Devoir de Philosophie

Marc Lévy

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Marc Lévy entre à dix-huit ans à la Croix-Rouge, tout d’abord comme secouriste, et y reste six ans. Parallèlement il suit des études de gestion et d’informatique à l’université Paris-Dauphine. En 1983, il crée sa première entreprise, Logitec France. Un an après il s’installe aux États-Unis où il crée, à San Francisco et dans le Colorado, deux sociétés spécialisées dans l'imagerie de synthèse, Rainbow Images. En 1989, il perd le contrôle de son groupe et démissionne. Il revient à Paris et fonde avec deux amis un cabinet d’architecture de bureau, Eurythmic Cloiselec.

Il vit actuellement à New York avec sa femme et ses fils.

En 2000, il publie son premier roman, Et si c'était vrai, traduit en quarante et une langues, et adapté au cinéma par DreamWorks (Steven Spielberg). Il sera classé pendant plus de 250 semaines dans la liste des meilleures ventes. Marc Lévy est le romancier français contemporain qui a vendu le plus de livres en France et dans le monde. Ses dix derniers romans ont été publiés à plus de 20 millions d'exemplaires (toutes langues et éditions confondues)

Les romans de Marc Lévy bénéficient d'un accueil très diversifié dans la presse. L'écrivain s'est souvent exprimé sur le sujet, signalant que les critiques parisiens « n'aiment pas les auteurs populaires ». À la sortie du Voleur d'ombres, il s'était emporté à propos des « pseudo-littéraires », qui qualifient ses œuvres de « romans de plage » ou de « romans de gare », fustigeant la « critique parisienne » qui n'aime pas « les écrivains populaires ».

A propos du Voleur d'ombres, Blaise de Chabalier du Figaro Littéraire explique que \"La justesse de la psychologie de ses personnages et la capacité du romancier à bâtir une belle histoire d’amour font que les amateurs ne seront pas déçus.\". Pour Pierre Vavasseur du Parisien, \" Avec « le Voleur d’ombres », la magie opère.\" François Busnel évoque des livres « cousus de fil blanc et écrits avec 150 mots. C’est comme la série Les Feux de l'amour. On connaît déjà la fin, les émotions sont conditionnées et la morale toujours la même : l’amour est plus fort que la mort et nous nous retrouverons… Il n’y a aucune surprise » L'Express décrit les ingrédients du succès de l'écrivain : « l'enfance, l'amour et l'amitié à la sauce mélo ». Libération décrit son écriture comme « minimaliste, pour ne pas dire minimale », supporté par une narration « des bons sentiments et des happy-end ». Plus favorable à l'auteur, Le Figaro évoque un style visuel et très « cinématographique », lui permettant d'ailleurs d'être facilement courtisé par les producteurs de films car ses romans sont « aisément adaptables ».

Le site fluctuat.net reproche à Mes amis mes amours son « absence totale de surprise et de densité » : le travail de l'écrivain pouvant être vu comme « la ligne claire de l'art populaire, l'œuvre qui refuse de vous rendre plus intelligent mais se met exactement et à tout moment à votre hauteur. Le tout est ordonnancé comme une sublime fabrique industrielle de clichés ».

Olivier Bruzek, dans L'Express, avoue ne rien avoir compris à Sept jours pour une éternité, dont il relève les clichés et les formules toutes faites (une idée qui « traverse » un esprit ; un ciel « sublime » ; « le plus grand des hasards » ; les mots qui n'ont pas un ordre mais un « ordonnancement »).

Grégoire Leménager, dans Le Nouvel Observateur, qualifie le roman Le Premier jour de « romance sirupeuse écrite au petit bonheur où la « timidité » est forcément « maladive » et où le hasard fait toujours très bien les choses (voir p. 145 : le héros confie à son ami n'avoir jamais oublié une histoire d'amour qu'il a eue quinze ans plus tôt avec une étudiante ; et p. 176 : il la rencontre dans un ascenseur, elle l'embrasse dans la minute) ». Le critique n'y voit qu'un « précis de morale de supérette qui nous enseigne que \"l'enfant que l'on a été reste à jamais en soi\", que \"l'amitié ne se construit pas sans preuves de confiance\", qu'\"un monde parfait\" serait \"un monde libre\" ». L'histoire, « à dormir debout », est résumé d'une formule lapidaire : « plus débile, tu meurs ».

Le style de Marc Lévy a été parodié par Pascal Fioretto dans le postiche Et si c'était niais ?, et a fait l'objet d'une analyse critique et ironique dans Le Jourde & Naulleau.

 

Liens utiles