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L'ordre international nouveau : un impératif pour tous

Publié le 15/05/2020

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Les inégalités du système international ont des conséquences très graves. Elles ont divisé le monde en deux parties et les disparités ne cessent de s'accroître entre elles. D'un côté le monde des riches, de l'autre le monde des pauvres, unis par un passé de souffrances partagées. Un « rideau de misère » divise la planète en deux blocs, à la fois sur le plan matériel et sur le plan philosophique. L'un est alphabétisé, l'autre en majeure partie analphabète; l'un est industriel et urbain, l'autre principalement agraire et rural; l'un est orienté vers la surconsommation, l'autre se débat pour survivre. Dans le monde riche, on se préoccupe de la qualité de la vie; dans le monde pauvre, de la vie elle-même, toujours menacée par la maladie, la faim, la malnutrition. Dans le monde riche, on se soucie de la conservation des ressources non-renouvelables, et l'on écrit des livres savants sur la façon de maintenir le monde dans un état stationnaire. Dans le monde pauvre, on s'inquiète, non pas de l'épuisement des ressources, mais de leur exploitation et de leur distribution au profit de l'humanité entière et non pas seulement au profit de quelques nations privilégiées. Alors que le monde riche se soucie des conséquences de ses activités polluantes sur les systèmes indispensables à la vie, le monde pauvre s'occupe de la « pollution de la misère », - parce que ses problèmes ne viennent pas d'un excès mais d'une carence dans le développement et la technologie, ainsi que d'une maîtrise insuffisante des phénomènes naturels.

Aujourd'hui, près des deux tiers de l'humanité vivent - si l'on peut appeler cela vivre - avec moins de 0,30 dollar par jour.

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