Devoir de Philosophie

L'Humanisme

Publié le 22/05/2014

Extrait du document

humanisme
Pour beaucoup, la Renaissance a débuté lors de la découverte de l'Amérique en 1492 par Christophe Colomb. La révélation de ce « Nouveau Monde » et de ses habitants contribua énormément à l'expansion de l'Humanisme, nouveau mouvement littéraire et intellectuel se basant sur l'épanouissement des connaissances de l'époque. L'altérité – le rapport à l'autre et à la différence – demeure un des thèmes les plus exploités de ce courant. A ce sujet, Michel de Montaigne a écrit dans ses Essais qu'il est nécessaire de «frotter et limer notre cervelle contre celle d’autrui» afin de s'ouvrir à l'inconnu. Comment le sujet de la différence chez autrui le questionnement sur l'inconnu définissent le mouvement humaniste, lors de la Renaissance ? Nous verrons premièrement en quoi l’humanisme a donné lieu à une ouverture d’esprit globale, puis comment l'altérité est devenu une question majeure de ce mouvement et enfin de quel manière elle a permit une critique de la société européenne.   PARTIE I L’humanisme est caractérisé par le désir d'apprendre, l'acquisition d'une curiosité intellectuelle, un retour aux textes littéraires, philosophiques et scientifiques antiques mais surtout par un élargissement des connaissances presque encyclopédique.   1 – Approfondissement du savoir (ex : De Vinci qui s’intéresse à plusieurs disciplines comme l’art, l’architecture, la science et les techniques → Instruction générale et complète) 2 – Remise en cause de l'éducation et de la religion (ex : Dénonciation de la pédagogie traditionnelle dans Gargantua de Rabelais → Aveuglement religieux = Perte de l'apprentissage autonome) 3 – Valorisation de l'être humain (Suite à la reconsidération de l'influence religieuse → exploitation des qualités intellectuelles, créatives et sociales humaines)   Alors pensé comme une ouverture au monde contemporain, une approche encyclopédique, une remise en question générale de la tradition, l'humanisme devient un courant de pensée idéaliste et optimiste qui met l’Homme au centre du monde.   PARTIE II Cette reconnaissance et amélioration du statut du genre humain pousse l'humaniste à se questionner sur la nature d'autrui : la découverte du continent américain incite la conception d'une nouvelle vision du monde, une autre idée de l’homme.   1 – Un certain intérêt pour ce nouveau peuple (ex : Découverte et admission de l'existence de «sauvage». Des voyageurs comme Jean de Léry vont à leur rencontre afin de découvrir leur traditions et écrivent des récits de leur voyage) 2 – Une considération pour leurs valeurs profondément humaines (ex : Léry dans son Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil peint le portrait d'un peuple amical, instruit et honnête) 3 – Une admiration pour leur mode de vie (ex : Montaigne qui dans ses Essais montre la grandeur d'un peuple non perverti et qui semble resté à l'âge d'or)   Ces représentations diffuse l'image d'un «bon sauvage», un être en unité avec la nature qui n'a pas été troublé par les valeurs superficielles occidentales.   PARTIE III   Ce portrait des peuples indigènes paraît quand même utopique mais permet la dénonciation des excès des conquérants et colonisateurs : l’innocence des Amérindiens fait ressortir la duplicité des Européens. 1 – La cupidité et le mensonge des européens (ex : Le dialogue de Jean de Léry avec le Tupinambas expose bien le problème de l'avidité et de la malhonnêteté des voyageurs qui viennent s'emparer des ressources du peuple étranger dans le seul but de l'enrichissement excessif) 2 – La cruauté occidentale (ex : L'inégalité et la violence des combats présentée dans les Essais de Montaigne)   CONCLUSION L’humanisme a évolué progressivement vers un esprit d’indépendance à l’égard des conformités classiques. Les changements apparus au cours des XVème et XVIème siècles ont servi à susciter chez les humanistes l'adoption du raisonnement et de la tolérance. Ces intellectuels ont cru en la supériorité du genre humain malgré les différences apparentes des peuples sauvages ou les folies meurtrières des conquérants européens. L'accueil de la différence chez l’autre et le profit intellectuel qu’elle en espérait ont donc bien constitué un des principaux moteurs de la pensée humaniste de la Renaissance. Les sujets évoqués par les humanistes dans leur ouvrages a permis, dans le futur, à l'apparition des Lumières au XVIIIème siècle et alimente toujours de nos jours des débats actuel quand à la xénophobie, le développement durable ou l'écologie...
humanisme

« qualités intellectuelles, créatives et sociales humaines)   Alors pensé comme une ouverture au monde contemporain, une approche encyclopédique, une remise en question générale de la tradition, l'humanisme devient un courant de pensée idéaliste et optimiste qui met l'Homme au centre du monde.   PARTIE II Cette reconnaissance et amélioration du statut du genre humain pousse l'humaniste à se questionner sur la nature d'autrui : la découverte du continent américain incite la conception d'une nouvelle vision du monde, une autre idée de l'homme.   1 - Un certain intérêt pour ce nouveau peuple (ex : Découverte et admission de l'existence de «sauvage».

Des voyageurs comme Jean de Léry vont à leur rencontre afin de découvrir leur traditions et écrivent des récits de leur voyage) 2 - Une considération pour leurs valeurs profondément humaines (ex : Léry dans son Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil peint le portrait d'un peuple amical, instruit et honnête) 3 - Une admiration pour leur mode de vie (ex : Montaigne qui dans ses Essais montre la grandeur d'un peuple non perverti et qui semble resté à l'âge d'or)   Ces représentations diffuse l'image d'un «bon sauvage», un être en unité avec la nature qui n'a pas été troublé par les valeurs superficielles occidentales.   PARTIE III   Ce portrait des peuples indigènes paraît quand même utopique mais permet la dénonciation des excès des conquérants et colonisateurs : l'innocence des Amérindiens fait ressortir la duplicité des Européens.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles