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Le monde comme il va de Voltaire : Lecture analytique

Publié le 27/06/2011

Extrait du document

voltaire

« Le monde comme il va »

de Voltaire

extrait 1

 

 

 

 

I -

            Ce passage introduit le commencement du conte, où Voltaire fait passer certaines de ses idées, tel qu'ici la satire de la guerre.

Il est question des génies, personnes veillant à la destinée de l'univers, et on parle en particulier d'Ituriel (vérifier l'orthographe !). Et celui-ci confit une mission à Babouc. Babouc l'appelle « Ange », donc il lui parle avec respect « seigneur »

On peut constater également que Voltaire ne veut pas avoir affaire à la vie courante, il veut dépayser ses lecteurs. Ses aventures ne se passent pas en France, ni en Europe mais dans des pays plus loin. Ici plusieurs éléments nous indiquent que nous sommes en Asie : « Le département de la haute Asie », « le rivage des Oscs » (Vérifier ortho ! ), la ville de Persepolis », « les Perses ».

Voltaire parle donc des cités et des habitants.

Ils est évident qu'il fait une satire masquée, car il avait peur de la censure et des représailles du roi.

            Donc en décrivant les persécutions à Persepolis, c'était peut être transparent, mais Voltaire ne pouvait donc pas être accusé.

Il est évident que le pays qu'il décrit avec ses villes, n'est autre que l'image de la France et de sa capitale.

            On peut remarquer que Voltaire, pour écrire ses ouvrages, il a fait des recherches et il s'inspire de passage de l'ancien testament, et notamment pour faire parler Ituriel (le Christ)

Ce début ressemble donc a à un conte certes, mais aussi à des passages de l'ancien testament dont il s'est inspiré.

            Babouc à une mission très importante, il doit aller observer Persepolis, et Ituriel se basera sur son rapport pour savoir qu'elle décision prendre. S'il faut détruire la ville ou non.

Il ne songe pas à refuses la mission, mais il est anxieux car il ne connait pas la Perse. Cela sera à son avantage : « tu ne seras point partial »

D'autre part, Babouc est intelligent : « tu as reçu du ciel le discernement » et de plus il est fidèle : «  le don d'inspirer la confiance »

 

Il faut toutefois savoir que les Perses et Scythes (vérifier ortho !) sont des ennemis jurés.

 

 

II -

            Le premier spectacle qui s'offre aux yeux de Babouc, qui est en même temps la satire, est la guerre.

Si Voltaire critique la guerre, c'est d'une part qu'il a vécu une périodes remplis de guerre, et d'autres parts c'est parce qu'il s'est aperçut des malheurs que provoquait celle-ci chez les soldats et chez les civils.

 

            Babouc pour savoir ce qui se traîne, il interroge d'abord le soldat et en vient successivement jusqu'aux généraux. Il s'aperçoit que personne ne connait la cause de cette guerre.

            Il commence par un soldat qui était « écarté. Babouc s'aperçoit que les soldats ne se battent pas par sentiment patriotique, mais uniquement parce qu'on les paye. => ce sont des mercenaires qui iraient bien combattre dans le camp adverse pour plus d'argent. « Ce n'est pas mon affaire, mon métier est de tuer pour gagner ma vie »

Babouc va donc interroger un chef, après avoir récompensé le soldat.

 

            Le capitaine n'en sait pas d'avantage, mais il est un peu plus précis. Et il lui semble normal de n'en rien savoir.

Il est là pour la même raison que les soldats : il a été obligé de venir « Je vais chercher la fortune, selon notre coutume, ou la mort ».

            La grosse différence est que le soldat est peu payé alors que le capitaine qui a des avantages.

Ici Voltaire cherche à souligner l'injustice.

Le capitaine est ironique : « ce beau sujet? » , « je n'ai rien à faire »

Le mot « s'égorge » montre la violence de la guerre, mais aussi l'hypocrisie du capitaine qui n'est certainement pas en première ligne.

Babouc va se renseigner de la cause auprès des généraux, les chefs suprêmes, selon les conseils du capitaine.

 

 

III –

            Le mot « s'étonne » signifiait être frappé d'un coup de tonnerre. La conversation du général est un monologue car Babouc n'intervient pas. Les généraux ont conscience que la guerre est inutile et que le prétexte est désolant, futile : une querelle entre deux personnages.

            Le nombre de morts est important, la guerre est dévastatrice.

« Les meurtres, les incendies, les ruines, les dévastations se multiplient. L'univers souffre l'acharnement continue » (à vérifier la citation...)

 

 

Bilan : La satire de la guerre d'après le début de « le monde comme il va ».

  • futilité des causes du conflit.
  • Ignorance où sont les combattant et même de certains de leurs chefs de ce qui les oblige à se battre
  • pouvoir de décision des ministres et des généraux, c'est à dire de ceux qui sont aux premières places
  • corruption des soldats par l'argent : ce sont des mercenaires qui se battent pour gagner leur vie, et non par patriotisme.
  • Conséquences de la guerre :
  • sur les soldats (massacre, blessures)

sur les civils et leurs biens (pillages, victimes, pays ruinés, …)

  • injustice …; (j'arrive pas à traduire la prof..) : soldat, capitaine
  • satyre de la guerre

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