directeur de la publication Guy Cogeval.

 

« retournant un champ dont on aperçoit les sillons déjà éventrés.

Le travail tel que le peintre le représente est rudeet fatigant.

Le paysan est représenté immergé dans la nature nourricière, non encore dépendant des machines.

Letableau présente l'image d'une France traditionnelle, où l'essentiel du travail est manuel, comme si pour la viearriérée économiquement était une forme de préservation.Tout l'intérêt se concentre sur l'attelage du premier plan, sur ces bœufs du Charolais-Nivernais dont la robe claire,rousse et blanche, est mise en valeur par la lumière froide et claire qui enveloppe toute la scène.

C'est d'abord unescène animalière, dont les héros sont les bœufs eux-mêmes, qui laisse peu de place à l'homme : le bouvier (l'hommequi s'occupe des bœufs) est bien petit sur cette toile.

Toile très calme et donc grandeur magnifiée car opposée auxlendemains de révolution.

C'est également une reconnaissance de la province, ici le Nivernais, de ses traditionsagricoles et de ses paysages à résultat des nombreux voyages à la campagne. Ainsi, il y aurait, chez Rosa Bonheur, prévalence de l'animal sur l'homme, et, dans un contexte postrévolutionnaire,défense et illustration des valeurs traditionnelles contre celles de la modernité et du progrès.

Le tableau présentel'image d'une France traditionnelle, où l'essentiel du travail est manuel, comme si pour la vie arriéréeéconomiquement était une forme de préservation. Résultat de tutti : la critique est rapidement très positive.

C'est pour ça que l'Etat a décidé de garder l'œuvre àParis. Interprétation Quoi qu'il en soit, les tableaux présentent tous l'image d'une France traditionnelle, où l'essentiel du travail estmanuel, comme si pour les chantres de la vie champêtre l'arriération économique était une forme de préservation.

Ence sens, la campagne des peintres est archaïque, immuable, à une époque où les techniques nouvelles et lescontrecoups du marché national et des évolutions de la ville transforment inéluctablement la vie des ruraux. BIOGRAPHIE Née le 16mars 1822 à Bordeaux Morte le 25 mars 1899 à Thorney Toute sa famille : père freres sœurs sont dans l'art (3 frères dans l'art animalier) Mere et enfants élèves du père.

Prèmiere femme à recevoir la Légion d'Honneur en 1865 Attitude d'un homme : porte des pantalons, monte à cheval à califourchon, fume des havanes. Connue en France, Grande-Bretagne et USA, elle fait des voyages.

De retour en France, malgré le fait que le stylede peinture change, et continue à recevoir des récompenses - Élève de son père artiste, elle excelle très tôt dans la peinture. SOURCE http://www.musee-orsay.fr : Directeur de la publication Guy Cogeval .. »

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