les animaux malade de la peste
Publié le 04/01/2015
Extrait du document
«
moutons », voire de tuer « Même il m’est arrivé quelquefois de manger / Le
berger », et droit de vie/de mort : « Que le plus coupable périsse ».
Dans son
discours rapporté directement : u sage de l’alex andrin > vers noble. Titres de
noblesse (dans le discours du renard) : « Sire », « Seigneur ».
Importance de sa
grandeur, vouvoyée.
Le renard : incarnation de la ruse (animal typique des Fables : Le corbeau et le
renard ), de la flatterie ; ne répond pas réellement à l’injonction du roi, en détourne
habilement le propos et atténue les crimes perpétrés par le lion royal.
Importance
de l’attitude royale et des attitudes : « trop bon roi » > modalisation par l’adverbe
et l’adjectif antéposés et dc mis en rel ief, « délicatesse », « honneur »
(termes/noms outranciers vu les faits cités).
Les crimes sont annihilés par
l’expression « Vos scrupules », et l’énumération qui réduit à rien les victimes :
« manger moutons, canaille, sotte espèce ».
Atténuation des acte s : pas de
dévoration, mais variation dans le choix du verbe : « en les croquant » > idée de
gourmandise (pour autant, c’est un péché, ce qui contredit la question rhétorique
du renard « Est -ce un péché ? ».).
Trouve des explications à chaque fait du lion,
l’excuse : le « Berger » « Etant de ces gens -là qui sur les animaux/ Se font un
chimérique empire », càd pense avoir le pouvoir de gouverner des animaux… or
seul le roi –soit le lion - détient ce pouvoir !.
Un animal habile, bon orateur : « […]
et flatteur s d’applaudir ».
L’âne : le stéréotype de la bêtise (dans la tradition populaire) .
Le dernier à prendre
la parole directement.
Répond clairement à l’injonction du lion : « J’ai
souvenance » (écho à « que chacun s’accuse ainsi que moi »), et avoue « Je tond is
de ce pré la largeur de ma langue ».
Figure de l’opprimé maltraité : animal dévoyé,
caractérisation péjorative : « le baudet » (à la rime, mise en valeur), « ce maudit
animal/ Ce pelé, ce galeux » > importance des dét.
démonstratifs à valeur
péjorative , animal montré du doigt.
Subit la vindicte populaire « on cria »,
importance du pronom indéfini sujet qui englobe tous les animaux, « Tous les gens
querelleurs ».
Le GN « ce maudit animal » rappelle la malédiction, la peste , et fait
de l’âne, le bouc -émiss aire, le pharmakos à éliminer.
Animal qui disparaît très
vite , jusque dans la syntaxe, comme réduit à rien : « on le lui fit bien voir » >
emploi du pronom personnel masculin singulier, 3è personne, complément d’objet
indirect.
Le loup : animal (tjs dans l a tradition popula ire) qui fait peur, prédateur redoutable.
Emploi d’un dét.
indéfini > un parmi tant d’autres, sans doute.
Une
caractéristique : le savoir > « quelque peu clerc », le pouvoir de la parole (une fois
encore) : « prouva par sa harangue » > ma is un discours rapporté indirectement :
« Qu’il fallait dévouer » > obligation d’éliminer l’âne qui vient d’avouer > effet de
manche du bon orateur : « ce maudit animal/ Ce pelé, ce galeux » > rythme
ternaire (avec enjambement) > crescendo qui souligne l’e mportement du loup, qui
fustige l’âne et emporte l’adhésion des autres animaux > « Manger l’herbe
d’autrui ! quel crime abominable ! » (discours indirect libre qui fait raisonner les
propos du loup, des animaux ?) ; un discours qui explique et condamne en même
temps : « d’où venait tout leur mal » (écho à « maudit »).
II- L’implacable construction de la fable et la progression de l’action.
1) Un thème qui fait horreur :
une introduction qui présente le thème de la fable et qui joue sur le suspense..
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