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L'organisation hydroélectrique des Alpes.

Publié le 19/09/2011

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Introduction:

Énergie hydroélectrique en France = partie intégrante du patrimoine moderne. 18/09/2010 : Journées du Patrimoine, l’Unité de Production des Alpes d’EDF ouvre au public 6 centrales hydroélectriques rhônalpines à permet de découvrir les coulisses de la P° d’énergie hydraulique. L’hydroélectricité (= P° d’électricité par captage de l’eau) : apparue ds les Alpes au milieu du 19ème siècle, 1ère source d’énergie renouvelable ds le monde aujourd’hui. 100% renouvelable, P° n’émet aucun gaz à effet de serre à énergie propre et +/- inépuisable (s’appuie sur les cours d’eau). 19% de la P° totale d’énergie ds le monde, 10% de la P° totale d’énergie en Eur, où elle est particulièrement avantagée par la présence des Alpes, berceau de l’hydroélectricité. Cette chaîne de montagne s’étend sur 1.500 km (col d’Altare, Italie à Vienne), 200km ds sa + grande largeur, passe ds 7 États européens : All, Autriche,  Fr, Ita, Liechtenstein, Slovénie, Suisse (15 cantons, 63% du territoire), + Monaco è place prépondérante des Alpes ds le Sud de l’Europe. Ms pourquoi en + d’être 1 lieu de passage très important et 1 site touristique crucial (dvpt de nombreuses stations de ski) la chaîne des Alpes a-t-elle exploitée par l’indus de l’énergie hydraulique ds ts les pays qu’elle traverse ? Qu’est-ce qui fait des Alpes 1 lieu si intéressant pr la P° d’hydroélectricité ? Et que faire des inquiétudes des écologistes à propos de l’influence des centrales sur l’environnement ?

Les Alpes : 1 lieu privilégié pr la P° d’hydroélectricité ou 1 espace naturel à protéger ?

I –Alpes et hydroélectricité.

1)     L’énergie hydraulique.

Antiquité : moulins à eau ac roues à aubes (moudre du blé). 19ème siècle : turbines. Centrales ac barrage : eau retenue derrière le barrage où 1 petite ouverture est percée, pression propulse eau ac force sur la turbine. ≠ centrales : centrales lacs (grands réservoirs, moyenne/haute montagne), centrales éclusées (réservoirs moyens, moyenne montagne), centrales «  au fil de l’eau » (utilisent débit de fleuves importants sans le modifier à énergie peu chère, plaines).

2)    Les Alpes, le berceau de l’hydroélectricité.

Naissance de l’hydroélectricité ds les Alpes car place très importante de l’eau : nbx fleuves et rivières, sources des + importants affluents du Danube, 11% du bassin du Rhin et 31% de son débit annuel, 50% de son débit en été, 27 lacs dans les Alpes françaises (9 naturels, 18 artificiels) à

3)    Les Alpes, batterie de l’Europe.

Approvisionnement en hydroélectricité = 1 des rôles majeurs des zones de montagne en Eur.  Alpes, « réservoir d’eau et d’énergie pr l’Eur. Hautes montagnes, topographie favorable à la P° (vitesse de l’eau détermine force ac laquelle elle heurte la turbine à + la pente est forte + la P° d’énergie est importante) + pluies abondantes tte l’année stockées ds glaciers (fonte alimente les fleuves).

II – Le revers de l’hydroélectricité.

1)     Inconvénients économiques.

Gvts doivent faire appel aux grands organismes internationaux (Banque Mondiale) ou aux fonds d’investissement privés pr financer grands/moyens barrages, ms hésitation (coûts sup si programmes de déplacement de la population mal organisés). Coûts de maintenance bas, installations prévues pr durer, énergie naturelle, renouvelable (si bien gérée) à rentable, ms certains économistes la considèrent comme 1 source d’énergie incertaine (conditions météorologiques).

2)    Les nuisances écologiques.

1992 : 10% des cours d’eau alpins (900km/26.300 km) « proches de leur état naturel » selon la CIPRA. Respect du climat (pas de gaz à effet de serre) ms pas vraiment écocompatible : dérivation à cours d’eau asséchés (influe sur biodiversité). Cours d’eau imperméabilisés à nappe souterraine abaissée + risques d’inondations. Barrages = obstacles à migration des poissons et dynamique du charriage (transport par l’eau de matériaux naturels) à blocage et décomposition de boues à P° de méthane et gaz carbonique. Cf. zones inondables en France à

3)    Résoudre les problèmes dès la planification.

Ingénieurs doivent tenir compte des incidences directes de la construction sur tt le système du cours d’eau à ds certaines centrales, souci direct lié à l’environnement (canaux parallèles creusés pr que les poissons évitent les grilles), cpdt précaution inefficace pr la remontée du cours d’eau.

III – L’influence de l’écologie.

1)     Les défis du réchauffement climatique.

En 100 ans T° moyenne des Alpes a augmenté de 1,5-2 degrés (+ du double du réchauffementterrestre global). En 30 ans, glaciers alpins ont perdu entre 20-30% de leur volume total, prévisions d’ici à 2050 : régression 30-70%, chutes de neiges réduites de 36% en moyenne (20% au dessus de 1.500 m) à P° hydroélectrique des Alpes pourrait se trouver réduite de 15% (estimation de la Suisse : P° pourrait baisser de 7% d’ici 2035, de 11% d’ici 2050).

2)    La Convention alpine et l’énergie verte.

Programme de coopération territoriale eur « Espace Alpin 2007-2013 ». Mars 2009 : adoption d’1 plan d’action commun, plusieurs projets en rapport ac l’eau : SILMAS (gestion des lacs), CO2Neutralp (combiner mobilité et protection de l’environnement via énergies renouvelables), Alp Water Scarce (stratégies de gestion des ressources hydriques).

 3)    La CIPRA et l’avenir des Alpes.

Commission Internationale pr la Protection des Alpes : plateforme d’information (publications, manifestations concernant l’ensemble des États alpins, newsletter alpMedia). Rapports approfondis sur l’état des Alpes. Double stratégie de la CIPRA : viser 1 dvpt depuis le haut (Convention alpine), et 1 dvpt depuis la base (projets, initiatives, réseaux).

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