L’ALLIANCE ATLANTIQUE EN QUESTION
Publié le 03/12/2018
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L’ALLIANCE ATLANTIQUE EN QUESTION. Le climat de détente internationale progressivement instauré entre les Deux Grands et la crise de l’Alliance atlantique sont étroitement liés. En effet, puisque la menace d’un affrontement entre les deux blocs, instaurés dans les années cinquante, semble écartée, la France, en tant que puissance moyenne, peut se permettre de développer une politique étrangère autonome. C’est au milieu des années soixante que le général de Gaulle affirme clairement cette volonté d’indépendance. Le retrait des forces françaises des commandements intégrés de l’OTAN marque la rupture. En intervenant au sein des sphères d’influence des Deux Grands, en Amérique latine, au Québec mais aussi en Pologne et en Roumanie, le chef de l’État entend briser l’hégémonie des États-Unis et de l’Union soviétique. Certains ont pu penser que cette politique était une nouvelle version du neutralisme et du non-alignement. Mais pour troublée qu’elle fût, l’Alliance atlantique n’a jamais été rompue et la fin des années soixante est marquée par une normalisation des relations franco-anglo-américaines.
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