l'éducation sentimentale

L'éducation sentimentale, Flaubert, Partie II, chapitre 6 (1869) Introduction : Dans ce passage que nous allons étudier de l'éducation sentimentale de Flaubert, nous découvrons à travers le regard du héro : Frédéric les révolutions de 1848 : La monarchie qui deviens république. Or une des particularités de Frédéric est que ce personnage n'a rien d'un héro, et reste totalement extérieur à l'Histoire qui se déroule et préfère se centrer sur son histoire personnelle et son désir de vengeance envers madame Arnoux. Nous avons donc affaire à un anti-héro totalement à l'opposée des valeurs romantiques et collectives. Nous allons donc voir « comment à travers le regard de cet héro paradoxal, Flaubert nous présente t'il la révolution de 1848 ? » Exemple de plan : Un héro paradoxal Un héro extérieur à l'histoire Regard spatial qu'il porte sur l'homme : « venait périr le genre humain » l2 : « je suis à la mode je me réforme » : ironie Valeurs Vengeance de Mme Arnoux : imprévue, passive « outrager » « l'autre » : substantif : dégradant =/ idéalisation de Mme Arnoux avant Rosanette : outils de vengeance de Frédéric « raffinement de haine » : oxymore « c'est un excès de bonheur » regard ironique narrateur : antiphrase pareil à la rencontre avec Mme Arnoux « je me réforme » narrateur juge son perso : regard ironique sur la réforme et la société Éducation sentimentale ratée : anti-héro, donne leçon de morale alors que lui ne fait rien= regard pessimiste du narrateur, jugement négatif auteur sur l'existence Collectif gagne l9, 11, 16, 18 parallèle palais des tuileries La Révolution Une ambiance festive paradoxale Ambiance Festive pour une révolution : « tout le monde était en joie » l9, « d'enthousiasme » l13 « lanternes vénitiennes », « guirlandes de feu », etc Soldats tristes et effondrés : « harassés, l'air triste » : situation inversée entre civils et soldats Premier jour de révolution : comportement festif, succès : paradoxale Réalisme déceptif Foule incohérente : « fourmillement confus s'agitait en dessous » : absurdité, masse désorganisée, énergie non contrôlée Événement historique désorganisé, tel un spectacle « un grand brouhaha », etc. : événement historique semble non important Réalisme non objectif : vu à travers le regard de Frédéric : pessimisme, déceptif esthétisation de la révolution, comme une oeuvre d'art, inverse de la glorification romantique Réfute histoire Héro : ne comprend rien, confusion esprit retranscrite dans sa façon de raconter les événements Destruction de l'épique : révolution, épopée inverse d'ici : plan ensemble, révolution ratée, incohérente, rapidité (rythme des phrases)... Désintérêt total de l'événement : occupe seulement 2 paragraphes Conclusion : Dans ce passage le héro Frédéric ratte deux événement : son rendez vous avec Mme Arnoux et la révolution. Nous avons ici affaire a un personnage passif et mou qui profane les rapports à l'histoire qui ment et rompt toute sorte d'engagement. Cela fait de lui un anti- héro sur tous les domaines que ce soit pour l'histoire ou l'amour. Ainsi Flaubert nous propose une vision pessimiste du héro qui échoue sur tout et en tout totalement à l'opposée des héro romantique tel que dans Les Misérables. Ce texte peut être mis en liens avec la prise du Palais des Tuileries ou encore une fois Frédéric se positionne comme étranger à l'Histoire. Ou encore avec Bel-Ami un personnage lui aussi anti-héro mais décrit de façon encore plus pessimiste que Flaubert ne le fait ici.