Devoir de Philosophie

« L’occupation juive » dans le Marais dans les années 30-40

Publié le 27/05/2011

Extrait du document

marais

Contexte historique :

Le quartier du Marais est souvent désigné par l’expression « Ilot 16 «. Ce quartier est celui dans lequel se trouvait notre auberge de jeunesse, il se situe dans le 4ème arrondissement de Paris, sur la rive gauche de la Seine. Cependant, il est très difficile de le délimiter. Où commence-t-il, où finit-il ? Nul ne le sait.

Le quartier juif se nomme également : le Pletz qui signifie en yiddish petite place.

Au fil des années, le Marais a vu l’implantation de différentes communautés d’immigrés.

Dès le Moyen-Age, il regroupe un certains nombre d’artisans juifs mais également des communautés immigrées chinoises.

En 1808, 82% de la population juive parisienne est regroupée dans ce quartier.

A la veille de la 1 ère Guerre Mondiale, dans les années 1880, on observe en France l’arrivée en masse de 110000 juifs venant de l’Europe de l’Est, poussés par la misère et les pogroms (= persécutions). Ces nouveaux émigrants sont plus religieux et moins bien intégrés que le reste des juifs français.

Ces juifs de tradition ashkénaze sont sans ressources et s’installent dans les grandes métropoles comme Paris et plus spécifiquement dans le quartier du Marais.

Plusieurs éléments expliquent leur installation : La coloration juive déjà présente, le fait que ce quartier soit habitué à accueillir des immigrés. Ainsi que la pauvreté, l’insalubrité des logements et leurs prix peu élevés.

Il est important de préciser que l’Europe traverse à ce moment une crise financière, économique et sociale.

Notre Trajet :

Au niveau de l’architecture, on retrouve en grande majorité des bâtiments datant de la fin Moyen-Age et allant jusqu’à la fin du XVIIème siècle. L’aristocratie française a beaucoup investi dans ce quartier et y a vécu jusqu'à ce que la cour soit déplacée à Versailles abandonnant ainsi toutes leurs résidences du Marais. Ces habitations seront ensuite occupées par les immigrés. (PHOTOS)

Des grandes maisons comme celles-ci pouvaient abriter plusieurs familles nombreuses. Tous ces bâtiments sont anciens et se délabrent progressivement.

D’autres traces témoignant de leur présence :

En parcourant le quartier, on remarque la présence de synagogues. Celles-ci témoignent de différents styles architecturaux. Par exemple celle de la rue Pavée inaugurée en 1914 a été construite par un architecte influencé par l’art nouveau. (Photo ancienne/actuelle)

La synagogue des Tournelles a été construite en 1876 en plein cœur du quartier du Marais. Cette synagogue est la deuxième plus grande de Paris.

On retrouve aussi d’autres synagogues, plus petites comme celle rue des Ecouffes.

L’école du Travail fut fondée en 1865 elle formait les enfants juifs aux métiers manuels.

L’école des Hospitalières Saint-Gervais fut la première école primaire gratuite ouverte à Paris. Elle accueille des enfants juifs français et de nationalités étrangères de 1880 à 1940.                                         A partir de l’occupation allemande, vers 1942 des policiers vinrent arrêter les enfants ainsi que leurs professeurs pour les envoyer dans les camps d’extermination. Aucun d’eux n’en revint. En hommage à leur mémoire, une plaque commémorative se trouvant sur la façade rappelle leur martyre.

Tout au long du trajet, nous avons mené une recherche afin de déceler différentes plaques commémoratives. (+monuments et le musé juif)

 Au niveau de leur tenue vestimentaire :

En nous appuyant sur divers documents, nous avons pu conclure que dans l’ensemble, ils portent une tenue vestimentaire relativement sobre et sombre. (photo juif type).

Pendant toute cette période, la communauté juive de la France entière devra faire face à une montée de l’antisémitisme. Cette croissance se traduit par l’apparition de journaux antisémites, de partis politique d’extrême droite ainsi que par les échos de l’affaire Dreyfus. Beaucoup de préjugés ont été très rapidement véhiculés. Les juifs se sont retrouvé victime de cela. Plus tard, sous l’occupation de nombreuses mesures ont été prise par le gouvernement nazis pour les pointer du doigt, les isoler.

Au niveau de leurs métiers :

Beaucoup de juif du Marais sont des chiffonniers, brocanteurs, récupérateurs de vieux métaux,…

 

Quelques repères clefs :

*Mai-Juin 40 : Le juif français, défini par des critères raciaux, cesse d’être citoyen à part entière pour être, au mieux, un Français de troisième catégorie. Quant aux juifs étrangers, ils deviennent des suspects dont il faut se débarrasser.

* 22 juillet 1941 : la loi dite « d’aryanisation économique « stipule que les entreprises dont la majorité des capitaux appartient à des juifs doivent être transférées à des « administrateurs provisoires chargés de les vendre «. Il y a donc spoliation de leur bien.

Au niveau du cadre artistique :

*Musique. à Emilie et Merveil :D

*Intellectuel. à Emilie

è Pascin arrive en France en 1905, Lipchitz et Zadkine en 1909, Chagall en 1910, Soutine en 1912, Mané-Katz en 1913104. Ils sont, avec d'autres immigrés comme Modigliani, arrivé d'Italie en 1906, parmi les membres les plus éminents, voire fondateurs, de l'École de Paris.

 

Après la deuxième Guerre-Mondiale, les résidences laissées à l’abandon devinrent vite des logements insalubres. Ce quartier est devenu un quartier plutôt défavorisé. Le gouvernement français à investi dans les années 1980 pour relever la situation et améliorer le niveau de vie dans ce quartier.

Depuis les années 1980, le quartier a vu la naissance d’une communauté homosexuelle autour de la rue Sainte Croix de la Bretonnerie.

Conclusion :

En voyant nos photos, la rue des rosiers et quelques rues adjacentes n’ont pas vraiment changées et prouvent bien que cette communauté juive n’a pas totalement disparue. Cependant, en vous promenant dans la rue Rivoli, une grande rue commerçante, vous n’avez pas tout de suite remarqué le caractère juif des années antérieures puisqu’il n’y a plus un aussi grand nombre de juifs dans cette zone. Les plaques commémoratives et les édifices attestant de leur présence se font des plus discrets.

Ce quartier continue de retenir l’histoire de la diaspora des juifs émigrés à Paris.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeanne Rayski échappe à la rafle du Vel d'Hiv'

Jeanne Rayski, rentrée avec Benoit, quatre ans, à son domicile, 342, rue des Pyrénées, à vingt heures – l’heure du couvre-feu pour les Juifs – un immeuble habité par une cinquantaine de familles juives immigrées, trouve tous les voisins réunis dans la cour de l’immeuble en train de discuter avec la concierge, dont le mari est gardien de la paix. Sans perdre de temps, Jeanne monte à la maison, empile dans son sac quelques affaires et une baguette. Au moment de sortir, en passant devant une glace, elle voit l’étoile jaune sur sa veste. Elle l’arrache, mais le tissu en garde la trace. Alors, elle prend l’enfant sur son bras gauche croyant ainsi la cacher.

Jeanne et Benoit passent la nuit dans un petit hôtel de la rue de l’Aqueduc, dans le Xe arrondissement. Très tôt, l’hôtelier vient les réveiller : « Madame, vous devez partir, c’est trop dangereux pour moi de vous garder. «

Une fois en bas, dans le café, Jeanne voit ce qui se passe dehors. Des groupes d’hommes, de femmes, certaines avec des enfants dans leurs bras, tous entourés de policiers. Elle se met à pleurer. « Tu ne vas pas la mettre dehors avec le môme «, lance un client au patron. D’autres clients interviennent également : « Bon, remontez, lui dit enfin le patron. Je viendrai vous dire quand tout se calmera. « Jeanne quitte l’hôtel vers midi. Le patron n’a pas voulu être payé : « Gardez votre argent. C’est honteux de voir ça. Et faites bien attention «, lui dit-il.

Mairie de Paris

marais

« En parcourant le quartier, on remarque la présence de synagogues .

Celles-ci témoignent de différents styles architecturaux.

Par exemple celle de la rue Pavée inaugurée en 1914 a été construite par un architecte influencépar l’art nouveau.

(Photo ancienne/actuelle) La synagogue des Tournelles a été construite en 1876 en plein cœur du quartier du Marais.

Cette synagogue est ladeuxième plus grande de Paris. On retrouve aussi d’autres synagogues, plus petites comme celle rue des Ecouffes. L’école du Travail fut fondée en 1865 elle formait les enfants juifs aux métiers manuels. L’école des Hospitalières Saint-Gervais fut la première école primaire gratuite ouverte à Paris.

Elle accueille des enfants juifs français et de nationalités étrangères de 1880 à 1940.

A partir del’occupation allemande, vers 1942 des policiers vinrent arrêter les enfants ainsi que leurs professeurs pour lesenvoyer dans les camps d’extermination.

Aucun d’eux n’en revint.

En hommage à leur mémoire, une plaquecommémorative se trouvant sur la façade rappelle leur martyre. Tout au long du trajet, nous avons mené une recherche afin de déceler différentes plaques commémoratives.(+monuments et le musé juif) Au niveau de leur tenue vestimentaire : En nous appuyant sur divers documents, nous avons pu conclure que dans l’ensemble, ils portent une tenuevestimentaire relativement sobre et sombre.

(photo juif type). Pendant toute cette période, la communauté juive de la France entière devra faire face à une montée del’antisémitisme.

Cette croissance se traduit par l’apparition de journaux antisémites, de partis politique d’extrêmedroite ainsi que par les échos de l’affaire Dreyfus.

Beaucoup de préjugés ont été très rapidement véhiculés.

Les juifsse sont retrouvé victime de cela.

Plus tard, sous l’occupation de nombreuses mesures ont été prise par legouvernement nazis pour les pointer du doigt, les isoler. Au niveau de leurs métiers : Beaucoup de juif du Marais sont des chiffonniers, brocanteurs, récupérateurs de vieux métaux,… Quelques repères clefs : *Mai-Juin 40 : Le juif français, défini par des critères raciaux, cesse d’être citoyen à part entière pour être, aumieux, un Français de troisième catégorie.

Quant aux juifs étrangers, ils deviennent des suspects dont il faut sedébarrasser. * 22 juillet 1941 : la loi dite « d’aryanisation économique » stipule que les entreprises dont la majorité des capitauxappartient à des juifs doivent être transférées à des « administrateurs provisoires chargés de les vendre ».

Il y adonc spoliation de leur bien. Au niveau du cadre artistique : *Musique.

à Emilie et Merveil :D *Intellectuel.

à Emilie è Pascin arrive en France en 1905, Lipchitz et Zadkine en 1909, Chagall en 1910, Soutine en 1912, Mané-Katz en1913104.

Ils sont, avec d'autres immigrés comme Modigliani, arrivé d'Italie en 1906, parmi les membres les pluséminents, voire fondateurs, de l'École de Paris. Après la deuxième Guerre-Mondiale, les résidences laissées à l’abandon devinrent vite des logements insalubres.

Cequartier est devenu un quartier plutôt défavorisé.

Le gouvernement français à investi dans les années 1980 pourrelever la situation et améliorer le niveau de vie dans ce quartier. Depuis les années 1980, le quartier a vu la naissance d’une communauté homosexuelle autour de la rue Sainte Croixde la Bretonnerie. Conclusion : En voyant nos photos, la rue des rosiers et quelques rues adjacentes n’ont pas vraiment changées et prouvent bienque cette communauté juive n’a pas totalement disparue.

Cependant, en vous promenant dans la rue Rivoli, unegrande rue commerçante, vous n’avez pas tout de suite remarqué le caractère juif des années antérieures puisqu’iln’y a plus un aussi grand nombre de juifs dans cette zone.

Les plaques commémoratives et les édifices attestant deleur présence se font des plus discrets.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles