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« Les faux talents voudraient toujours avoir terminé et ne savent pas jouir de leur travail ; mais les vrais talents, ceux qui sont réellement grands, trouvent le suprême bonheur dans leur travail. »

Publié le 02/02/2011

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travail

  Les talents constituent les bâtisseurs du chantier infini qu'est la culture. Ainsi, ils ont apporté avec plus ou moins d'importance une part à cette immense manufacture. On pondère l’étendue de l’apport des ingénieurs car tous n’ont pas amené la même quote-part de la même façon ; certains l’ont fait avec le cœur, d’autres ne s’y ont adonné qu’avec le corps. On distingue alors deux classes de génies : ceux qui aiment leur travail et ceux qui voudraient toujours avoir terminé et qui ne jouissent pas de leur activité. Ils peuvent être discerné avec des facteurs essentiels tels le travail, la motivation, la chance ou encore le temps.

La problématique réside en la répartition des grands virtuoses, ceux dont l’Histoire s’en souviendra, dans chaque catégorie. La question se pose alors indubitablement : est-il vrai que les talents qui trouvent le suprême bonheur dans leur exercice demeurent plus grands que ceux qui ne pensent qu’à en finir avec leur besogne et qui ne se plaisent à leur labeur ?

Ce qui détermine la qualité d’un talent, c’est sa réussite dans son domaine car l’art exige des œuvres de la part de l’artiste et non pas des capacités. Il devient donc nécessaire de s’investir dans l’effort et œuvrer puisque comme le soutient Parizeau, « Beaucoup de gens ont du talent, mais seul le travail permet de faire carrière.1 «. C’est pourquoi la

 

générosité et l’entretien d’une haute estime de soi et de ses ambitions restent importants selon la catharsis de Corneille. Comme le laisse entendre Berberova, « Sans ambition il n’y a pas de talent.2 «. Ainsi, les génies prendront exemple des héros cornéliens pour réussir dans leurs spécialités puisque l’ambition est le propre de ces personnages. Par conséquent, seuls les virtuoses aimant leur occupation peuvent fournir cet effort.

Bien que les talents ne se passionnant guère pour leur travail rejettent cet effort, il en existe qui arrivent somme toute à obtenir une digne reconnaissance dans un domaine. Ils possèdent inéluctablement un don à la naissance car la facilité de compréhension du sujet se révélera alors dès le premier contact avec la matière. Cette rencontre arrivera plus ou moins tôt, et même si l’on apprécie guère la matière, on demeura doué de nature innée. Or, ceux qui travaillent dur s’intéressent obligatoirement à leur besogne, mis à part pour raison financière, et ils n’ont dans la plupart des cas pas ce don originel. Ceci entraine qu’ils ne possèdent pas cette facilité de compréhension innée chez les talents qui n’aiment pas leur activité et la clairvoyance du sujet étant à la base de la réussite, ils n’avanceront pas dans leur domaine, même avec un gros effort d’assimilation.

En définitive, cette volonté d’acquisition du savoir combinée avec l’ingéniosité demeure phénoménale et utopique vu que seuls les talents avec un don inné en sont capables, et encore faudrait-il qu’ils ne tombent pas dans la facilité et  qu’ils négligent la charge d’entrainement à accomplir. Néanmoins, le facteur déterminant dans la réussite dans une branche reste la motivation car même s’il on possède la meilleure des prédispositions, la réalisation d’une œuvre ou d’un devoir nécessitera un labeur à fournir proportionnel à la motivation.

 

Or, celle-ci atteint à son summum si l’on ne jouit pas d’aisance particulière car on connait dès le départ des embûches constructives, ce qui est l’apanage des talents adorant particulièrement leur travail. Ceci implique qu’ils connaissent le dépassement de soi parce qu’ils se forcent à exercer leur passion même dans les moments les plus difficiles, comme le soutient Gorki, « Avoir du talent, c’est avoir foi en soi-même, en ses propres forces.3 «. Et s’ils disposent de la volonté, ils produiront un effort dans le but de maitriser le sujet du fait qu’ils n’ont aucune propension, mais un goût prononcé pour ce thème.

Cette attirance ne se retrouve pas chez les talents n’aimant pas leur tâche, cependant, comme on se révèle intuitivement bon dans un domaine, la motivation se retrouvera grandie chez eux du moment qu’ils auront un avantage dès la naissance. Cela leur permettra de travailler dur, même s’ils se forceront, car ils savent qu’au bout, la consécration les attendent puisque ils auront réussi à allier prédisposition et production et selon le président la République Française Nicolas Sarkozy, « Quand on a du talent, on n’est pas besogneux. Quand on n’a pas de talent, on est besogneux par nécessité. Allier les deux, c’est extraordinaire.4 «. Il sous-entend ici que le talent est inné.

Tout compte fait, même si le talent est inné, quelque soit leur naissance, les artistes vertueux doivent fournir un travail conséquent pour atteindre le sommet et la motivation demeure un agent déterminant pour la réussite car elle permet d’œuvrer continuellement. Il existe aussi un élément que personne ne peut maitriser : la chance attendu que pour réussir, un petit coup de pouce du destin aide grandement au repérage de l’artiste, comme le soutient Werber, « Dans la vie, il y a trois facteurs : le talent, la chance, le travail. Avec deux de ces facteurs, on peut réussir. Mais l’idéal est de disposer des trois.5 «.

 

Plus intéressent, le facteur temps découle finalement de la motivation car pour effectuer un ouvrage conséquent, celle-ci prime et provient de l’élément temporel.

Les artistes qui voudraient toujours avoir terminé négligent manifestement cet aspect déterminant parce qu’il faut du temps avant d’arriver à un résultat intéressent, qui ne paraisse ni simpliste ni incorrect. De plus, le talent qui perçoit son gagne-pain comme un loisir ou une passion aura l’impression que le temps à besogner durera moins long que toute autre tâche et deviendra plus prolifique. En effet, selon la théorie de la relativité d’Einstein, « Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez-vous auprès d’une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C’est ça la relativité.6 «. Le fait que l’on apprécie, en l’occurrence la jolie fille, semble durer beaucoup moins longtemps qu’un fait que l’on repousse, ici la main sur un fourneau brûlant.

Néanmoins, même si le temps reste un élément relatif, il n’est pas forcement un facteur déterminant pour l’établissement d’un talent. Si l’artiste a l’envie et la volonté de bien faire, en étant généreux dans l’effort, le temps passé à la réalisation de l’œuvre n’aura plus grande importance. En effet, à la fin, c’est l’investissement dans ce domaine qui compte ; si l’on passe une heure à rêvasser, elle comptera comme une heure de travail, mais pas une heure prolifique.

En définitive, les talents qui aiment leur travail étant les plus déterminés et les plus vertueux, ils ne se perdront pas à rêver et auront la capacité de s’investir dans leur passion. Eux seuls arriveront à faire avancer la science et la culture, car l’autre catégorie de talents ont la manie de ne traiter que la superficie du sujet, de ne pas creuser l’idée car ils ne pensent qu’à en finir. Tandis que les talents méritoires chercheront à améliorer le style, ce qui nous a permis de ne pas rester figés à l’époque de l’Homme des Cavernes.

 

Depuis cette ère, l’Homme a bâti le chantier infini de la culture, alimenté par deux sortes de talents : les talents innés, ceux qui ont reçu un don à la naissance et qui détermineront ainsi leur destin, et les talents consciencieux, ceux qui ne possèdent pas de don inné mais aimant sans compter leur domaine.

Il existe différents facteurs pour les différencier, tels le travail, la motivation, la chance ou encore le temps. En comparant les deux penchants de la balance, on  remarquera que les génies aimant leur exercice sont réellement plus grands que ceux qui ne pensent qu’à finir. Mais les plus grands restent les talents qui possèdent en plus cette prédisposition à la naissance.

Cette conclusion peut être élargie à la vie quotidienne de contribuables de classe moyenne. Elle pourrait déboucher sur une nouvelle méthode d’embauchage dans une entreprise : on ne choisira plus les employés par rapport à leur capacité, mais par rapport à l’amour qu’ils portent sur  leur métier, leur passion, pour fonder une entreprise performante.

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« générosité et l'entretien d'une haute estime de soi et de ses ambitions restent importants selon la catharsis deCorneille.

Comme le laisse entendre Berberova, « Sans ambition il n'y a pas de talent. 2 ».

Ainsi, les génies prendront exemple des héros cornéliens pour réussir dans leurs spécialités puisque l'ambition est le propre de ces personnages.Par conséquent, seuls les virtuoses aimant leur occupation peuvent fournir cet effort.Bien que les talents ne se passionnant guère pour leur travail rejettent cet effort, il en existe qui arrivent sommetoute à obtenir une digne reconnaissance dans un domaine.

Ils possèdent inéluctablement un don à la naissance carla facilité de compréhension du sujet se révélera alors dès le premier contact avec la matière.

Cette rencontrearrivera plus ou moins tôt, et même si l'on apprécie guère la matière, on demeura doué de nature innée.

Or, ceux quitravaillent dur s'intéressent obligatoirement à leur besogne, mis à part pour raison financière, et ils n'ont dans laplupart des cas pas ce don originel.

Ceci entraine qu'ils ne possèdent pas cette facilité de compréhension innéechez les talents qui n'aiment pas leur activité et la clairvoyance du sujet étant à la base de la réussite, ilsn'avanceront pas dans leur domaine, même avec un gros effort d'assimilation.En définitive, cette volonté d'acquisition du savoir combinée avec l'ingéniosité demeure phénoménale et utopique vu que seuls les talents avec un don inné en sont capables, et encore faudrait-il qu'ils ne tombent pas dans la facilitéet qu'ils négligent la charge d'entrainement à accomplir.

Néanmoins, le facteur déterminant dans la réussite dansune branche reste la motivation car même s'il on possède la meilleure des prédispositions, la réalisation d'une œuvre ou d'un devoir nécessitera un labeur à fournir proportionnel à la motivation.. »

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