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Le Rêve Et Son Interprétation Freud - Résumé

Publié le 31/07/2010

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freud

 

Freud commence son écrit par la présentation du rêve à l’époque préscientifique puis du point de vue médical, philosophique et populaire. Ensuite il explique qu’il a une technique d’investigation spécifique pour les images psychopathiques qu’il appliquera pour les images du rêve. Il nous donne en exemple un rêve qu’il a fait la veille. Il en isole tout les détails et nous donne les associations d’idées qui lui viennent à partir de ces détails. Ce premier rêve sera l’exemple principal de ce livre et c’est à partir de celui-ci que commence l’analyse. Il utilisera deux termes importants pour décrire le contenu du rêve : le contenu manifeste (le rêve tel qu’il nous apparait dans la mémoire), et le contenu latent (après analyse). Il nous amène à nous poser la question, pourquoi le latent se transforme en manifeste (comment la pensée se transforme en image) et pourquoi cette transformation ? Ce processus est appelé travail du rêve. L’inverse (le manifeste vers le latent) est le travail d’analyse. Freud commence alors à nous décrire les différents types de rêves : - Le rêve clair et raisonnable. - Le rêve raisonnable mais dont rien ne justifie de telles préoccupations - Le rêve qui n’est ni clair ni raisonnable, incohérent, obscur, absurde. La première catégorie est la réalisation d’un désir non satisfait. C’est un rêve de confort. Ils se font souvent peu avant le réveil. Le travail analytique ne se fait que pour les rêves de 2ième et de 3ième catégorie. Il nous explique alors que durant le rêve, les images latentes sont compressées, Souvent pour une seule image, il y a plusieurs idées, souvenirs qui y sont liés. C’est le travail de condensation. Ce travail est nécessaire au rêve. Un autre facteur important : l’essentiel du contenu du rêve est secondaire. Les idées latentes importantes du rêve sont dans les détails du rêve sans importance. Ce facteur s’appel le déplacement dans le rêve, aussi dite la transposition. Il rend méconnaissable la relation entre le rêve manifeste et latent. Il insiste aussi sur le fait que tous les rêves ont leurs racines dans la journée qui a précédé le rêve. Il les appelle les incitations au rêve. Quand condensation et transposition s’effectuent en même temps, on appelle ce processus le travail de déplacement. En plus des incitations au rêve, il y a aussi les souvenirs d’enfances qui exercent sur la formation du rêve une grande influence. Lors de cette formation, le rêve s’efforce de créer des liens logiques avec les différentes images latentes pour satisfaire aux exigences de la logique. Tous les matériaux du rêve se retrouvent dans une même situation (même temps et espace). Cette activité qui lie les symboles en ensemble cohérent est appelé le travestissement des idées latentes. Elle a pour but de rendre les idées intelligibles. Ce sont des rêves bien composés. Le travail du rêve n’est jamais créateur. Il ne juge pas, il ne conclut pas. Son action consiste à condenser, déplacer et remanier en vue d’une représentation sensorielle, tous les matériaux du rêve, il s’y ajoute, en dernier lieu le travail accessoire d’ordonnance. Le travail de rêve est le même processus psychique que les symptômes hystériques, angoisse, obsession, démence… Seul le remaniement en vue d’une représentation sensorielle est propre au travail du rêve. Freud parle alors de l’état de refoulement : ce sont les pensées dont on refuse de prendre conscience. Si le rêve est obscur, c’est pour ne pas prendre conscience de ces idées refoulées. Ainsi s’explique le travail de déformation qui est pour le rêve un véritable déguisement. Il émet la thèse que pendant l’état de veille les idées refoulées sont bloquées dans notre inconscient, et ne viennent pas jusqu’au conscient. Ce n’est que pendant le sommeil qu’il y a un relâchement de la censure qui permet aux idées refoulées de prendre place dans le conscient. La censure affaiblie mais non abolie déguise le caractère repoussant de cette idée et en forme un rêve. Au réveil, la censure reprend ses droit ce qui expliquerai pourquoi on oublie si vite nos rêves. Le rêve sert de gardien au sommeil (en réalisant en rêve le désir refoulé le sommeil peut continuer). En rêve, on ne reconnait pas les excitations sensorielles, on les interprètes (parfois on se réveille, parfois on les intègre au rêve, ce qui nous permet de continuer à dormir sans se faire réveiller). Il fini son ouvrage sur la question de la symbolique des rêves et sur l’idée que la plus part de nos rêves sont de caractère érotique. Cette ouverture amène à lire ses autres ouvrages pour savoir de quoi il est question.

 

 

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