Lettre Persane 99

I - Caricature de la mode

a- Exagération du côté éphémère de la mode

gd nbr d’indications temporelles + champ lexical du changement

« les femmes sont autrement faites que leurs mères « à exagération plaisante

b- Une mode très extravagante

« je trouve les caprices de la mode, cz les français, étonnants «

M utilise des vb d’action pr les objets (« mettre l.14) : il s’agit d’un procédé de style original pr montrer les conséquences déraisonnables et extravagantes de la mode

c- Conséquences de la mode

les changemt de la mode sont tels qu’ils modifient totalement la silhouette, l’apparence : « piédestal « à changement de hauteur

II - Une critique de la Haute Société et de la Royauté

a- la Haute Société moutonnière et superficielle

« on ne saurait croire cbn il en coûte à un mari pr mettre sa femme à la mode « à gde dépense pr le physique et l’apparence : superficialité

Modification de l’architecture pr permettre aux femmes de rentrer et sortir à leurs aises

b- l'influence du souverain sur ses sujets

« les français changent de mœurs selon l’âge du roi « à Montesquieu évoque l’évolution du règne de Louis XIV vers des mœurs austères

Montesquieu, magistrat et écrivain français né en 1689 et décédé en 1755, est l’auteur de nombreux ouvrages, tel que Les Lettres Persanes, ou encore L’Esprit des Lois. Les Lettres Persanes est un roman épistolaire écrit en 1721, ce roman parle de deux persans qui découvrent Paris et ses habitants. Il s’agit la d’une manière implicite de critiquer la société française, ainsi que la régence de Louis XIV. Dans l’extrait étudié, Rica décrit l’attitude des parisiens face à la mode.

Montesquieu construit sa lettre en deux parties distinctes, il caricature la mode puis critique la haute société ainsi que la royauté.

Dès le début de la lettre, Montesquieu exagère le côté éphémère de la mode avec un grand nombre d’indications temporelles, telles que « une mode nouvelle «, « avant que tu n’eusses reçu ma lettre «, « Il a été un temps «, « le lendemain « ou encore, l’auteur utilise le champ lexical du changement : « caprice de la mode «, « tout serait changé «, « cette changeante nation « ou encore « autrement «.

Ensuite, il critique la mode qui selon lui est très extravagante. Il utilise un procédé de style original pour cela, il se sert des verbes d’action pour les objets, comme « mettre « utilisé à la ligne 14 « leur hauteur immense mettait (…) «.

Enfin, tous ces changements ont des conséquences déraisonnables, comme la modification totale de la silhouette et de l’apparence, comme les chaussures à talons qu’il nomme « piédestal « qui change l’hauteur de la femme.

La mode génère des extravagances, mais cette évolution est aussi dû aux changements d’époque et de royaume, cette idée est très bien exprimée à la ligne 24 « Les femmes sont autrement faites que leurs mères «.

La haute société est superficielle, l’homme dépense de l’argent pour des achats inutiles : des vêtements, du maquillage… ceci est exprimé par Montesquieu de cette manière : « On ne saurait croire combien il en coûte à un mari pour mettre sa femme à la mode «. Nous pouvons aussi parler de « haute société moutonnière « , la mode n’est pas suivie par une personne mais par toute une population.

Le souverain modifie le point de vue de ses sujets. « Les français changent de mœurs selon l’âge du roi «, Montesquieu évoque l’évolution du règne de Louis XIV vers des mœurs austères.

Nous avons donc étudié ce texte de Montesquieu, en analysant tout d’abord la mode,  son côté éphèmère, son extravagance ainsi que ses conséquences puis la critique de l’auteur sur sa société, en analysant la superficialité de la haute société et l’influence du souverain sur ses sujets. Montesquieu était en désaccord avec sa société et avait une mauvaise image du roi de France, comme nous avons pu l’observer précédemment ou encore dans la Lettre 24, ou il parle de monarchie du despotisme.