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L’INDÉPENDANCE DE L’AUTRICHE

Publié le 10/12/2018

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L’INDÉPENDANCE DE L’AUTRICHE. Après la guerre, «la guerre froide» : instauré par les Alliés au lendemain des hostilités, le statut d’occupation de l’Autriche, qui divise le pays en quatre zones, continue de lui être imposé jusqu’au milieu des années cinquante. C’est que l’Union soviétique s’obstine à en refuser la levée avant la conclusion d’un impossible traité de paix avec l’Allemagne. De réunion en réunion, les négociations s’éternisent. L’Autriche qui, en 1938, n’avait pourtant pas fait trop mauvais accueil aux armées nazies, se montre de plus en plus impatiente. Vient la détente. Le veto soviétique, grâce à l’arrivée au pouvoir des successeurs de

Staline, Khrouchtchev et Boulganine, peut enfin être levé. Le 15 mai 1955, c’est la signature à Vienne du Staatsvertrag, le traité d’Etat tant attendu. Les Autrichiens ne sont pas seuls à se réjouir: tandis que la capitale s’abandonne à l’euphorie, cette manifestation du nouveau climat des relations internationales suscite également chez les dirigeants occidentaux un optimisme qui sera bientôt en porte-à-faux avec les maigres résultats de la conférence de Genève (18-23 juillet 1955).

 

L’OTAN. L’OTAN est à la défense de l’Europe ce qu’est à son économie le plan Marshall: sous la forme d’un pacte affirmant la nécessité de défendre la paix et les régimes démocratiques, elle apporte une garantie d’aide militaire des États-Unis en cas d’agression contre les pays européens. Le texte reçoit le 4 avril 1949 la signature des représentants des États-Unis, des Cinq de Bruxelles et de six autres pays que rejoindront, en 1952, la Grèce et la Turquie. Dès 1950, un ensemble d’institutions politiques et  militaires renforce la structure d’origine. Sont ainsi

 

créés, en particulier, le Groupe stratégique permanent, réduit aux trois membres principaux de l’Al-liance (France, Grande-Bretagne, États-Unis), ainsi qu’une force unifiée placée sous commandement intégré. Il n’en fallait pas tant pour que l’Union soviétique protestât contre le «caractère manifestement agressif» de l'Alliance atlantique. Six ans après sa création, et en réaction contre l’adhésion de la RFA, c’est la signature, entre Moscou et sept autres pays communistes, du traité d’assistance mutuelle connu depuis sous le nom de Pacte de Varsovie.

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