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Maine (États-Unis)

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Maine (États-Unis), en anglais Maine, État du nord-est des États-Unis. Sa capitale est Augusta. Situé en Nouvelle-Angleterre et donnant sur l’océan Atlantique, le Maine est bordé au sud-est par le New Hampshire et, à l’est et à l’ouest, par le Canada (provinces du Nouveau-Brunswick et du Québec). 2 GÉOGRAPHIE Le relief intérieur, montagneux (l’État constitue la limite septentrionale des Appalaches), culmine au sommet du mont Katahdin (1 605 m) et domine une étroite plaine littorale aux côtes découpées. Les glaciers quaternaires ont en effet sculpté la région, aujourd’hui parsemée d’une multitude de lacs et de rivières (Sainte-Croix, Penobscot, Kennebec). La plaine littorale est soumise à des influences océaniques, tandis que l’intérieur des terres bénéficie d’un climat continental. Environ 80 p. 100 de l’État est recouvert de forêts (conifères), et la faune locale compte de nombreuses espèces : cerf de Virginie, élan, ours noir, castor, lynx, loutre, vison moufette, phoque. La capitale de l’État est Augusta, et Portland en est la ville principale. 3 ÉCONOMIE Les ressources agricoles de l’État du Maine sont importantes : exploitation des forêts de pins, culture de pommes de terre et production de homards notamment. L’élevage (bœufs, porcs, volailles), les fruits (pommes), les céréales (blé, avoine), les légumes (haricots, pois) et la betterave à sucre figurent également parmi les principales activités du secteur primaire. Les industries dérivées du bois (papeterie, meubles) sont primordiales pour la région. L’électronique, l’agroalimentaire, le textile, la construction navale et l’industrie du cuir (chaussure) complètent le tissu économique d’un État où le tourisme — parc national Acadia, stations de sports d’hiver — occupe une place significative. 4 HISTOIRE Le territoire du Maine a été découvert en 1498 par le navigateur Jean Cabot. En 1604, Pierre de Monts a fondé la colonie de l’île Sainte-Croix ; la région était alors peuplée par des Amérindiens Algonquins. La colonisation anglaise a été entreprise par la Compagnie de Plymouth en 1607, et le Maine — dont l’économie a longtemps reposé essentiellement sur la production de fourrures et de bois d’œuvre — annexé au Massachusetts en 1658. Le mouvement d’indépendance envers le Massachusetts a débuté en 1785 environ ; toutefois, la séparation n’est devenue effective qu’en 1819, le Maine intégrant l’Union le 15 mars 1820 et devenant par là même le 23e État américain. Au terme d’une longue controverse territoriale entre les États-Unis et la Grande-Bretagne concernant le Maine et la province canadienne du Nouveau-Brunswick, la frontière de l’État a définitivement été fixée par le traité Webster-Ashburton de 1842. Le Maine a connu une forte croissance économique jusque dans les années 1860, fournissant le pays en bois de charpente, en textile, en produits de la pêche et en construction navale. Il a par ailleurs été le premier État américain à édicter une loi de prohibition en 1851. Après la guerre de Sécession toutefois, l’émergence des navires en coque d’acier et le départ de l’industrie textile hors de la Nouvelle-Angleterre ont contribué à son déclin économique. Malgré l’essor du tourisme et de l’industrie moderne à la fin du xixe siècle, l’État a en effet connu une longue période de récession, dont les conséquences étaient encore sensibles après la Seconde Guerre mondiale. Les années quatre-vingt ont en revanche été marquées par un retour à la prospérité dans l’ensemble de la Nouvelle-Angleterre ; c’est ainsi que l’État du Maine est passé, entre 1980 et 1989, du 39e au 21e rang national pour le revenu par habitant. Superficie : 91 647 km2 ; population (2007) : 1 317 207 habitants.
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« riques : bouche mise en contact avec des souillures d'origine fécale.

Les mouches peuvent également véhicu­ ler le virus.

L'infection est hautement contagieuse. Attrapé par voie orale, le virus se développe ultérieurement dans le pharynx ainsi que dans la partie inférieure du tube digestif.

Les phases de la maladie bénigne se dévelop­ pent en association avec la présence de virus dans la gorge, les fèces et le sang.

Les germes passent dans le sang par voie intestinaie. Le stade final de la pathogé- nèse est l'invasion du tissu nerveux à partir du sang.

5 II existe plusieurs souches de poliovirus, différents dans leur capacité à détruire les cellules nerveuses. Leur persistance dans les tissus intestinaux et digestifs serait due à la difficulté rencontrée par les anticorps pour accéder à ces tissus.

6 De nombreux enfants et la plupart des adultes possè­ dent des anticorps contre les trois types de souches res­ ponsables de la maladie, ce qui expliquerait la fréquence réduite de la maladie chez l'adulte.

Pendant six mois, les nourrissons sont passivement immunisés par les anticorps maternels.

La production de virus dénaturés permet de préparer des virus efficaces pour la prévention de la maladie. L'immunisation naturelle reste acquise à la suite d'une infection asymptomatique ou bien d'une autre mala­ die bénigne : la grippe, par exemple.. »

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