À l'origine, le mot « roman « désigne la langue courante populaire, parlée en France avant l'ancien français, qui s'oppose au latin, la langue des érudits et des clercs. Puis il désigne un récit médiéval écrit en vers ou en prose adapté de la littérature latine. Depuis le XIIIe siècle, le roman est une « œuvre d'imagination constituée par un récit en prose d'une certaine longueur, dont l'intérêt est dans la narration d'aventures, l'étude des mœurs ou des caractères, l'analyse de sentiments ou de passions, la représentation du réel on de diverses données objectives ou subjectives «. Ce n’est qu’au 19ème siècle qu’il devient un genre sérieux et reconnu grâce au réalisme et au naturalisme qui lui donne une légitimité car le réalisme se veut une représentation fidèle de la réalité. Il devient intéressant.
Le 1er roman de la littérature française est La Princesse de Clèves, publié anonymement par Madame de La Fayette en 1678. On le considère comme le premier roman de la littérature française car c’est un roman psychologique. Il est le premier roman avec une analyse des personnages.
Le genre romanesque est un texte en prose ou en vers écrit en langue romane. Il a longtemps été considéré comme inférieur parce qu'il était lu de préférence dans la classe bourgeoise.
Le roman réaliste se caractérise par la vraisemblance des intrigues, souvent inspirées de faits réels, ainsi que par la richesse des descriptions et de la psychologie des personnages. On y rencontre des personnages appartenant à toutes les classes de la société et à plusieurs générations successives dans une perspective souvent critique.
Le roman naturaliste : au 19ème siècle, il cherche à introduire dans le roman la méthode des sciences humaines. L’écrivain applique une méthode littéraire qui se rapproche de celle mise en œuvre par les sciences naturelles.
Le roman contemporain est un roman résolument parodique et réaliste qui raille la littérature noble et les valeurs établies.
Au 17ème siècle, les personnages sont idéalisés, ils vivent dans un univers conventionnel, pas de vraisemblance, analyse fine et approfondie des sentiments humains.
Au 18ème , les personnages appartiennent à un milieu précis, souvent bourgeois… Le héros est l’incarnation d’une idée, dans un monde simplifié.
Au 19ème, personnages stéréotypés et contrastés, personnages historiques qui côtoient le héros.
Au 20ème, remise en question de l’évidence du personnage et de sa destinée, il est le flux de ses pensées. On lui reproche son caractère artificiel et schématique. Disparition du personnage tel qu’il a été conçu au 19ème siècle. On abandonne les explications psychologiques.
