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Le Corbeau Voulant Imiter L'Aigle

Publié le 28/09/2010

Extrait du document

 

La fable est un genre littéraire né durant l’Antiquité. La particularité de ce genre est de pouvoir véhiculer une image, une idée, ou une opinion à travers une histoire drôle et légère.

Le Corbeau voulant imiter l’aigle est une fable de Jean de la fontaine qui est extrait de Fables, qui sont douze livres que ce dernier écrivit de1668 à 1693.       

En premier lieu je m’attacherai a montrer comment l’auteur nous fait vivre la tentative raté du corbeau puis le passage de ce corbeau a une position de honte et d’humiliation due a un autre personnage.

 

En effet, des le début du récit l’auteur affiche clairement qu’il y a une différence entre les 2 animaux avec la phrase « Et plus faible de reins, mais non pas moins glouton «. Cette phrase veut aussi nous montrer que le corbeau qui est le plus faible veut malgré tout  suivre les pas de l’aigle en l’imitant. Ainsi  en sachant qu’il est plus faible que l’aigle, le corbeau persiste comme même à faire un choix démesuré. On atteint le paroxysme de son orgueil dans les vers 6 à 8  ou La Fontaine utilise un vocabulaire mélioratif tel que «  le plus gras «, « le plus beau «, « un vrai mouton de sacrifice «, « on l’avait réservé pour la bouche des Dieux « ;pour souligner que parmi tout les moutons, le corbeau avait choisi le plus dodu, le plus gras, le plus gros des moutons. Mais ça détermination lui fait oublier qu’il sera d’autant plus difficile a avoir.                                                                     Après son choix, le corbeau décide de parler à sa proie. Et c’est l’emploie du discourt direct du vers 10 à 12 qui nous le prouve. Ce discours direct sert tout d’abord à valoriser le mouton en complimentant son corps mais implicitement est aussi un avertissement  parce que lorsqu’il dit au vers 12 « tu me serviras de pâture «.

Puis finalement le corbeau se met à l’attaque. Les vers 15 et 16 qui sont une description plus détaillé du mouton apparaissent comme un dur retour a la réalité. En effet le corbeau se rend compte que sa proie est beaucoup plus lourde que ce qu’il n’avait pensé. « Plus lourde qu’un fromage « est une allusion au conte : « Le Corbeau et le Renard « ou le Corbeau s’était fait piégé à cause de sa trop grande fierté. Le Corbeau a partir de se moment la ne contrôle plus la situation. La toison du mouton est ici comparée à la barbe de Polyphème : le géant qui avait capturé Ulysse. Cette image 

 

montre que le mouton est très fort mais aussi qu’il a capturé le Corbeau sans le vouloir (Polyphème avait également capturé Ulysse sans le vouloir).

Maintenant je vais expliquer comment le Corbeau arrive à sa déchéance avec l’irruption du berger.

Au moment ou le Corbeau s’empêtré arrive le Berger qui est le seul personnage humain de l’histoire.

Son arrivée coïncide avec de nombreux verbes d’actions qui montrent que le Corbeau n’est vraiment plus en maitrise de son destin. La phrase déclarative vers 22 nous montre qu’il est arrivé au plus bas, lui créature si fiere se voit confisqué sa liberté et doit désormais amuser les enfants du berger.

 

Au final en utilisant divers procédés,allusions et grâce a la morale. Jean de la Fontaine nous fait comprendre que l’imitation peut être notre pire ennemi et que soit on fait quelque chose a 100% soit on ne le fait pas du tout.On ne peut pas être une moitié de voleur sinon on se fait prendre a la manière du Corbeau.

 

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