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L'orthographe de Marie de Médicis.

Publié le 02/02/2013

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L'orthographe de Marie de Médicis. La nouvelle de l'assassinat de Henri IV était arrivée, à quatre heures, au Couvent des Augustins où se trouvait la cour. Marie de Médicis agit avec une décision qui frappe les historiens. Elle réclame la régence, son fils n'ayant encore que neuf ans, régence que les princes du sang n'abandonnaient pas de bonne grâce aux veuves du prince décédé. Elle profite habilement de l'absence du comte de Soissons, de la fuite du prince de Condé, de l'incapacité du prince de Conti. L'aide du duc d'Epernon lui permet de triompher des hésitations du Parlement, que le duc de Guise encourageait. En peu d'heures elle est reconnue régente. Elle change brusquement l'axe de la politique, et se tourne du côté de l'Espagne. Des projets d'alliance sont formés. Il s'agit de donner l'infante Anne à Louis XIII et la princesse Elisabeth au prince des Asturies. Les négociations devaient être longues. Marie de Médicis écrit à Philippe II, pour lui témoigner sa satisfaction des projets matrimoniaux. « Monsieur le gran duc de Toscane, mon cousin, m'a faict savoir la proposition que Vostre Majesté a trové bon estre faict par luy au Roy mon fils é a moy pour rendre nostre amitié aussi entiere et perfette que utile alla Chrestienté é au comun bien de nos courones, de quay j'é receu une joie et consolation tres grand, accompagnée d'un égal désir d'i entendre et correspondre de bonna foy et d'un' affection tres sincere, comme j'é déclairé à l'ambasadeur dom Juigeo auquel j'é encore faict faire certènes ouvertures qui peuat grandement aider à faciliter nostre comun désir desquelles, come je m'assure qu'il rendra fidele conte a V. M. Je me promès aussi qu'Elle i aura bel egard et y pourvoira ainsi qu'il convient ; et davantage qu'Elle conestra, par la franchise que je y procede, l'estime que nous faisons des assurances qui nous esté donnés della bonna volonté que V. M. porte au Roy mon fils et à la bonna soeur de Votre Majesté, Marie. «

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