MAX JACOB
Publié le 22/02/2012
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Max Jacob, né à Quimper, est mort au camp de Drancy, interné par les Allemands qui étaient venus l'arrêter comme israélite, dans sa retraite quasi monacale de Saint-Benoît-sur-Loire. Ce personnage étrange, à la fois tendre et cynique, candide et mystificateur, a fréquenté à Paris, dans sa jeunesse, l'avant-garde des peintres et des poètes. Ses recherches esthétiques s'apparentent à celles d'Apollinaire.
Dans l'oeuvre hétéroclite de Max Jacob se juxtaposent naïveté et raffinement, simplicité populaire et verve baroque. Le Cornet à dés (1917) est un recueil de poèmes en prose où éclatent la fantaisie, l'invention verbale, l'originalité provocante. Le Laboratoire central (1921) associe à des pièces de forme libre des poèmes pleins de virtuosité métrique et rythmique. Ces jeux, ces artifices masquent une sensibilité souvent inquiète ou meurtrie qui, soutenue dans les dernières années par la foi chrétienne, s'épanchera en « méditations » ardentes.
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