Devoir de Philosophie

Le mot "table" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 12/08/2010

Extrait du document

descartes

Règles pour la direction de l'esprit, Règle seizième.

 Il faut dresser une table pour y écrire les termes de la question, telle qu'elle aura été proposée la première fois ;

  ABREGE DE LA MUSIQUE, des consonnances.

Où il faut remarquer qu'il ne résulte qu'une consonance de la première division, deux de la seconde, trois de la troisième, et ainsi du reste, comme on peut voir en cette table (fig.

  ABREGE DE LA MUSIQUE, De la manière de composer, et des modes.

 Il a fait aussi des tables générales, où il explique quelles consonances doivent s'entre-suivre dans toute la chanson ;

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS SECOND, DE LA REFRACTION.

 et que vous considériez que, comme une balle perd davantage de son agitation, en donnant contre un corps mou, que contre un qui est dur, et qu'elle roule moins aisément sur un tapis, que sur une table toute nue, ainsi l'action de cette matière subtile peut beaucoup plus être empêchée par les parties de l'air, qui, étant comme molles et mal jointes, ne lui font pas beaucoup de résistance, que par celles de l'eau, qui lui en font davantage ;

  LES METEORES, DISCOURS TROISIEME, Du sel.

 et comment il s'y forme en petits grains qui ont une figure carrée, presque semblable à celle d'un diamant taillé en table, excepté que la plus large de leurs faces est un peu creusée.

 de là vient que s'arrangeant ainsi plusieurs centaines toutes ensemble, elles forment premièrement une petite table qui au jugement de la vue paraît très carrée, et qui est comme la base du grain de sel qui commence à se former.

 mais qu'y en venant d'autres qui s'y joignent en travers, comme vers O, celles ci aident aux autres des bords à s'abaisser presque autant que celles du milieu, et en telle sorte que la petite table carrée qui sert de base à un grain de sel, se formant ordinairement de plusieurs centaines jointes ensemble, ne peut paraître à l'oeil que toute plate, encore qu'elle soit toujours tant soit peu courbée.

 Or à mesure que cette table s'agrandit, elle s'abaisse de plus en plus, mais si lentement, qu'elle fait plier sous soi la superficie de l'eau sans la rompre.

 Ce qui fait qu'elles y forment derechef une table carrée qui s'abaisse en même façon peu à peu.

 Puis les parties du sel qui viennent vers elle, peuvent encore passer par dessus, et y former une troisième table.

 Mais il est à remarquer que les parties du sel qui forment la deuxième de ces tables, ne roulent pas si aisément sur la première que celles qui ont formé cette première roulaient sur l'eau, car elles n'y trouvent pas une superficie du tout si unie, ni qui les laisse couler si librement :

 d'où vient que souvent elles ne roulent point jusques au milieu qui par ce moyen demeurant vide, cette seconde table ne s'abaisse pas si tôt à proportion qu'avait fait la première ;

 et derechef le milieu de celle ci demeurant vide elle devient un peu plus grande que la seconde, et ainsi de suite, jusques à ce que le grain entier qui se compose d'un grand nombre de telles petites tables posées l'une sur l'autre, soit achevé c'est-à-dire, jusques à ce que touchant aux bords des autres grains voisins, il ne puisse devenir plus large.

 Pour ce qui est de la grandeur de la première table qui lui sert de base, elle dépend du degré de chaleur qui agite l'eau pendant qu'elle se forme.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 174.

Mais ce mouvement des parties cannelées ne semble pas s'accorder si bien avec une autre propriété de l'aimant, qui est de pouvoir soutenir en l'air une petite pirouette de fer pendant qu'elle tourne (soit qu'elle tourne à droite, soit à gauche), et de n'empêcher point qu'elle continue à se mouvoir étant suspendue à l'aimant plus longtemps qu'elle ne ferait étant appuyée sur une table.

 Et parce que, pendant qu'elle est ainsi suspendue, il y a toujours quelque peu d'espace entre elle et l'aimant, son attouchement l'arrête bien moins que ne fait celui d'une table quand elle est appuyée dessus et qu'elle la presse par sa pesanteur.

  Correspondance, année 1632, AU R. P. MERSENNE, Avril 1632. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 10 mai 1632.).

 après cela, qu'il y ajoutât les observations des Comètes, mettant une petite table du cours de chacune, ainsi que Tycho a fait de trois ou quatre qu'il a observées ;

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 15 décembre 1638.

Je n'ai rien dit sur Galilée de ses portées de canon qu'il réduit en tables, à cause qu'après avoir désapprouvé toutes les raisons sur lesquelles il les fonde, il m'a semblé qu'elles ne valaient pas seulement le parler.

  Correspondance, année 1645, A UN SEIGNEUR (NEWCASTLE), octobre 1645.

 Mais pour savoir ce qui meut ainsi ces nerfs, je remarque que, tout de même qu'il vient de l'eau à la bouche, lorsqu'on a bon appétit, et qu'on voit les viandes sur table, il en vient aussi ordinairement grande quantité dans l'estomac, où elle est portée par les artères, parce que celles de leurs extrémités qui se vont rendre vers là, ont des ouvertures si étroites et de telle figure, qu'elles donnent bien passage à cette liqueur, mais non point aux autres parties du sang.

  Correspondance, année 1646, A UN SEIGNEUR. (NEWCASTLE), 23 novembre 1646.

 c'est l'activité du premier élément, avec la disproportion qui est entre ses parties et celles de l'air ou des autres corps, qui fait que ses petites gouttes se relèvent plus en rond sur une table, que celles de l'eau ;

descartes

« n'empêcher point qu'elle continue à se mouvoir étant suspendue à l'aimant plus longtemps qu'elle ne ferait étant appuyée sur unetable. Et parce que, pendant qu'elle est ainsi suspendue, il y a toujours quelque peu d'espace entre elle et l'aimant, son attouchementl'arrête bien moins que ne fait celui d'une table quand elle est appuyée dessus et qu'elle la presse par sa pesanteur. Correspondance, année 1632, AU R.

P.

MERSENNE, Avril 1632.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 10 mai 1632.). après cela, qu'il y ajoutât les observations des Comètes, mettant une petite table du cours de chacune, ainsi que Tycho a fait detrois ou quatre qu'il a observées ; Correspondance, année 1638, AU R.

P.

MERSENNE, 15 décembre 1638. Je n'ai rien dit sur Galilée de ses portées de canon qu'il réduit en tables, à cause qu'après avoir désapprouvé toutes les raisons surlesquelles il les fonde, il m'a semblé qu'elles ne valaient pas seulement le parler. Correspondance, année 1645, A UN SEIGNEUR (NEWCASTLE), octobre 1645. Mais pour savoir ce qui meut ainsi ces nerfs, je remarque que, tout de même qu'il vient de l'eau à la bouche, lorsqu'on a bonappétit, et qu'on voit les viandes sur table, il en vient aussi ordinairement grande quantité dans l'estomac, où elle est portée par lesartères, parce que celles de leurs extrémités qui se vont rendre vers là, ont des ouvertures si étroites et de telle figure, qu'ellesdonnent bien passage à cette liqueur, mais non point aux autres parties du sang. Correspondance, année 1646, A UN SEIGNEUR.

(NEWCASTLE), 23 novembre 1646. c'est l'activité du premier élément, avec la disproportion qui est entre ses parties et celles de l'air ou des autres corps, qui fait queses petites gouttes se relèvent plus en rond sur une table, que celles de l'eau ;. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles