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l'humanisme

Publié le 16/12/2012

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humanisme
L'Humanisme, du latin « humanitas « (culture), prône le réveil des langues et littératures anciennes. Il va bénéficier de l'appui du roi François Ier. L'Humanisme est également un mouvement culturel et littéraire qui réunit les penseurs et philosophes de le Renaissance. Il prône le retour aux textes antiques, l'appétit de savoir et l'esprit critique en fondant en 1530, à l'initiative de Guillaume Budé (humaniste français connu également sous le nom latin de Budaeus), le Collège des Trois Langues (Grec, Latin et Hébreu). Quinze ans plus tard, ce collège devient le Collège Royal et de nouvelles chaires sont crées en sciences, mathématiques et littérature. Il met également en cause la scolastique médiéval en étudiant moins de textes directement, mais plus en en étudiant les commentaires de ces textes. 1/Un mouvement Européen A/Le contexte historique C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie le mouvement humaniste de la Renaissance. Le poète recueil les inscriptions des vielles pierres de Rome puis recherche les manuscrits d'ancien érudits, comme Cicéron La prise de Constantinople, en 1453, amplifie ce mouvement car un grand nombre de réfugiés arrive en Occident emportant avec eux plusieurs manuscrits anciens L'une des découvertes qui eut le plus d'impact sur les hommes de la Renaissance fut la découverte de l'imprimerie. Avant l'invention de ce procédé par Gutenberg en 1453, l'écriture des livres était faite à la main, par des clercs, qui étaient les seuls capables de maîtriser les techniques d'écritures : au XIe siècle et XIIe siècle, les manuscrits étaient retranscrits par des moines dans les scriptoria. D'autre part, la langue employée dans les manuscrits était le latin. Les universités disposaient d'un quasi-monopole dans l'éducation et la diffusion de l'information. Les puissantes universités de Bologne, de Paris, de Salamanque, d'Oxford, et de Cambridge, étaient seules habilitées à diffuser le savoir, selon les méthodes éprouvées de la scolastique. Le droit était l'une des principales disciplines dans ces universités. Le savoir était ainsi réservé aux clercs, qui disposaient de l'éducation nécessaire à la compréhension des textes. L'imprimerie permit brusquement d'ouvrir l'accès à la connaissance à d'autres cercles. Il devint possible, par l'édition de livres de mieux comprendre les faits. Les bibliothèques commencèrent à se développer. En France, les rois installèrent des bibliothèques dans leurs résidences. La découverte de l'Amérique ne 1448 et la supplantation du géocentrisme par l'héliocentrisme de Copernic attise la curiosité et ouvre les esprits des humanismes et des peuples. « La fabrique du corps humain « de Vesale permet de rectifier un grand nombre d'erreurs scientifique et par conséquent rectifier l'enseignement humaniste scientifique accordé aux élèves. La diffusion des idées humanistes se fait principalement grâce à l'imprimerie mais aussi avec les universités et certain « centre d'humanisme « ou l'on trouve une forte concentration d'intellectuels et d'universités. Mais le idées humanistes se diffusent également avec les mécène (personnes fortunés qui aident ceux qui cultivent les arts, les lettres et les sciences) ; les mécène les plus connus sont :François Ier, Charles Quint et Léonard de Vinci. L'Evangélisme est une fidélité à l'Esprit de l'Evangile, doctrine caractérisant les églises protestantes dites évangéliques. Le Calvinisme (provient de Jean Calvin), diffuse la croyance en l'absolue souveraineté de Dieu et la justification de l'existence par la foi. Le Luthéranisme rompt les liens avec le Pape, établit que l'Écriture est la seule règle des fidèles, et que les péchés sont remis non par les sacrements, mais par la foi. Pour les catholiques, les calviniste et les luthériens le Dieu est unique (et en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit), Jésus-Christ s'est fait homme puis et mort pour sauver les hommes et leur morale est que chacun doit faire le bien et éviter le pêché. La doctrine des évangéliques et des catholiques est sensiblement la même sauf que les évangéliques sont, en quelques sortes, les fondamentalistes du protestantismes. B/Mouvement littéraire et artistique Evangélistes Protestants Catholiques Erasme Agrippa d'Aubigné Henri Estienne Rabelais Marguerite de Navarre Thomas More Pétrarque est le tout premier de ces humanistes. Il étudie le droit à Montpellier en 1319 puis à Bologne de 1323 à 1326. Mais il comprend que ce n'est pas là sa voie : il se passionne pour l'antiquité. Ses maîtres ont pour nom Cicéron, Virgile et St Augustin. Renonçant au droit, il se fait clerc, estimant que c'est la seule situation possible pour un lettré cherchant à survivre sans renoncer à l'étude. Il fera de nombreux émules, tant en Italie à son époque qu'en Europe deux siècles plus tard. Pétrarque est un amoureux des textes. Il se fait même fouineur, enquêteur, et découvreur de manuscrits dans les archives et les bibliothèques des monastères. Pour son érudition et sa science du passé des lettres latines Pétrarque est adulé de son vivant dans toute l'Italie : les Princes, les Républiques, le Pape, les Universités le demandent. Il devient celui qui remémore un passé prestigieux aux Italiens. On l'auréole pour sa réputation de poète et d'écrivain en langue latine. Pétrarque écrit des livres plus philosophiques : les « Remèdes de l'une et de l'autre fortune «, « le Mépris du monde « et « La vie solitaire « . Pétrarque en est persuadé : l'image qu'il donnera après sa mort dépend de ses ouvrages rédigés en latin mais ses lecteurs iront bien plus loin qu'un cercle savant, et ce sont ses poèmes en Italien qui passeront à la postérité en devenant une source d'inspiration pour les poètes de l'Europe entière. Reste que son image est celle d'un « Maître « auquel quelques centaines d'érudits du monde occidental vont tenter de se conformer avant que celle d'ERASME ne l'éclipse. Léonard de Vinci était persuadé du pouvoir créateur de l'homme. Il a fait beaucoup de travaux sur l'homme et ses capacités. On peut le voir dans sa peinture " La création d'Adam ", une des 9 scènes religieuses de la chapelle Sixtine: L'Homme est davantage ressorti par rapport a Dieu grâce aux jeux de couleurs, symboles ( corne d'abondance avec des glands, symbole de la connaissance, sur la cuisse de l'HOMME, alias Adam.). Il a fait d'autres recherches pour améliorer l'Homme ; le former et l'instruire. Il luttait contre les superstitions, idées reçus de l'Eglise. Il a réalisé des dissections de cadavres, représenta le c?ur dans ses moindres détails, le squelette, les organe et les proportions, ce qui était interdit par l'Eglise ( les dissections). Il fit ensuite des plans de machines volantes, une ville alimenté en eau et avec des canaux d'évacuations de l'eau sale et des engins de guerres blindés... Il est donc convaincu que l'Homme peut réussir seul, sans l'aide de dieu, et peut vivre une vie de bonheur sur Terre, avant le Paradis. Il avait pour référence l'expérience et les maths... Raphaël est un personnage important dans le mouvement humaniste avec son tableau « L'école d'Athènes « qui scelle la réconciliation, par l'humanisme, du savoir antique et de la révélation chrétienne. Il rappelle l'humanisme en remplaçant certains visages par ceux d'humaniste de son temps comme Platon qui apparaît sous les traits de Leonard de Vinci. Michel-Ange, qui fut également ingénieur militaire et poète, se révéla comme la véritable incarnation de la Renaissance et de l'humanisme qu'elle engendra. Plus que tout autre grande figure de l'histoire de l'art, il s'affirma comme un artiste au talent colossal, incomparable comme sculpteur, extraordinaire dans la mise en scène, étonnant comme dessinateur et comme peintre. Il peut également être considéré comme un humanisme car il était peintre, sculpteur, poète et architecte ; et l'humanisme prône la maîtrise de plusieurs disciplines. Le livre principal de Thomas More est « Utopia «, rédigé en 1516, décrit une société idéale, fournissant une critique radicale du modèle de la société féodale, de l'arbitraire royal. Tout comme pour Erasme, ce sont l'harmonie entre les habitants, le respect et la tolérance, le refus de la violence qui guident cette nouvelle société. Il est le premier penseur à mettre en scène ce monde particulier (étymologiquement le « non-lieu «), isolé de tous, vivant dans une autarcie bénéfique. Le monde utopique est un monde à la fois délimité (il s'agit souvent d'une île) et infini, aux proportions gigantesques. Il possède une organisation rigoureuse, une architecture géométrique. Les chiffres sont précis (6000 familles de 40 personnes, 54 villes, etc.), et, dans ce monde parfaitement pensé, chacun trouve sa place et son activité, nécessaires au bien de tous. Ce qui régit l'utopie est en effet le souci de la collectivité, alors que pendant la Renaissance apparaissent les particularismes religieux, culturels, les littératures nationales, etc. A la suite de ces mondes utopiques se forgent les cités idéales, propres, esthétiquement belles et propices à faire accéder les hommes au bonheur. Leurs agencements ne resteront malheureusement qu'au stade débauches ou de peintures, décorant les murs. II/Le mouvement en France A/Le contexte historique Les rois qui ont marqués ce XVIème Siècle sont : Louis XII, François Ier, Henri II, François II, Charles IX, Henri III et Henri IV. Celui qui correspond à l'apogée de l'humanisme est le règne de François Ier car il fut un important mécène et surtout, il imposa la langue française au royaume. Les guerres d'Italie ont eux lieux sous les règnes de Charles III, Louis XII, François Ier, Henri II, François II et Charles IX. Elles ont profités aux royaume français car elles lui ont permis d'annexer des terres comme le royaume de Naples. Sa fondation remonte à l'époque de François Ier, lorsqu'en 1530 son « maître de librairie «, le traducteur d'?uvres antiques Guillaume Budé, lui suggère d'instituer un collège de « lecteurs royaux «. Des humanistes payés par le roi sont chargés d'enseigner des disciplines que l'université de Paris ignorait. Deux postes de professeurs furent initialement créés, un pour le grec et un pour l'hébreu, puis ce nombre passa rapidement à dix avec l'enseignement du droit français, du latin, des mathématiques et de la médecine. Dès lors le Collège royal, dont la devise est « Docet omnia « (Il enseigne tout), restera un des lieux d'excellence de la transmission du savoir en France1. L'édit de Villers-Cotterêts est un texte législatif édicté par le roi de France François Ier, entre le 10 et le 25 août 1539(vingt-cinquième année de son règne) à Villers-Cotterêts, (dans le département actuel de l'Aisne), enregistré au Parlement de Paris le 6 septembre 1539. Il s'agit du plus ancien texte encore directement en vigueur en France. Forte de cent quatre-vingt-douze articles, elle réforme la juridiction ecclésiastique, réduit certaines prérogatives des villes et rend obligatoire la tenue des registres des baptêmes. Elle est surtout connue pour être l'acte fondateur de la primauté et de l'exclusivité du français dans les documents relatifs à la vie publique du royaume de France ; en effet, pour faciliter la bonne compréhension des actes de l'administration et de la justice, elle leur impose d'être rédigés dans cette langue. Le français devient ainsi la langue officielle du droit et de l'administration, en lieu et place du latin. L'affaire des placards est un événement de la Renaissance française qui s'est déroulé en 1534. Les placards dont il est question étaient des écrits jugés injurieux et séditieux affichés dans la nuit du 17 au 18 octobre 1534 dans les rues de Paris et dans diverses villes du royaume (Tours, Orléans). Ces affiches furent placardées jusque sur la porte de la chambre royale de François Ier au château d'Amboise, ce qui constituait un affront envers la personne même du roi et sa foi. Cet épisode marque la radicalisation de François Ier contre les partisans de la Réforme, contre lesquels les épisodes répressifs n'avaient jusque-là été que sporadiques. Ces placards étaient intitulés Articles véritables sur les horribles, grands et importables abus de la messe papale, inventée directement contre la Sainte Cène de notre Seigneur, seul médiateur et seul Sauveur Jésus- Christ. Ce titre évocateur était en fait une attaque directe contre l'Eucharistie, dans sa forme catholique (transsubstantiation). L'auteur en était Antoine Marcourt, pasteur d'origine picarde de Neuchâtel et d'inspiration calviniste. Le roi s'emporta contre ce qu'il considérait comme un crime de lèse-majesté. En réponse, François Ier confessa ouvertement sa foi catholique. Il ordonna des persécutions. Des bûchers s'allumèrent. Étienne de La Forge, riche marchand et ami de Jean Calvin fut au nombre des condamnés. Ces exécutions par le feu ne furent guère appréciées des princes allemands, favorables à la Réforme, dont François Ier recherchait par ailleurs l'alliance contre Charles Quint. L'ambassadeur Guillaume du Bellay déclara que ces condamnés n'étaient que des révolutionnaires, des anabaptistes, dont il fallait réprimer les excès. Jean Calvin fit partie des protestants qui choisirent l'exil. Le massacre de la Saint-Barthélemy est le massacre de protestants déclenché à Paris, le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, prolongé pendant plusieurs jours dans la capitale, puis étendu à plus d'une vingtaine de villes de province durant les semaines suivantes. Cet épisode tragique des guerres de religion résulte d'un enchevêtrement complexe de facteurs multiples, aussi bien religieux et politiques que sociaux. Il est la conséquence des déchirements militaires et civils de la noblesse française entre catholiques et protestants, notamment de la vendetta entre le clan des Guise et celui des Châtillon-Montmorency. Il est le résultat d'une sauvage réaction populaire, ultra-catholique et hostile à la politique royale d'apaisement. Il reflète également les tensions internationales entre les royaumes de France et d'Espagne, avivées par l'insurrection aux Pays-Bas. Pendant longtemps, la tradition historiographique a fait du roi Charles IX et de sa mère, Catherine de Médicis, les principaux responsables du massacre. Faute de sources, les historiens sont restés longtemps partagés sur le rôle exact de la couronne. Ils retiennent aujourd'hui que seuls les chefs militaires du clan protestant étaient visés par l'ordre royal. Dès le matin du 24 août, Charles IX avait ordonné l'arrêt immédiat des tueries mais, dépassé par le zèle et la fureur du peuple, il n'avait pu les empêcher. L'édit de Nantes est un édit de tolérance signé le 13 avril 1598 par Henri IV. Ce-dernier, roi de France, reconnaît la liberté de culte aux protestants, selon plusieurs limites et leur concède deux principaux « brevets « : un nombre important de places de sûreté en garantie (environ 150) et une indemnité annuelle à verser par les finances royales. Le document est aujourd'hui conservé aux Archives nationales de France. Henri IV lui-même était un ancien protestant, et avait choisi de se convertir au catholicisme afin de pouvoir monter sur le trône, après la mort de son cousin Henri III. La promulgation de cet édit mit fin aux guerres de religion qui ont ravagé le royaume de France au XVIe siècle (celles-ci ayant provoqué l'émigration de 200 000 huguenots) et constitue une amnistie mettant fin à la guerre civile. B/Le contexte littéraire Entre ces deux personnes, tout l'art pédagogique que préconise Gerboise : c'est , tout d'abord, d'apprendre à être capable de "se forger soi-même" un esprit et un entendement qui seront les plus "ouverts et plus réceptifs" possibles ; ensuite d'être apte à acquérir les connaissances les plus opérationnelles envisageables , dans le plus grand nombre de contextes ouverts dans les réalités matérielles du monde et non dans des vues simplement théoriques et philosophiques.

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