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McCoy, Horace - écrivain.

Publié le 29/04/2013

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McCoy, Horace - écrivain. 1 PRÉSENTATION McCoy, Horace (1897-1955), écrivain et scénariste américain. 2 LES DÉBUTS À BLACK MASK ET DANS LES PULP MAGAZINES Horace McCoy est né à Pegram (Tennessee). Après une enfance difficile, il exerce divers métiers, puis s'engage dans l'armée de l'air pour combattre en France. À son retour, il devient journaliste spécialisé dans le sport et les faits de société, s'intéresse au théâtre, vend une nouvelle à la revue Black Mask, pionnière en matière de roman noir, le Vengeur (The Devil Man, 1927), et invente plusieurs histoires d'aviation qui paraissent dans des pulp magazines (l'équivalent de ce qu'on appelle, en France, la littérature de gare). En 1931, il signe un contrat de comédien à la MGM, puis de scénariste à la RKO ; mais c'est chez Columbia qu'il écrit, en 1933, le script de Dangerous Crossroads, de Lambert Hyllier. 3 LE ROMAN NOIR OU LA DÉNONCIATION DU RÊVE AMÉRICAIN Dans la tradition du roman social, son premier livre, On achève bien les chevaux (They Shoot Horses, Don't They?, 1935), décrit avec un lyrisme froid et pathétique l'univers des marathons de danse, auxquels prennent part, dans l'espoir du gain et par nécessité de survie, les laissés-pour-compte de la grande crise économique de 1929 et du rêve américain. Il publie ensuite, en Angleterre, Un linceul n'a pas de poches (No Pockets in A Shroud, 1937), roman noir et politique inspiré de sa propre expérience de journaliste, mais aussi réquisitoire véhément contre l'ordre établi ; puis J'aurais dû rester chez nous (I Should Have Stayed Home, 1938), roman existentialiste, portrait d'un comédien arriviste dans l'univers aussi flamboyant qu'impitoyable du Hollywood des années trente et quarante. 4 SUCCÈS À HOLLYWOOD McCoy travaille lui-même beaucoup pour Hollywood, et signe de nombreux scripts, dont ceux de la Fille du bois maudit (The Trail of the Lonesome Pine, 1935) de Henry Hathaway, de Sur Parole (Parole, 1936) de Lew Landers, de Fatal Lady (1936) d'Edward Ludwig, de Island of The Lost Men (1939) de Kurt Neuman, de Texas (1941) de George Marshall, de Gentleman Jim (1942) de Raoul Walsh, et de Appointment in Berlin (1943) d'Alfred E. Green. Puis il publie un nouveau roman, Adieu la vie, adieu l'amour (Kiss Tomorrow Goodbye, 1947), dont le héros est cette fois un criminel d'une intelligence supérieure. L'acteur américain James Cagney en acquiert les droits et interprète le rôle principal dans l'adaptation cinématographique qu'en donne Gordon Douglas en 1950 (le Fauve en liberté). Il rédige encore des scénarios pour Nicholas Ray, les Indomptables (The Lusty Men, 1952) et Raoul Walsh, le Monde lui appartient (The World in His Arms, 1952), puis transpose des scénarios en romans : le Scalpel (Scalpel, 1952), analyse sans concessions de l'arrivisme en milieu médical, et Pertes et fracas (The Turning Point, publié une première fois en France en 1953, puis aux États-Unis en 1959 sous le titre Corruption City). Ce roman dénonce l'infiltration des syndicats par la pègre. Auteur célébré en France, Horace McCoy n'a pas rencontré beaucoup de succès dans son pays. L'adaptation de son roman On achève bien les chevaux par Sydney Pollack en 1969 (voir On achève bien les chevaux) lui a toutefois apporté une certaine gloire posthume. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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