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LE DROIT MUSULMAN

Publié le 12/02/2013

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« Le droit musulman est un système de devoirs comprenant des obligations rituelles, morales et légales, mises sur le même plan, toutes soumises à l'autorité du même impératif religieux « le juriste Jean-Paul Payre. Le droit musulman est le droit qui régit les adeptes de la religion islamique. Le mot musulman vient lui-même du mot islam qui signifie soumission à dieu qui a parfait la religion des hommes en révélant à Mohammed le coran.L'islam représente aujourd'hui une partie importante de l'humanité partout il présente en groupements fortement organisés est concentrés dans certains pays ils forment l'immense majorité de la population dont toutes les démocraties ils constituent d'importante minorité comme la France.L'ordre légal en islam repose sur le Coran qui est une révélation sur l'exemple du prophète Mohammed a indiqué par les hadiths qui représentent le commentaire de la révélation. L'ensemble des hadiths constituent la Sunna de la réunion de deux prescriptions de la sounna et le Coran forme la loi « charià « (« loi divine «) les sources légales originelles. Lorsque ces deux premières sources se révéleront insuffisantes, la création législative s'impose sur le fondement de la révélation et son commentaire, de sources dérivées de la charià font alors leur apparition : « ijmaâ « (consensus des savants) assentiment de communauté et «qiyas « ou déductions analogiques.Une jurisprudence diverse s'est développé selon les régions, en fonction de quatre écoles juridiques ( HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Madhhab" \o "Madhhab" madhhab) principales pour le sunnisme, et deux autres pour le chiisme. L'élaboration du fikh (science du droit) élaboré dans le cadre de ces écoles a, en théorie et pour l'essentiel, pris fin au Xe siècle, avec la fermeture de la « porte de l'interprétation ( HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Ijtih%C3%A2d" \o "Ijtihâd" ijtihâd) «, ce qui explique le caractère archaïque et désuet de nombre de ses institutions[4]. Toutefois, nombre de juristes ont continué par la suite à réfléchir sur le droit musulman, et à poursuivre l'effort de leur prédécesseurs[4].La colonisation a réduit l'étendue du droit musulman principalement au statut personnel (droit du mariage, etc.). Des efforts de modernisation ont été faits, dans certains pays (Turquie, Égypte, Tunisie, Maroc, etc.) au XXe siècle. Le droit pénal musulman a été délaissé par les juridictions d'États de tradition musulmane, bien que le poids de l'islamisme contemporain ait conduit certains États à le réhabiliter partiellement (Libye en 1972-1974, Pakistan en avril 1979, Iran en 1979, Soudan au début des années 1980, Koweït dans les années 1980, et Égypte après le référendum de mai 1980[5]). Dans les autres domaines juridiques (droit constitutionnel, droit public, etc.), les réformes au XIXe siècle et au XXe siècle ont conduits à une occidentalisation croissante du droit. Celle-ci n'empêche pas un certain nombre de systèmes juridiques nationaux de faire allusion aux principes du droit musulman dans leurs Constitutions (Maroc, Tunisie, Algérie, Mauritanie, Yémen, Iran, Pakistan, Soudan et Égypte [4]). Enfin, l'Organisation de la conférence islamique a signé en 1990 la Déclaration des droits de l'homme en islam. En dehors des sources légales sounna et charià il existe deux sources spontanées : la coutume et la jurisprudence. 1 Les sources légales et originelles Le coran et la Sunna Le Coran (arabe : ?????? ; al Qur'?n, « récitation «) est le livre sacré de l'islam. 1er ouvrage écrit en arabe.Le Coran regrouperait les paroles que Dieu révélées au prophète et messager de l'islam Mahomet) par l'archange Gabriel. Cette révélation s'étendrait 23 ans. Le Coran est parfois appelé al-kitâb (le livre) ou adh-dhikr (le rappel). Les musulmans le considèrent comme une manifestation d'un attribut divin, le kalâm (la parole), qui représenterait la capacité de Dieu (Allah en langue arabe) à transmettre à ses prophètes certaines informations relatives au Tawhid, proclamation de l'unicité divine et message central du Coran, au bien et au mal, à la vie et à la mort, au paradis et à l'enfer, ainsi qu'aux lois fixant les limites entre le licite et l'illicite. Il detient pour eux une vocation universelle. Sunna signifie « cheminement « ou « pratique(s) «. Dans le coran, le terme sunna est employé pour désigner « loi immuable « de Dieu sous l'expression sunna Allah (qui signifie « règles de Dieu «. La sunna selon le coran, englobe les règles « ou lois « de Dieu qui ont été prescrites à tous les prophètes y compris le prophète Mahomet. Une des caractéristiques de cette sunna est que : elle appartient exclusivement à Dieu ; elle n'est pas interchangeable avec une quelconque autre loi ; elle n'est pas transférable à un tiers ni même à un prophète ; elle est unique et immuable à tous les humains et tous les êtres. Il désigne le comportement que le Prophète de l'islam a eu durant sa vie. La sunna selon les hadiths englobe tout l'enseignement du prophète en particulier : ses dires ; ses actes ; ses approbations explicites ou implicites; ses qualités morales personnelles (selon certains savants du hadith comme Boukhari ou Muslim) ; ses désapprobations ; ses délaissements de certains actes. La sunna, selon les hadith, est une source législative de l'islam associée aux règles législatives du Coran. ijmaâ ou consentement de la communauté L'"Ijma" est l'accord commun des savants sur un point de la jurisprudence islamique qui ne se trouve ni dans le Coran, ni dans la Sunnah, mais qui est basé sur l'un d'eux (dans le sens où l'accord ne contredit pas l'un d'eux). c)La déduction analogique ou kiasseA défaut de trois premières sources de droits (Coran, sounna, ijmaâ) il faut faire appel au raisonnement analogique ou kiasse, ce dernier est une méthode par laquelle les règles posées par un texte (verset, hadiths se, solution d'ijmaâ) ne sont pas commandées par la raison, l'analogique est une combinaison de la révélation avec la raison humaine ces éléments constitutifs sont : les textes qui servent de termes de comparaison la question à résoudre le trait d'union entre les deux questions ou situations la raison des textes édictés (îlla) raison qui se trouve identiquement dans la situation juridique à résoudre créant ainsi l'analogique entre les deux cas. L'extension analogique de la solution du cas tranché ou cas soumis. Conclusion : kiasse et ijmaâ se sont donc deux sources dérivées du Coran et de la sounna, l'organe de ce drame est le moujtahide, théologien juriste, réunissant certain qualités qui lui confèrent l'ijtihade ou pouvoir de créer avait destiné à devenir une norme juridique, autrement dit, l'ijtihade est l'action de tendre toutes les forces de son esprit jusqu'à leur extrême limite enfin de pénétrer de sens estime de la charià pour épuiser la applicable au cas concret à résoudre. 2) Caractère et spécificités du droit musulman a) la coutume de la jouer un rôle important dans l'élaboration de norme juridiques de la charià( représente diverses normes doctrinales, sociales, culturelles, et relationnelles édictées par la « Révélation «)., la sounna en effet pour une grande part une rédaction de l'habitude en vigueur à l'époque du prophète et ijmaâ une régularisation des pratiques de provenance diverse, de rôle et l'importance de la coutume ont fait l'objet d'importantes controverses si, suivant certains jurisconsultes musulmans la règlent posée par la coutume à la même valeur que celle qui peut résulter des textes sacrés. D'autres ne l'admettent qu'en cas de nécessité absolue.la jurisprudence La jurisprudence joue un rôle important dans la formation du droit musulman ce qui est démontré par la littérature juridique qui est parvenue à travers des ouvrages de pratiques judiciaires (recueille d'Actes juridiques, recueille des « fataouis « consultations juridiques) la jurisprudence musulmane doit obéir à certaines règles :-il faut que toutes solutions jurisprudentielles se rattachent en opinion de juristes qualifiés.-il faut qu'elle soit inspirée par l'intérêt général.b) Droit musulman un droit révélé-la particularité majeure du droit musulman est qu'il est conçu à partir de données révélées et non de base simplement humaine, la révélation et l'action de Dieu faisant connaître aux hommes par l'intermédiaire de son prophètes mohamed déshérité que notre raison ne saurait découvrir, des conséquences des caractères révélés sont multiples et d'une importance considérable, c'est son fondement religieux qui permet expliquer son aspect contraignant et le caractère de ces règles, normalement impérative puisqu'elles sont issues de commandement de Dieu, c'est également se fondement qui explique l'inimitabilité du Coran, c'est-à-dire que les hommes sont totalement incapables de produire un texte semblable au Coran.Droit musulman droit doctrinal :-Se caractère n'est pas en contradiction avec le premier, en effet c'est la doctrine qui a fixé la signification exacte du texte du Coran et la portée réelle des règles qui pouvaient y être contenues, c'est également la doctrine tient définit autorité des traditions constitutives de la sounna en terminant celle qui devait être retenue, c'est également la doctrine qui es à la base de l'ijtihade et qui a donc élaboré les règles de l'ijmaâ et du kiasse.c) Droit musulman droit immuable et général :le caractère immuable veut dire que les préceptes de l'islam demeurent à jamais, ils sont applicables en tout lieu et à toute époque, le caractère général veut dire que le droit musulman s'applique à tout le monde sans distinction et également qui l'entend couvrir la totalité des actes et des relations humaines.Droit musulman monde droit cherchant la faciliter :la nature réaliste du Coran comme la sounna est dominée par une tendance fondamentale, volonté de Dieu, fréquemment affirmée de rendre les choses plus faciles pour les hommes.Voici quelques citations du Coran illustrant cette tendance :

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