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le peuple a t il toujours raison?

Publié le 21/03/2011

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Le peuple a-t-il toujours raison ?

Devoir de Philosophie Tle S – 15/20

RESUME :

Introduction : analyse des termes du sujet et pose de la problématique

I. Comment se forme le jugement d'un peuple ?

a. Qui compose le peuple ? Y a-t-il un peuple UN ?

b. Le peuple peut-il s'exprimer en tant que UN indivisible face à la multitude d'individus qui le compose ?

c. Les critères d'objectivité du peuple pour avoir raison : Sur quoi le peuple se fonde-t-il pour exercer sa souveraineté ?

II. La notion de « toujours » est-elle applicable à un peuple ?

d. La force des opinions au sein d'un peuple

e. Les influences subies par le peuple

f. L'esprit critique du peuple

Conclusion

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Intro

Nous allons nous demander si le peuple a toujours raison. Cette question nous amène tout d'abord à nous intéresser au fondement d'un système politique en particulier : la Démocratie, forme de gouvernement dans lequel le peuple détient le pouvoir (comme le prouve l'étymologie du terme : demos = peuple et cratos = pouvoir). Dans ce cas, le peuple est assimilé à l'ensemble des citoyens d'un Etat. Or, dans un ensemble de citoyens, il y a plusieurs groupes ou associations de gens qui ne partagent pas nécessairement les mêmes idées. Le suffrage universel fait que le nombre peut parfois l'emporter sur la justice. Le second problème soulevé par ce sujet est celui de la Raison. Cette notion peut prendre plusieurs sens. Elle peut signifier soit la capacité de distinguer le Bien du Mal soit celle de connaître la vérité. Son jugement doit être le plus objectif possible. Or, le peuple peut il garantir de son impartialité totale, de son objectivité la plus complète ? Enfin, cette question porte également sur l'éternité de cette raison : le peuple a-t-il et aura-t-il toujours raison, sans aucune faille ni erreur ? Le peuple dispose-t-il du savoir nécessaire pour avoir cette raison ? Quel est le rôle de l'opinion ?

Tout cela nous conduira donc à nous demander si la démocratie est juste et si elle a des bases solides, à savoir si l'on peut vraiment faire confiance au peuple.

Intro I

Dans une démocratie, le peuple est souverain. Il détient le pouvoir de décider. Mais de qui est il constitué ?

I/ A

Un peuple est constitué d'un ensemble de personnes qui se décident à mettre en commun leur volonté, leurs idées, leurs pouvoirs. C'est une somme de forces qui devrait l'emporter sur toutes les résistances. Pour cela, il faut avant tout que le peuple soit uni. Or, un peuple ne rassemble pas nécessairement des gens partageant la même culture, la même religion, la même langue et qui, pourtant, doivent agir ensemble. En effet, un peuple n'est pas une nation (composée de gens partageant la même culture). Un Etat peut rassembler des personnes de cultures très diverses. C'est le cas des Etats-Unis par exemple. Un Peuple est donc par définition varié. Chaque membre de celui-ci agit pour son bien, dans son intérêt or tous les hommes d'une même Etat ont plus ou moins les mêmes besoins et les mêmes désirs donc le peuple devrait pouvoir s'autogérer de façon positive.

La démocratie est un gouvernement fondé sur le Peuple. Sans lui, il s'effondre. Rien ni personne ne devrait pouvoir l'arrêter ou le contraindre à sa propre pensée. Il est souverain. Ce régime fut instauré dans la Grèce antique, au sein de la cité d'Athènes, cité la plus puissante de l'Histoire grecque. D'ailleurs, nous pouvons remarquer que les régimes démocratiques sont certainement ceux qui ont le plus évolué et servi l'Histoire. En effet, les régimes totalitaires tels celui d'Hitler au XXème siècle ou bien les régimes monarchiques tel celui de Louis XVI en France n'ont abouti qu'à des fins destructrices pour l'humanité : guerre, extermination, révolution. Ces régimes ont toujours fini par être renversés par un peuple qui ne voulait pas laisser le pouvoir aux mains d'un homme qui ne cherchait pas leur bien. Donc un peuple, dans une démocratie, prend ou bien accepte le pouvoir de diriger.

En outre, de nos jours, tous les membres d'un peuple ont accès à ce droit. Effet, dans la démocratie athénienne, seuls les hommes originaires de la cité pouvaient se rendre aux assemblées politiques. Les femmes, les métèques, les esclaves et les enfants en étaient exclus. Petit à petit, les mentalités ont évolué et le statut de ces catégories de personnes a changé. Aujourd'hui, le pouvoir politique semble donc être aux mains d'une grande majorité de la population. Le peuple, assimilé à l'ensemble des citoyens d'un Etat, s'est élargi mais il n'est pas encore représentatif de toute la société (les enfants, pour leur manque de compétences et de connaissances politiques sont souvent exclus).

I/B

Même si quasiment la totalité du peuple parait être représentée de nos jours, il n'en reste pas moins que « chacun de nous met en commun sa personne, et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale » comme l'indique Rousseau dans le livre I du Contrat Social. En effet, la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen proclame l'égalité de chaque individu mais qu'en reste-t-il l'individualité n'existe plus, quand elle est gommée au profit de la société ?

Pour qu'une démocratie fonctionne, il faut que la parole soit donnée au peuple. C'est pourquoi l'un des grands principes de la démocratie est la liberté d'expression. Grâce à cela, tout citoyen d'un Etat démocratique a le droit d'exposer ses idées à condition de ne pas les imposer. Divers moyens peuvent être utilisés : la presse écrite, la radio, la télévision, internet, etc. il existe d'autres formes d'expression mais en politique cette fois-ci. Le gouvernement donne en effet la parole aux habitants de l'Etat qu'il dirige. Tout d'abord, il y a les votes par lesquels le peuple peut et se doit d'exprimer son opinion politique. Ces votes nous permettent d'élire nos représentants pour un certain laps de temps dans le but d'éviter la cacophonie et d'unifier le peuple autour de porte-paroles. Le second moyen dont dispose le peuple est le référendum, ordonné par le gouvernement qui cherche à connaître l'avis de son peuple sur une question précise, à un moment donné, ce qui lui permettra de décider. Un peuple, comme il est dit précédemment, est avant tout une somme d'individus aux points de vue divergents. Seuls, nous n'avons souvent qu'une seule opinion tranchée sur un sujet donné. A plusieurs, il peut y avoir échange d'idées ce qui peut entrainer une évolution de notre façon de penser. Contraint d'écouter et d'essayer de comprendre chaque opinion différente de la sienne, l'Homme n'agit plus uniquement pour lui-même. Il doit écarter toute sorte de sentiment, de désirs personnels qui interagissent sur son objectivité. L'Homme se doit de « consulter sa raison avant d'écouter ses penchants » comme l'énonce Rousseau dans le livre I de son Contrat Social. La liberté naturelle dont chaque Homme dispose fait place à la liberté civile limitée par la volonté générale.

Chaque membre d'un Etat démocratique peut donc s'exprimer librement et le peuple détient un jugement plutôt objectif. Pourtant, seule une partie du peuple obtiendra ce qu'elle voudra. En effet, le gouvernement ne peut exaucer les vœux de chacun. D'après la fable de La Fontaine « Le Loup et l'Agneau », « la raison du plus fort est toujours la meilleure ». Le gouvernement suit le point de vue partagé par la plus grande partie de son peuple également dans le but d'obtenir son soutien. Donc, comme le dit Rousseau dans son Contrat Social, livre I, la démocratie, c'est en quelques sortes « l'obligation pour le petit nombre de se soumettre au choix du grand » mais cette majorité n'est pas constituée des mêmes personnes en fonction de la question posée et du moment ; les mentalités et les opinions évoluent. Le pouvoir de cette partie du peuple que le gouvernement écoute est immense. Cette souveraineté de la majorité a été mise à l'œuvre à plusieurs reprises au cours de l'Histoire. Par exemple, n'est ce pas la majorité du peuple, constituée d'ouvriers et de paysans qui a renversé la minorité dirigeante des nobles et pris le pouvoir en 1789 lors de la Révolution française ?

I/C

Le peuple exerce donc sa souveraineté et semble émettre le jugement le plus objectif possible. Mais a-t-il pour autant raison ? Doit-il nécessairement faire appel à un raisonnement scientifique ?

Le raisonnement scientifique est exact, universel et juste. C'est donc à celui-ci que le peuple devrait faire appel pour émettre un jugement qui soit le meilleur pour l'avenir de son pays. Or, le peuple fait le plus souvent appel à son opinion, ses idées, qui ne sont pas nécessairement fondées sur un raisonnement scientifique. L'opinion droite est utilisée par tous. Elle permet de juger sans en savoir la cause et pourtant, elle peut être toute aussi fiable que la science. Un Homme peut savoir que sa façon de penser est la meilleure sans pour autant pouvoir le prouver. Par exemple, il n'est pas nécessaire de faire le trajet Paris-Toulouse pour connaître la route à emprunter. Il suffit d'un peu de connaissances géographiques. Et dans ce cas, nous ne pouvons pas dire que l'opinion droite est inexacte. La différence qui l'oppose à la science est la notion de toujours. Quelqu'un qui use de la science atteint toujours son but alors que celui qui possède l'opinion droite peut soit l'atteindre soit ne pas l'atteindre comme le dit Platon dans Ménon. Cette opinion est intuitive, relève du ressenti et non d'un raisonnement rationnel.

Le fait d'avoir raison peut aussi être fondé sur l'expérience. Pour reprendre l'exemple ci-dessus, quelqu'un qui a déjà fait le trajet Paris-Toulouse sait a priori comment s'y rendre. Néanmoins, il ne connaît qu'un chemin qui y conduit et si un changement ou une déviation a lieu, sera-t-il capable de s'y rendre ? L'expérience est aussi aléatoire que l'opinion droite et donc à distinguer de la science et de la Raison. Elle est fondée sur les conditions d'un moment donné et non sur un savoir exact. Elle peut donc entrainer des erreurs. L'expérience d'un individu à l'autre est ponctuelle et personnelle donc si chacun faisait appel à elle, le peuple ne pourrait définir une ligne directrice unique et partagée par la majorité.

L'opinion commune est une autre façon d'échapper à la science. C'est le peuple lui-même qui la crée, la propage et la transmet de génération en génération. Ce sont des préjugés, des idées reçues qui nous sont inculquées malgré nous. Elles sont vraies et pourtant pas nécessairement prouvées. Par exemple, avant l'expansion d'autres religions, celle qui dominait nos sociétés était le catholicisme or rien n'a jamais été prouvé en matière de religion. Les opinions communes sont donc très loin du raisonnement scientifique et ne permettent pas d'affirmer que le peuple a raison.

Conclusion I

L'expérience, l'opinion droite et les opinions communes sont trois moyens d'échapper au raisonnement scientifique mais elles n'en sont pas pour autant moins bonnes ni moins utilisées par le peuple. L'Homme ne peut construire son opinion seul, il n'aurait plus le temps à rien. Les opinions communes permettent une certaine cohésion au sein d'un peuple.

Intro II / transition

Le peuple est souverain dans une démocratie. Il détient plusieurs formes d'expression qui lui sont accordées par le gouvernement. Il en use en faisant appel à des facteurs autres que la science telle l'opinion. Mais quels en sont les dangers ? L'Homme a-t-il les capacités de résoudre tous les problèmes inaltérablement ? Lui en donne-t-on les moyens ?

II/A

L'opinion est par définition variable et aléatoire. Elle est changeante d'un individu à un autre, d'un instant à un autre. Elle est le fruit du ressenti et non d'une réflexion fondée sur la raison, allant au-delà de la simple perception des choses. C'est pourquoi elle est dangereuse pour un peuple. Chacun a SA propre opinion, qui peut varier à tout moment. Elle est inexacte. Or, selon Kant, seule la raison peut donner à l'Homme les capacités de créer des lois morales universelles qui soient justes pour l'ensemble du peuple. L'opinion est en quelques sortes égoïste car elle fait agir chacun dans son intérêt, selon ses propres désirs alors que la raison devrait engendre la justice et l'égalité. Encore faut-il savoir en user...

En effet, chacun agit suivant ses opinions personnelles, fondées sur ses expériences ou son éducation. Même si certaines opinions peuvent être partagées par d'autres membres du peuple, rares sont celles qui font l'unanimité. Voilà pourquoi l'on parle d'opinions politiques. Chacun adhère à un courant politique de son choix estimant qu'il est plus juste que les autres. Cela entraine un perpétuel conflit social, provenant également des inégalités sociales, entre les adhérents aux mouvements politiques et une forte compétition entre politiciens. Ces divergences d'opinions détruisent l'unité du peuple et pourraient causer des erreurs.

Les opinions communes que nous adoptons tous sans chercher à les prouver ni même à les comprendre présentent parfois elles aussi certains problèmes. En effet, les préjugés que ces opinions nous font admettre peuvent nous fermer les yeux sur le monde et nous empêcher de faire fonctionner notre Raison. On nous a dit que les filles devaient jouer à la poupée et les garçons aux voitures. Mais après tout, qui en a décidé ainsi ? Pourquoi les enfants n'auraient ils pas tous accès aux mêmes jeux ? Nous sommes égaux ! De nos jours, les mentalités tendent à évoluer mais ce n'était pas le cas il y a cent ans et plus nous remontons dans l'Histoire plus les opinions diffèrent. L'opinion commune est donc toute aussi changeant que l'opinion droite et ne permet pas non plus de prouver que l'on a raison.

II/B

L'opinion a tout de même des fondements mais sont il vraiment pensés, réfléchis ou simplement acceptés sans travail critique ? Le peuple subit de nombreuses influences qui le font adhérer à l'une des opinions plutôt qu'à une autre.

Les médias se sont énormément développés au cours du XXème siècle. Leur influence sur l'opinion et dons les décisions du peuple n'en a été que croissante. Ils contrôlent une partie de notre jugement qui n'est donc plus objectif. Se fier aux médias, c'est en réalité écouter leurs dirigeants qui choisissent les programmes diffusés, les articles publiés. Ils peuvent avoir une valeur purement informative qui permettra l'élaboration d'une critique avec un jugement plus ou moins raisonné mais ils peuvent aussi servir une cause ou une opinion particulière. Par exemple, pendant la décolonisation, un journaliste de Paris-Match nommé Cartier a fait comprendre aux français lisant ses articles que le développement des colonies coutaient trop cher alors que certaines régions françaises étaient sous estimées et avaient besoin de fonds. Il eut une grande influence dans le changement de l'opinion publique des français qui sont passé de pro-colonialistes à anticolonialistes. De même, lors des élections présidentielles de 2002 en France, lorsqu'au second tour sont arrivés M. Chirac et M. Le Pen, les médias n'ont-ils pas tout fait pour dévaloriser le candidat extrémiste ? Or, les médias ne sont ils pas censés être totalement impartiaux ?

Le peuple subit également une influence liée au pouvoir du langage. Ainsi, Périclès fut élu à de nombreuses reprises au gouvernement d'Athènes grâce à sa rhétorique et Hitler accéda au pouvoir en 1933 en grande partie grâce à ses facultés d'orateur. Le chef peut également organiser toute une propagande autour de lui de manière à donner une bonne image de lui à son peuple. Les hommes politiques sont généralement de bons orateurs et l'influence que subit le peuple n'est pas négligeable.

De plus, les membres d'un peuple ont tendance à se laisser emporter par le flux de la majorité. Certains préfèrent adopter les conventions et les opinions de la majorité plutôt que de se mettre en position de conflit avec les autres membres de son peuple. Certains le font aussi afin de pouvoir élaborer sereinement leur propre opinion comme nous le dit Descartes dans la troisième partie du Discours de la Méthode. Ils préfèrent ainsi se fier aux opinions de la majorité en se disant que si la majorité des gens pensent telle chose, c'est qu'elle est juste puisque la majorité des personnes formant un peuple est sensée. C'est un raisonnement que l'on peut qualifier de logique.

II /C

Nous pouvons donc dire que le peuple ne peut émettre un jugement totalement objectif puisqu'il subit diverses influences et comme le dit Rousseau dans le livre II du Contrat Social, « jamais on ne corrompt le peuple, mais souvent on le trompe, et c'est alors seulement qu'il parait vouloir ce qui est mal ». L'influence serait donc destructrice pour le peuple. Le peuple possède-t-il tous les éléments nécessaires à gouverner avec raison ?

Pour pouvoir juger et gouverner de façon raisonnée, un peuple a besoin avant tout de connaissances et de savoir. De nos jours, tous les citoyens et donc le peuple d'un Etat démocratique a accès à l'éducation qui lui permet de juger plus équitablement grâce à des repères historiques, littéraires, sociaux, physiques, etc. mais pour chaque domaine il y a des spécialistes. Ces personnes sont censées être plus aptes à juger au mieux un problème dans ce domaine mais pourtant leur opinion ne vaut pas plus que celle des autres citoyens. Si les jeunes de moins de 18 ans n'ont pas le droit de vote en France, c'est certainement parce que l'on a estimé qu'ils ne bénéficiaient pas encore des connaissances et e la maturité nécessaires à l'élaboration d'un esprit critique.

Le peuple bénéficierait donc d'un savoir dit minimum qui lui permettrait de juger les problèmes qui lui sont posés. Mais il n'est pas suffisant. Voilà pourquoi l'opinion est nécessaire. Sans elle, on ne saurait quel parti prendre car l'éducation qui nous est donnée est impartiale. Sans opinion, un citoyen serait exclu de la société dans laquelle il vit. Les gens qui ne votent pas par exemple ne servent pas la démocratie. L'un des plus forts taux d'abstention n'a-t-il pas été enregistré lors des élections présidentielles de 2002 qui ont vu un candidat extrémiste frôler la place de chef d'Etat ?

En outre, le peuple est, nous l'avons compris, une somme d'individus. Or l'Homme est par définition imparfait. Son jugement peut être juste mais il peut aussi ne pas l'être alors que l'on est persuadé qu'il l'est. L'Homme a droit à l'erreur mais que se passe-t-il quand on applique cela à un peuple ? L'un des plus grands dictateurs de tous les temps, Hitler, est monté au pouvoir de la façon la plus démocratique qui soit : le vote. Il avait le soutien de tout son peuple et pourtant il a ordonné le meurtre de près de cinq millions de juifs...

Conclusion II

Le peuple possède donc un savoir minimum dit suffisant à l'émission d'un jugement juste et donc pour gouverner un Etat de manière raisonnée mais l'imperfection humaine et l'opinion influent sur la raison du peuple.

Conclusion générale.

La démocratie est une forme de gouvernement dans lequel le peuple bénéficie de tous les éléments qui lui sont nécessaires pour gouverner de la façon la plus juste qui soit. Il a, la plupart du temps, raison malgré l'influence de nombreux facteurs extérieurs et de l'inexactitude de l'opinion. Cependant, nous ne pouvons affirmer qu'il en sera toujours ainsi car l'avenir est imprévisible et l'imperfection de l'Homme trop grande.

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