Devoir de Philosophie

Le collaborationnisme français

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

Lorsque Jacques Doriot apprend, le 22 juin 1941, que " la Wehrmacht est entrée en Union soviétique ", il accueille avec enthousiasme la nouvelle : « Désormais cette guerre prend tout son sens. Désormais cette guerre est notre guerre. Elle est la suite logique du combat que nous avons commencé (...) il y a cinq ans [contre le communisme]. Cette guerre, notre guerre, nous allons la faire totalement jusqu'à la victoire. » Il réaffirme clairement sa position à la tribune du congrès de son Parti Populaire Français (PPF) qui se tient le même jour à Lyon : « Je vous déclare, pour ma part et au nom de mon Parti, que s'il y a une guerre qui m'est sympathique, c'est bien celle-là (...) et quand je vois la guerre qui s'ouvre aujourd'hui, je me dis que peut-être elle évitera à ce bon peuple de France de la faire dans son propre pays dans quelques mois ou dans quelques années. » Cité d'après Jacques Doriot, L'agonie du communisme, brochure, 1941, p.6 Le collaborationnisme français « De la lutte commune [de la France et de l'Allemagne] naîtra l'esprit commun qui doit présider à la reconstruction de l'Europe. La guerre contre le bolchevisme donne à la France la chance inouïe de se trouver côte à côte avec ses adversaires d'hier. Elle n'a pas le droit de la laisser passer. » Cité d'après Jacques Doriot, Réalités, les Éditions de France, 1941, p.117-119

Liens utiles