Devoir de Philosophie

Les confessions de Rousseau, le «je» détient une identité héroïque.

Publié le 06/11/2011

Extrait du document

rousseau

Introduction

- Autobiographie selon Stendhal = façon radicale de découvrir son « moi » intérieur.

- Genre surtout développé au 18eme siècle avec Rousseau.

- chacun est capable et peut être tenté d’écrire sa propre autobiographie.

- écriture d’une autobiographie se limite t’elle seulement à un désir de connaissance de soi ?

 

Développement

 

Premiere partie : en quoi l'autobiographie facilite la connaissance de soi.

    - D'une part :

  • permet de dresser son propre portrait.

  • Montaigne = ses Essais : «...ai-je perdu mon temps de m'être entretenu tant d'heures oisives à pansements si utiles et agréables ? ». Pour lui, écrire = divertissement qui le libérerait de l'ennui.

  • Rousseau dans Les confessions raconte épisode de son adolescence où il vole une pomme, maintenant adulte, il a persévéré dans le mal. écriture de l’autobiographie = il a prit de la distance et en fait l’analyse : attire la sympathie du lecteur.

  • Concl : dialogue que Montaigne a avec lui-même et remise en question avec Rousseau qui dresse son portrait de voleur.

 

  • D'autre part,

  • Rousseau fait un pacte autobiographique, ne ment pas 

  • dans les confessions : « en lui détaillant avec simplicité tout ce qui m’est arrivé, tout ce que j’ai fais, tout ce que j’ai pensé, tout ce que j’ai senti, je ne puis l’induire en erreur ».

  • champ lexical déguisement: « me déguiser », « dévoiler », « je me farderais », « la bigarrure »

  • image de lui critique, se justifie.

  • veut se montrer comme modèle, mais se prétend unique.

  • but de l'œuvre = faire connaître qui il est réellement.

  • franchise absolue, révélations intimes.

  • -Enfin :

  • se libére de ses émotions.

  • Pascal Jardin, dans un extrait du Nain jaune. se soulager de l'emprise de son père défunt.

 

Conclusion partielle :

  • autobiographie favorise connaissance de soi par justification d'actes commis, remise en question, et soulagement.

 

  • deuxième partie :

  • renaissance des moments de bonheur.

  • -Tout d'abord,

  • lutte contre le temps qui passe.

  • volonté de laisser témoignage, lutter contre l’oubli : Primo Levi, Si c'est un homme, raconte expérience dans le camp d'extermination d'Auschwitz.

  • nécessité du recours à des témoignages : Chateaubriand décrit propre naissance dans Mémoires d'Outre-tombe.

  • réécriture du passé.

 

  • dernière partie, autobiographie est œuvre d'art.

  • Rousseau expression de difficulté dans préambule du Manuscrit de Neufchâtel : « car quel ton, quel style prendre pour débrouiller ce chaos immense de sentiments si divers, si contradictoires, souvent si vils et quelque fois si sublimes dont je fus sans cesse agité ? ».

  • oppose « vils » et « sublimes » = style qui est contradictoire.

  • difficulté d’éclaircir le « chaos ».

  • élucide les mystères du « moi ».

  • Rousseau crée lien avec lecteur, donne une place dans œuvres

  • demande au lecteur de le lire entièrement avant de le juger.

  • Pour lui dire la vérité = l'innocenter.

  • ne cherche qu'à impressionner le lecteur.

  • livre VIII Confessions « c'est à moi d'être vrai, et au lecteur d'être juste ».

  • véritable prise en compte du lecteur.

Conclusion

  • auteur se fait plaisir = arrive à mettre des mots sur ses ressentis.

  • exercice difficile mais découverte de soi.

  • écrire une autobiographie = permet de laisser une trace de son histoire.

  • auteur devient « immortel ».

Liens utiles