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Le caractère héréditaire de l'intelligence

Publié le 22/02/2012

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Burt et Eysenck, dans leur définition, partent du principe que "l'intelligence" est la partie des capacités intellectuelles qui ne s'acquiert pas mais est entièrement innée. Selon ce principe, le test d'intelligence idéal ne devrait donc jamais aboutir à des résultats différents aux divers moments de la vie d'un même individu. De plus, cette définition est totalement indépendante du niveau de culture générale, du niveau d'instruction et de la catégorie sociale. Les quotients intellectuels de personnes ayant une culture générale différente, un niveau d'instruction différent et provenant d'une catégorie sociale différente (ces trois aspects sont d'ailleurs généralement liés) devraient donc être comparables. Mais cette définition pose un problème : elle est utopique car il n'existe pas de test d'intelligence qui corresponde à ces principes. Tous les tests que nous connaissons actuellement fournissent des résultats variables pour un même individu selon l'âge auquel il effectue l'évaluation de son intelligence. Or ces variations reflètent bien une évolution sociale puisque les capacités innées sont immuables. Il n'existe en fait aucun [la]test indépendant du niveau culturel. La définition de Burt et Eysenck n'apporte par ailleurs aucune réponse à la question pourtant controversée de [la]l'hérédité de l'intelligence[le:Erbe.txt]car, en affirmant que l'intelligence est la part innée des capacités intellectuelles, ils ne précisent pas du tout sous quelle forme elle est identifiable, ni quelle proportion elle représente par rapport aux capacités intellectuelles totales d'un individu.

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