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Les animaux malade de la peste

Publié le 12/05/2013

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Texte 1 : « Les Animaux malades de la peste « p.330 (Fables, L.F ; VII, 1, 1678) Introduction : Jean de La Fontaine est l'auteur de fable le plus célèbre : il en a, en effet écrit 3 recueils entre 1668 et 1694. Le livre VII, s'ouvre avec la fable intitulée les animaux malades de la peste : comme son titre l'indique la fable raconte l'apparition d'un fléau qui oblige les animaux à réagir. C'est le lion qui convoque une assemblée comme nous allons le voir à la lecture de ce texte. Lecture Problématique : Comment l'auteur a-t-il réussi à rendre la fable instructive et plaisante à la fois ? Plan : I. Un récit riche en rebondissements II. Un regard critique sur la société I.Un récit riche en rebondissements 1.Une longue exposition Cette fable se caractérise par une exposition très développée. Elle va en effet des v.1 à 14 : le fabuliste veut mettre en évidence les effets néfastes de la peste. Il commence donc par une longue périphrase : v.1 à v.3 maître mot : « Un mal ! « (x2) + Rime : ? terreur ? fureur + rime : ? terre ? guerre = allitération (R). De plus, il y a d'autres figures de style : La Peste : personnification Hyperbole : « en un jour l'Achéron « (v.5) Chiasme : « Ils ? tous « ? « mais tous ? « (v.7) Hémistiche Césure Hémistiche Succession de négation (v.7 ? 14) Rupture avec le passé et les habitudes. 2.Une succession d'intervention Rappel : L'action propose proprement dite commence au v.15 (cf. PS : Il tint (?) et dit) -> rupture et action principale. L e discours du Roi (lion) précise le but recherché voir v.20 « guérison commune «. Comment l'obtenir, il faut que chacun se confesse d'où la succession de discours. Des discours direct (celui du Roi, celui du Renard, celui de l'âne) et des discours indirect (celui du Loup) ce qui crée de la variété et un rythme différent. On note que les discours les plus longs sont bien sur le premier celui du Roi et celui de l'âne qui arrive en dernier. On semble donc respecter une certaine hiérarchie (ordre social). Et enfin les 2 derniers vers servent de moral et jouent justement sur l'antithèse puissant et misérable. TR : Nous venons de voir que le récit était constitué d'une succession d'étapes voyons maintenant en quoi ce texte porte un regard critique sur la société. II.Un regard critiqué sur la société 1.Des personnages typés - Le Lion traditionnellement est considéré au Roi des animaux il est donc normal qu'il prenne la parole en premier. Son discours est argumenté, il rappelle les faits et il propose un jugement pour chacun et il fait même référence au v.32 à la notion de « justice «. Et il commence donc par s'accuser en premier, il parle « appétits gloutons « (v.25) et il a « dévoré force moutons « (v.26) et il est accusé d'avoir mangé « le Berger « ! (gradation crescendo) - Le Renard représente le courtisan hypocrite d'où les flatteries « trop bon «, « trop de délicatesse « (v.34-35) et il parle même d'honneur (v.38). De plus, ses flatteries le dispense de se confesser. - « Le Tigre et l'Ours représentent les puissants « (v.45). - Le Loup symbolise ici, la méchanceté, la cruauté, il représente l'injustice : procureur. - L'Ane représente le peuple qui a mal su se défendre il est trop honnête. 2. La dénonciation sociale L'auteur se sert de la fable dans un but moralisateur et dénonciateur c'est un système politique qui mis en scène : le Roi représente le monarque absolue (Louis XIV) et le Loup représente la justice aux ordres du Roi. L'âne représente à son tour la population de basse conditions de plus il aggrave son cas dans un système de défense inapproprié : lieu du « vol « : un pré de Moines -> Bien de l'Eglise + quelque « diable « ? = diabolique ! SACRILEGE ! Morale finale : 2 vers faciles à retenir construits sur une double antithèse : Puissants <-> misérable Blanc <-> noir (Innocent) <-> (coupable)

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