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Le protocole Hossbach

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

« Le Führer déclare que : Le but de la politique allemande a été la sécurité, la survie et l'accroissement de la masse du peuple allemand. Se posait donc le problème de l'espace(...). Le seul remède, qui nous paraît peut-être du domaine du rêve, consisterait à acquérir un espace vital plus étendu, une aspiration qui de tous temps était la cause de la formation d'États et de migrations de peuples. Evidemment, cette aspiration ne pouvait avoir l'approbation de Genève ou des États rassasiés. Si le soucis d'assurer notre alimentation se trouvait au premier plan, l'espace nécessaire à cet effet ne pouvait être cherché qu'en Europe et non pas, se basant sur des conceptions libérales et capitalistes, dans l'exploitation des colonies. (...) Il était opportun de chercher des régions productrices de matières avoisinant immédiatement le Reich en Europe. (...) L'histoire de toutes les époques a prouvé (Empire romain, Empire britannique) que toute expansion ne pouvait se faire qu'en brisant des résistances et en prenant des risques. Les contrecoups étaient également inévitables. Ni jadis, ni aujourd'hui, il n'existait de territoire n'appartenant à personne, l'agresseur se heurtait toujours au propriétaire. Dans le cas de l'Allemagne, il s'agissait de savoir où on aurait le plus grand profit aux moindres frais... Pour résoudre le problème allemand, il n'y avait que le moyen de la force, et celui ci ne pouvait jamais être dépourvu de risques. Les luttes de Frédéric le Grand pour la Silésie et les guerres de Bismark contre l'Autriche et la France avaient comporté des risques énormes et la rapidité d'action de la Prusse en 1870 avait évité l'entrée en guerre de l'Autriche. Une fois établie la décision d'appliquer la force et de prendre des risques, il ne restait plus qu'à chercher une réponse au " quand " et " comment ".(...) Le moment de nos attaques contre la Tchécoslovaquie et l'Autriche devait dépendre du déroulement de la guerre italo-franco-britannique et n'était pas simultané par exemple avec l'ouverture des hostilités de ces trois pays. Le Führer n'envisageait pas d'arrangements militaires avec l'Italie, mais voulait commencer et exécuter la campagne contre la Tchécoslovaquie en toute quiétude en mettant à profit cette occasion favorable unique, l'attaque de la Tchécoslovaquie devant avoir lieu avec une rapidité foudroyante...

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