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l'homme permettait de faire sortir les États, selon Kant, d'un « état naturel » qui les poussait à d'incessantes guerres entre eux et pouvait créer un nouvel ordre international qui empêcherait les guerres.

Publié le 30/10/2013

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kant
l'homme permettait de faire sortir les États, selon Kant, d'un « état naturel « qui les poussait à d'incessantes guerres entre eux et pouvait créer un nouvel ordre international qui empêcherait les guerres. Le chemin jusque-là n'était pas tout tracé, 287 mais il incombait à l'homme de travailler en ce sens pour « assurer la paix durable et universelle «. La réation d'un tel organisme était pour Kant un but ointain, c'était quasiment le but ultime de la philosophie. Cela dit, pour l'instant, je suis encore au Liban. Ton Papa qui t'embrasse. Sophie fourra la lettre dans sa poche et rentra chez elle. Alberto l'avait mise en garde contre de telles rencontres dans la forêt. Mais elle ne pouvait quand même pas laisser le pauvre ourson errer dans la forêt à la recherche d'une mprobable Hilde-de-l'autre-côté-du-miroir. 288 Chapitre 26 Le romantisme ... c'est vers l'intérieur que va le chemin mystérieux... Hilde laissa tomber le gros classeur sur ses genoux, puis le fit glisser par terre. Il faisait plus clair dans la chambre que quand elle s'était couchée. Elle regarda sa montre : il était presque trois heures. Elle se retourna dans le lit et essaya de trouver le sommeil. Pourquoi son père avait-il fait intervenir le Petit Chaperon rouge et Winnie l'Ourson... ? Elle dormit jusqu'à onze heures le lendemain matin. Elle ressentit dans son corps qu'elle avait rêvé toute la nuit, mais impossible de se rappeler quoi que ce soit. Comme si elle avait vécu dans un autre monde. Elle descendit préparer son petit déjeuner. Sa mère avait enfilé sa salopette préférée. Elle avait prévu de descendre érifier l'état du bateau. ême si elle n'allait pas le mettre à l'eau, il fallait qu'il soit prêt quand son père rentrerait du Liban. Tu descends me donner un coup de main ? Il faut d'abord que je lise un peu. Tu veux que je t'apporte ton thé et quelques tartines pour ton déjeuner ? Tu as parlé de déjeuner ? près avoir grignoté quelque chose, Hilde regagna sa chambre, fit son lit et se rassit dessus, le classeur posé sur les enoux. Sophie se glissa sous la haie et se retrouva dans le grand jardin qu'elle avait comparé une fois avec le jardin d'Éden... lle vit alors une multitude de brindilles et de feuilles que le violent orage de la veille avait fait tomber. Il y avait une orrélation entre l'orage et les branches tombées d'un côté et sa rencontre avec le Petit Chaperon rouge et Winnie 'Ourson de l'autre. ophie se dirigea vers la balancelle et enleva toutes les aiguilles et les brindilles qui l'encombraient. Heureusement ue les coussins étaient en plastique, comme ça on n'était pas obligé de les rentrer à chaque averse. lle regagna la maison. Sa mère venait de rentrer du travail et mettait quelques bouteilles de limonade dans le éfrigérateur. Il y avait sur la table un cake et des macarons. 289 -- Tu attends de la visite ? demanda Sophie, oubliant que c'était son anniversaire. -- Je sais que tu auras une grande fête samedi prochain, mais je trouve qu'il faut quand même marquer le coup ujourd'hui. -- Oui, et alors ? Eh bien, j'ai invité Jorunn et ses parents. ophie haussa les épaules. -- Si ça te fait plaisir. es invités arrivèrent peu avant sept heures et demie. 'atmosphère fut plutôt guindée, car la mère de Sophie ne voyait pas souvent les parents de Jorunn. ophie et Jorunn ne tardèrent pas à fausser compagnie aux adultes sous prétexte de rédiger le carton d'invitation pour a fête de samedi. Puisqu'elles allaient aussi inviter Alberto Knox, elles décidèrent de surnommer le tout une « éception philosophique dans le jardin «. Jorunn ne protesta pas, c'était l'anniversaire de Sophie et ces « fêtes à hèmes « étaient très à la mode. u bout de deux heures et après quelques crises de fou rire, elles finirent par rédiger l'invitation suivante : Cher (chère)... Nous t'invitons à une petite réception philosophique dans le jardin, samedi 23 juin (le soir de la Saint-Jean) à 19 heures, 3, llée des Trèfles. Nous espérons au cours de la soirée résoudre le mystère de la vie. Il est chaudement recommandé 'emporter des pulls chauds et des idées lumineuses qui permettront de trouver rapidement des solutions aux énigmes osées par la philosophie. Il sera malheureusement interdit d'allumer un grand feu par crainte de feu de forêt, mais les lammes de l'imagination auront la liberté de s'élever haut dans le ciel. Nous compterons au moins un vrai philosophe armi les invités. La réception est, pour ces raisons, strictement privée. (Journalistes s'abstenir !) micalement, orunn Ingebrigtsen (comité organisateur) t Sophie Amundsen (hôtesse d'accueil). Elles rejoignirent les adultes qui s'étaient un peu dégelés pendant leur absence. Sophie tendit à sa mère le texte de l'invitation qu'elle avait recopié à la plume. -- En dix-huit exemplaires s'il te plaît, glissa-t-elle. Ce n'était pas la première fois qu'elle demandait à sa mère de lui faire des photocopies à son travail. Sa mère parcourut le texte avant de le tendre au conseiller financier Ingebrigtsen. 290 -- Jugez par vous-même. Elle a l'esprit complètement dérangé. -- Ça me paraît plutôt amusant, déclara le père de Jorunn en faisant passer l'invitation à sa femme. J'aurais bien aimé
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« Liban. Ton Papa quit’embrasse. Sophie fourralalettre danssapoche etrentra chezelle.Alberto l’avaitmiseengarde contre detelles rencontres dans la forêt.

Maisellenepouvait quandmêmepaslaisser lepauvre ourson errerdans laforêt àla recherche d’une improbable Hilde-de-l’autre-côté-du-miroir. 288 Chapitre 26. »

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