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Le parti pris des choses - Les escargots

Publié le 29/05/2012

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Le parti pris des choses

Dans ce livre de Francis Ponge on y trouve la description de plusieurs objets comme l’indique le titre de cet ouvrage « Le parti pris des choses » mais dans ce passage il ne parle pas de choses mais d’escargots en général et au pluriel. Ponge les décrit en les comparant  et les associant au genre humain. Il parle de leur mode de vie, leur vision du monde et leur rapport avec la terre. Dans ce poème en prose, nous découvrons  ces mollusques moins connu grâce aux descriptions très détaillées et des personnifications.

Au début du texte Ponge met en avant le lien entre les escargots et leurs environnements. On apprend que les escargots vivent avec la terre, la mange et la traverse. Puis on nous explique comment sa coquille le suit partout et qu’il se sent vulnérable lorsqu’il en sort car il dévoile sa nudité mais quand il se pressent un danger, il s’y cache et s’y protège. Et sa coque bien que gênante, il s’en accommode car c’est  une protection dont peu d’animaux dispose. Ensuite il parle de la bave des limaçons,  la trace de la vie, la marque de son passage dans ce monde de grand. Les gastéropodes sont d’après Ponge en harmonie parfaite avec la nature. Il utilise sa lenteur comme un atout pour profiter de la vie et lui permet d’être noble et majestueux. Puis Ponge va s’intéresser aux sauts d’humeurs de ces petites créatures. Comment la colère se manifeste –elle chez eux ? Il suppose que c’est par une sécrétion plus floculente et plus rapide que d’habitude.

Et pour finir les derniers paragraphes sont plus philosophiques et incitent à la réflexion. Nous parlant des liens entre les êtres humains et les escargots, Ponge nous donne une petite leçon de sagesse.

En conclusion et de manières plus personnelles, je pensais souvent que les escargots étaient des êtres presque misérables, visqueux et répugnants mais à travers ce poème mon dégout c’est peu à peu changer en admiration, car ces petites choses avec une coquille sur le dos, cherchent juste à laisser une trace de leurs passages, qu’on ne les oublie pas, un peu comme nous  et cette bave gluante prend soudain un aspect spirituel et sage. Et ces mollusques sont des très bons exemples de cette phrase qui dit «  il faut s’accepter tel qu’on est. »

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