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les lumieres "refugiés"

Publié le 18/01/2011

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Cet article se compose de 3 parties et se présente de manière claire, il y'a présence de nombreux connecteurs logiques. Exemple :« C’est ainsi » ; « si » ; « Cependant »…

La première partie s'expose comme une définition, la seconde, est une critique de la révocation de l'edit de Nantes. Enfin, vient, la dénonciation du pouvoir politique et religieux.

Dés le début, le texte se présente comme un article d'encyclopédie ou de dictionnaire le mot «réfugiés» est mis en haut au début et , la présence de « (Hist. mod. politiq.) » qui signifie Histoire moderne et politique indique le thème et appuis la thèse ; le lecteur a donc dés le début conscience que le texte comportera des idées sur la politique. La première partie va donner une définition des protestants. (l.1 à 3) tout en jugeant et en condamnant la décision qualifiée comme « la plus funeste démarche » que Louis XIV a faite . Ce dernier est défini comme un « aveugle », un « imprudent » , conseillé par des « mauvais », on commence alors à avoir les traits de critique ce qui donne sur la deuxième partie.

La seconde partie est une partie où l'auteur critique la révocation de l'edit de Nantes et dénonce les méfaits de cette décision, l’exil a engendré une chute de la démographie , ainsi que des pertes économiques ( « ressources »), culturel ( « art »), ainsi que des « talents » pouvant être utiles a la France. En somme, « la France s'est vue privée » de ses plus grandes richesses intellectuelles.

De plus, cette décision est illustrée par la métaphore de « plaie profonde » qui exprime qu'une partie de la force de la France s'est volatilisée et qui souligne la mauvaise décision de Louis XIV, à partir de ce moment le texte commence à prendre des formes de texte argumentatif il y'a une évolution du stade de définition, qui alors était dénué de toute intention puis le philosophe commence à intégrer petit à petit ses idées et n'est pas le seul a être en désaccord avec la révocation comme l'indique l'expression «il n’est point de bon Français » (l,5).

Enfin, le philosophe dénonce l'abus de pouvoir politique et religieux:(l.9) « en persécutant les manifestants » (l.11)« ils ne peuvent régner qu'a l'ombre de l'ignorance » cette dernière expression pointe du doigt le pouvoir catholique qui grâce l'ignorance pouvait gouverner à l'époque. De plus dans cette dénonciation de nombreux adjectifs et modalisateurs péjoratifs sont présent afin de faire adhérer la thèse au lecteur (« assez aveugles », « impudents », « funeste », « mauvais citoyen ») nous sommes bel et bien dans un texte qui bascule vers l'argumentation. Cependant, dans cette troisième étape le philosophe anonyme renforce son opinion sur la perte importante d’hommes utiles a la nation, le mot « privé » resurgit et est suivit de l'expression (l.10)«  un million d'hommes industrieux qu'il a sacrifiés » qui a pour but de montrer à quel point la décision a été « funeste ».

 

 

Le texte remet en cause le pouvoir politique ainsi que les dirigeants de la France: critique de Louis XIV(dirigeant), décrit comme un « aveugle », un « impudent », et critique des abus de pouvoir(pouvoir politique) et répression diverses exercées sur le peuple français. Ici l'auteur blâme le gouvernement et la révocation, il y'a présence de modalisateurs dépréciatifs.

Parallèlement, le philosophe fait l'éloge des protestants et donne une image positive de ces derniers et montre le fort contraste existant entre les deux partis: On a ici donc une valorisation des protestants et une dévalorisation des religieux et des dirigeants (« aveugles », « impudents », « mauvais

citoyens », « ennemis de toutes liberté de penser, » « esprit persécuteur », « perturbateurs »). ; de nombreux moralisateurs mélioratifs sont donc présent pour désigner les protestants tel que « talentueux » « sujets utiles ».

Le philosophe souligne l'énorme perte causé par l'annulation de l'edit de Nantes car les protestants ont des qualités (artistes, talentueux, sujets utiles, industrieux)or ils ont migré pour se « soustraire aux persécutions » (l.3).Encore une fois, le philosophe exprime grâce a de nombreux termes le manque de la France sans ses ressources humaines : « priver », « plaie profonde », « sujets utiles » le philosophe insiste non seulement grâce à la répétitions mais aussi grâce à des adjectifs qui montrent que la France a perdu des gens utiles à la patrie: « sujets utiles », « perte ».Enfin le narrateur dénonce tous les « mauvais citoyen » ayant approuvé la révocation de l'edit de Nantes. L’auteur de cet article énonce un point de vue clair et se justifie par des arguments (causes/conséquences).

L’auteur fait appel à la raison du lecteur il cherche à le convaincre en montrant que le bon coté est celui des protestants et des philosophes.

 

 

Cet article a une apparence d’article d’Encyclopédie mais très vite le lecteur s’aperçoit que c'est un texte argumentatif. Dans ce texte nous pouvons comprendre que la révocation de l'edit de Nantes a été une perte pour le royaume de France. Ce texte a t-il contribué à éclaircir les idées des Français de l'époque?

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