Confessions (les) de jean-Jacques Rousseau (résume et analyse complète)
Publié le 24/10/2018
                             
                        
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                                «
                                                                                                                            sition ne sera  finalement  achevée 
qu'	en 	1770.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Dès 	l'hive r 	1770, 	Rou	sseau 
co mmença , 	
en 	une 	série de lectures 
publiq ues, 	
à donner  connaissance  de 
so n  manuscri t.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
En 	1771, 	il 	en 	lut 
la  seco nde  partie  chez  la  comte sse 
d'Egmont.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Le 	scandale  ne fut  pas  évité, 
e t  Mme  d'É pinay  demanda 	
à la polic e 	
d'interdire  ces lectures.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Les 	Confessions 	ne 	sont 	pas de 	sim	
ples  Mémoires.
                                                            
                                                                                
                                                                     Leur lecteur,  pris 	à 	
té m oi n,  es t  invit é à se  faire 	ju~e 	de 
l '	
auteu	r « e n  dernier 	ressort	».
                                                            
                                                                                
                                                                    	A  lui 	
d'asse mbl er  les  fragments  d'	une 	œuvre 	
« faite  de pièces 	et 	morceaux 	», 	pour 
dé term	
ine r  l	'être 	qui 	la  com pose : 
tâche 	
dan	s  laqu ell e  Rousseau , lui, 	ris	
querait  bien 	facilement  de se tromper , 
et 	
dont 	le  souci  pourrait  l'empêc	her 	
de 	se 	peindre  avec la plus  tota le 	sin	cé	
rité.
                                                            
                                                                                
                                                                     Cet appel  au jugement  d'une 
c o n science  extérieure autoris e 	
Rous	sea u 	â se raconter 	en 	toute  innocence, 
avec 	
un	e  i ngé	nu	ité  qui  permet  de ne 
rie n  cacher  : 
"V	oici 	le seul  portrait 
d 'h	
om	me, 	pe	int 	exactement  d'après 	
nature 	et 	dans tou te  sa vérité,  qui 
existe 	et 	qui 	proba blement  existera 
jam ais.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
,.
                                                            
                                                                                
                                                                    Dès  les  pre	mi	ères 	ligne s le ton 
e st  do	
nn	é.
                                                            
                                                                                
                                                                     L	'œ	uvre  doit 	être« 	une 	pre	
miè re pièce  de c	omp	arais	on 	pou r 
l	
'étud e des 	homme	s ,._ 0 	faudra 	donc 	
« to ut 	di re,., 	que  cela  ait de 	l'imp	or	
tan	ce 	ou 	non.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Se 	taire  sur 	un 	point, 	
même 	min	im	e, 	ne 	dire 	qu	'une  partie 
de  la  vérité,  reviendrait 	
à ne rien  dire ; 	
un 	se ul  trait 	manquant	, et 	le portra	it 	
dan	s son 	ensemb le en  serait  faussé.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Rousseau,  dans ces pages,  sera 	
donc 	
«tran spare	nt	»; 	d'une  transparence d e 
crista l,  multipliant  les points  de vue,  le 
j e u  des  refle ts 
d'une 	face  à l'autre.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Les 	Co	nfessions, 	on 	l'a  souvent 
r é p été,  transforment  le concept 	
même 	
d e  littérature,  qui n'est  plu	s, avec e	lles, 	
cen	tré sur 	l'œ	uvre  mais sur  l'au teur.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Ce pe	
ndant 	Rou	sseau  bouleverse  aussi 
bi	
en 	le 	statut 	de  l'auteur.
                                                            
                                                                                
                                                                     Dans l	es 	romans  du 	xvme 	siècle,  le narrateur , d
éjà , 	
n'est  pas  toujours  omniscient 
(voir 	
•Jacques 	l e Fataliste, 	par 	exe mple ).
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Les 	Co	nfess	io n s 	vont  encore plus  loin.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Leur 	a u te	ur 	ne  peut 	fai	re  que la  moitié 
d e  la t âche,  la moitié  d'
un 	livre 	dont 	le 
s	
en	s  final  lui appartiendra  moins qu'au 
lect eur  de  bonne 	
foi 	auquel  Rousseau 
s'en  remet.
                                                            
                                                                        
                                                                    	
Prem	ière 	partie.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le 	livre 	1 présente 	l'enfance 	de 	jean-jacques 	jusqu	'à sa seizième 	année 	( 1712	-	1 728) .
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les 	évé	nements 	rapportés  témoigne	nt 	d'un 	bonheur 	perdu 	et des 	premières 	avancées 	de 	la 	destinée.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les 	premi	ers 	sowenirs, 	la 	conscience 	de 	soi apparaissent 	à travers 	les 	lectu	res 	faites 	avec 	son 	père.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Là 	est 	la source 	de 	son 	esprit 	« libre  et 	républicain» .
                                                            
                                                                                
                                                                    	nourri 	des 	auteurs 	latins.
                                                            
                                                                                
                                                                    	A Bossey, 	où 	il est 	mis 	en 	pension 	avec 	son 	cousin 	chez 	l e pasteur 	lambercie r ( 1	722)	, 
R o u	sseau 	déco	uvre 	la campagn	e, l'amit	ié, 	mais 	auss	i une 	sensualité 	trouble , 	source 	de 	frust	ra	tions 	et de 	comp	lications 	durab	les, 	qui annonce 	et 	exp	liqu	e  les 	échecs 	à ven	ir auprès 	des 	fem	mes	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Pour 	la première 	foi s aussi, 	pou r 	vivre 	ses 	désirs, 	Rousseau 	doit  trouver 	refuge 	dans 	l'imagi	naire.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cet 	aveu 	du 	p laisir 	reçu 	aux 	fessées 	de 	Mlle 	Lamberc	ier, 	est 	« le prem ier 	pas 	le plus 	pénible 	» fait 	par 	ces 	Confessions 	dans 	lesquelles 	Rousseau 	a promis 	de 	tout  di	re.
                                                            
                                                                                
                                                                    	A Bossey, 	châtié 	pour  un  vo l qu' il 	n'a 	pas 	commis.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Rousseau 	fait 	éga	lement 	pour 	la première 	fois 	l'expérienc	e de 	l'injustice.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La 	sérénité 	d e 	la vie 	enfantine 	est 	per	due.
                                                            
                                                                                
                                                                    	A Genève, 	il est 	placé 	en 	apprentissage 	chez 	un 	graveur.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ro	usseau 	est, 	sous 	le regard 	d 'un 	maitre 	bruta	l,  réduit  à 	l'état 	d'apprenti , 	figé 	dans 	cette 	nowelle 	condition.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il développe, 	en 	réac	tion, 	des 	goOts 	vils, 	devient  menteur,  fainéant 
vo leur .
                                                            
                                                                                
                                                                    De 	ces 	travers 	également 	il lui 	sera 	diffi	cile 	de 	se guérir 	par 	la s uite.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il trowe 	refuge 	dans 	les 	lectures 	et dans 	des 	vies 	ima	gina	ires.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Apparaît 	a insi 	ce 	goOt 	pour 	la solitude 	qui lui 	est 	toujours 	resté 	et qui 	explique 	sa misanthropie.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Son 	cœur 
trop 	aimant 	est 	forcé 	de 	s'alimen	ter 	de 	fiction s 	faute 	de 	trouver 	d'autres 	cœurs 	qui 	lui ressem	blent.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Rousseau 	finit par fuir 	Genève.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Mais 	les 	dernières 	pages 	reti	ennent 	un 	instant 	son 	destin.
                                                            
                                                                                
                                                                    	S'il ava	it eu 	un 	me	illeur 	ma	ître, 	sa vie 	aurait 	été 	celle d 'un 	graveur	, à Genève	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Elle 	lu i aurait 	assuré 	ce 	bonheur 	pais	ib le  pour 	lequel 	il était  fa	it.
                                                            
                                                                                
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