Le culte du chef

# Répondre aux questions ;

1/ La personnalisation du régime mussolinien est d’une part suggérée de telle façon à ce que l’on puisse constater que Benito Mussolini est un homme plutôt sérieux qui n’accorde pas énormément d’importance à la plaisanterie. Le « masque viril « nous le prouve bien puisqu’il est représenté de manière à ce qu’il soit assidu. On peut d’autre part l’apercevoir en tant que statut spécialement édifiée pour le 31 mars 1934, jour où il signe un accord secret avec les monarchistes pour l’envoi d’armes et d’argent aux nationalistes en vue du renversement de la république.

On peut parler de conditionnement pour diverses raisons. Dès la première phrase nous remarquons que le chef a une immense place quant à la société puisqu’il est même considéré comme étant « le Pays « (l.1). On peut également dire de lui qu’il est un servi, qu’il se fait servir comme s’il avait été un « roi « (l.5). De plus, il est surnommé « père « (l.10)  par certaines personnes de la population. On peut terminer en disant qu’en plus d’être tout ceci, il est également une « étoile « (l.9), celle qui permet de les faire briller. Le Duce est donc apprécié par la population.

2/ Le culte du chef s’adresse à toute catégorie confondue de la population bien qu’il s’agit avant tout de sensibiliser les jeunes afin qu’ils fassent partie du culte de leur pays respectif. Adolf Hitler pour l’Allemagne, Benito Mussolini pour l’Italie. Sans oublier Joseph Staline pour la Russie. En effet, les chefs veulent recruter le maximum de personnes possibles, mais pas n’importe lesquels. Leur principal objectif est d’engager des jeunes enfants, étant majoritairement des garçons afin d’être affilié à l’armée. De plus, les enfants ne comprennent pas toujours ce qu’il se passe. Ce détail peut éventuellement motiver les chefs à attirer les jeunes enfants.

3/ Les mérites attribués à Mussolini sont diverses. En effet, il a du faire beaucoup pour la population puisque « ses efforts « (l.1) doivent être protégés. De plus, à la troisième ligne nous pouvons également dire qu’il a le mérite de s’être fait et de se faire « servir « (l.3) par des personnes qui le font avec « joie « (l.2). Ce qui est d’autant plus marquant est le fait qu’il s’agit de « la meilleure récompense « (l.4). Il a aussi le mérite de « mener à bien les missions que tu lui as confiée dans le monde « (l.8). Cette citation nous démontre le fait qu’il est sur Terre afin de parvenir à finaliser son projet, avec le soutien et l’aide de la population. Il est comparé à une mère puisqu’à la dixième ligne puisque je cite : « Toi qui nous apprends à vivre «. Il est comparé à une « étoile « (l.10) car il « éclaire notre chemin « (l.11). Il est également comparé à un patron : « tu nous apprends à travailler « (l.11). Il a également le mérite d’avoir appris à « combattre « (l.11). Jusqu’à preuve du contraire il  a toujours eu raison, jamais tort : « jamais trompé. Tu as toujours raison « (l.14).

Quant à Hitler, ses mérites sont presque les mêmes que ceux qu’a Mussolini mais il a l’air d’avoir d’avantage de qualités contrairement à Mussolini. Effectivement, à la septième ligne nous comprenons qu’il leur « a été envoyé par Dieu « : Il s’agit peut-être de leur nouvel ange gardien. Il fait aussi « la grandeur de l’Allemagne « (l.10/11) ce qui ne déplaît pas à la population qui croit en lui. Nous avons aussi droit à quelques une de ses qualités du genre : « il ne fume pas, il ne boit pas, il ne mange pas de viande « (l.13 à 15). Ce qui en revanche nous prouve bien qu’il ne profite pas de la vie est le fait qu’il n’a « même pas de famille « (l.15). Les principaux mérites que peut avoir Hitler sont de « travailler « (l.16) et de « prendre soin de nous toi « (l.17). N’oublions pas le fait que le pronom possessif ici employé parle de la population. Ce qui permet encore de nous dire qu’il a des mérites sont cette envie là de vouloir « changer le monde et établir un ordre nouveau « (l.28/29). Nous pouvons d’ores et déjà nous douter qu’il ne va rien faire de bien, puisque sa façon d’être va engendrer une guerre, mondiale.

4/ Ce qui montre la nature religieuse du culte du chef est le fait que lorsqu’on parle du chef, on se réfère presque toujours à la religion. En effet, Staline par exemple, étant l’un des principaux chefs, dans le deuxième document, se retrouve célèbre puisque tout le monde parle de lui, son prénom se lit sur toutes les lèvres des gens, et son effigie se retrouve partout. Cela permet de nous démontrer à quel point un chef est référé à Dieu. De plus, il peut également être comparé à Dieu puisqu’il est partout où l’on va. Il s’agit de la même chose pour Hitler puisque la population toute entière est heureuse d’avoir cet être vivant sur Terre. Il est un peu considéré comme un ange gardien et a l’air d’être parfait, tout comme Mussolini dans le huitième document. Lui est considéré comme un roi, il peut recevoir ce qu’il veut. Il obtient tout ce qu’il veut et a tout appris à la population. Il a pris la place d’une mère dans une famille. Enfin, ce qui est également marquant est cette manière là de parler du chef. C’est une personne comme les autres. A croire que pour la population de ces pays non.

5/ L’autre personnage qui figure à côté de Staline s’intitule Lénine, mort le 21 janvier 1924. C’est Staline qui le succède après sa mort.

Sa représentation est aussi grande que celle de Staline car il était autant important que Staline lorsqu’il vivait encore. Etre affiché en grand tout comme Staline l’a été lors de la grande parade de la jeunesse sur la place Rouge le 13 juillet 1935 nous montre que même onze années après la mort de Lénine, personne ne l’a oublié. Ce qui a été fait ce jour-là est une sorte d’hommage. Il s’agit également de prouver au monde entier que la Russie est un pays comportant un passé. C'est-à-dire le fait que ce pays est fort suite au règne de Lénine bien avant celui de Staline. Enfin, nous comprenons aussi que le parti communiste n’est pas que du grâce à Staline.

6/ Les moyens employés pour diffuser le culte du chef sont multiples. En effet, il y a tout d’abord les nombreuses parades qui permettaient aux chefs de plus facilement se faire connaitre mais également d’avoir d’avantage de pouvoirs. De plus, il y a les discours. Ceux-ci étaient mis en place afin que le chef pouvait parler face à la population, toujours là pour lui. On peut pratiquement être certain que la population soutenait le chef et qu’elle croyait en toutes les paroles qu’il prononçait. Les discours avaient également comme but le fait de prononcer des beaux discours, non pensés. Mais les gens devaient croire en lui, c’était obligatoire. Les gens agissaient d’après ce qu’il disait au micro et applaudissaient comme s’ils étaient naïfs. Enfin, l’autre moyen très tendance dans les années 1930 concernait les affiches. Celles-ci faisaient croire à la population que le bonheur existait, que faire partie d’un culte était bien. Or c’est faux, il s’agissait plus de la propagande qu’autre chose. Nous pouvons conclure en disant qu’il y avait bien assez de moyens afin que le chef puisse se faire comprendre.

UHLERICH                                                                                                            1°L

Jordan        

# Rédiger une réponse organisée ;

Un régime totalitaire est à l'origine, un terme employé pour désigner d'une manière plus spécifique les régimes instaurés par Adolf Hitler en Allemagne et par Joseph Staline en URSS. Un régime totalitaire tente  de dominer complètement des aspects de la vie sociale et privée. Un régime totalitaire peut également avoir comme but d’établir des mécanismes d’encadrement s’appuyant sur la suspicion, la dénonciation et la délation. Cela peut aller très loin, il n’y a pas de limites fixes.                                     Comment la figure du chef est-elle mise en valeur dans les régimes dits totalitaires ?!                                

Dans un premier temps, nous verrons qu’un régime totalitaire n’a aucune limite. Puis dans un second temps, nous analyserons le cas des chefs quant à leur mise en valeur dans les régimes. Enfin, nous nous intéresserons de plus près aux pratiques que peut avoir des régimes totalitaires.

Rares sont les régimes totalitaires ayant des limites.       C’est la raison pour laquelle nous allons vous le démontrer.                                                                                              En effet, un régime totalitaire peut passer du statut de simple dictature à un régime autoritaire. Le principal but d’un régime est de dominer en transformant radicalement l'ordre politique, culturel et économique existant en fonction d'une idéologie homogène et unifiée autour de quelques principes. La prétention de ce genre de régime est souvent de construire un « homme nouveau « basé sur une vie différente qu’il pouvait avoir dans le passé.                                                                                     De plus, un régime politique est dit totalitaire lorsqu'il exerce son emprise sur l'ensemble des activités des citoyens et qu'il abolit, ou tente d'abolir toute notion de vie privée. Son contraire porte sur le régime pluraliste. Celui-ci ne comporte aucune limite puisqu’il y a garantie quant au fait que les individus ont droit à un espace privé.                  Enfin, tous les régimes étant totalitaires doivent être autoritaires. Il ne faut tout de même pas négliger le fait que les régimes autoritaires ne sont pas forcément des régimes totalitaires.

         Un régime totalitaire doit obligatoirement être dirigé par un chef. C’est lui qui fixe les règles de vie ainsi que les limites. Le chef est donc par déduction celui qui doit gouverner son pays. Or il n’y a aucune limite.

En effet, le chef décide de tout. Il a le droit de faire tuer des gens, ou bien même de choisir quelles races sont supérieures par exemple comme l’a fait Adolf Hitler durant son règne. Il fait preuve de racisme et est donc moins bien vu.

Pourtant, en règle générale, un chef ne doit en aucun cas nous montrer cette face là de sa personnalité. Le chef doit avoir une bonne apparence afin que la population puisse le juger au mieux. Il doit paraître gentil, mais surtout correct. Il doit également être respectueux envers les gens qu’il côtoie. Son image ne doit pas être salie et doit être au top de sa forme à n’importe quel moment.

Ce qui est d’autant plus décevant est si le chef ne respecte rien de tout ce qu’il dit. Une promesse soit on la tient, soit on en fait pas.

De plus, le chef a le droit d’être en-haut de l’affiche, d’avoir des statuts qui lui sont dédiées. Il a beaucoup d’avantages. Il n’est pas à plaindre.

Enfin, le fait que le chef a droit à tous ses privilèges est du au fait qu’il est aimé par une nation entière, sans exception.

Les régimes totalitaires sont également connus pour avoir des pratiques. Celles-ci sont dirigées par les chefs des trois régimes.

En effet, l’État doit être aboli mais pas seulement puisqu’il gouverne par la violence. Les ennemis du régime sont soit arrêtés, soit emprisonnés dans des camps. Il s’agit d’un camp d’internement en Italie et un camp de concentration respectif pour l’Allemagne et l’URSS.

De plus, la population a pour habitude d’être très mobilisée dans le but d’organiser des manifestations quasi-religieuses pour rendre un culte au chef.

Enfin, l’idéologie dominante est omniprésente. L’Italie est fasciste, l’Allemagne est nazie et la Russie est stalinienne. Tous trois nient la liberté humaine, condamnent le libéralisme, rejettent la démocratie et prétendent créer un homme nouveau.

Nous pouvons donc conclure en disant que le chef est mis en valeur de façon positive, et dans tous les domaines.