MILL. L'utilitarisme
Publié le 29/01/2012
Extrait du document
La distinction conceptuelle opérée par Mill porte sur la notion de bonheur. Le bonheur est il une notion qualitative ou quantitative ? Les deux concepts du bonheur sont :
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Non, il n’ y a pas de contradiction entre le bonheur et la souffrance. Selon Mill, l’homme peut éprouver du bonheur , le bonheur d’être intelligent, d’avoir une conscience et d’être reconnu par autrui; tout en souffrant de ses désirs insatisfaits. En effet l’homme “pour être heureux demande plus”, il est donc dans l’incapacité de satisfaire tout ses besoins et par conséquent : souffre.
Par ailleurs, “l’animal”, peut lui éprouvé du bonheur, par la satisfation de tout ses besoins de par leur nombre minime, puisque ce sont des besoins vitaux qui sont dans la possibilité d’être satisfaits plus facilement que les désirs intellectuels humains. L’animal peut également éprouvé de la souffrance par son manque de facultés, son état d’ “être inférieur” . Mais il ne rescent pas réellement cette souffrance, puisqu’il n’est pas consicent de ce manque, “ils ne connaissent qu’un côté de la question”.
Dans la phrase “ il vaut mieux être un homme insatisfait qu’un porc satisfait ; il vaut mieux être un Socrate insatisfait qu’un imbécile satifait”, Mill allie le therme “homme insatisfait “ au phylosophe “Socrate insatisfait” pour désigner l’être en tant qu’homme qui dispose d’une intelligence, d’une conscience, mais qui ne peut satisfaire l’ensemble de ses désirs. Par les thermes “porc” et “imbécile” satisfait, Mill désigne l’être dépourvu de facultés supérieures et de conscience, qui lui parvient à satisfaire ses besoins. Mill valorise l’état d’Homme insatisfait. La satisfaction se distingue du bonheur ici, ce n’est pas parce que l’homme ne parvient pas à être pleinement satisfait qu’il n’est pas heureux. La situation de l’Homme qui peut être heureux tout en se sentant supérieur par son intelligence est donc bien plus valorisante et tout homme rationnel l’a préfèrerait à celle de l’ “animal” satisfait, par la satifaction de ses désirs vitaux.
Mill s’attaque à l’expression “imbécile heureux”. L’imbécile désigné auparavant par Mill peut il etre réellement heureux ou a-t-il conscience de ce bonheur ? La satisfaction de “ses plaisirs de bêtes” lui procurent celon Mill, une satisfation de ses besoins vitaux ( tel l’animal) mais ne possède pas le bonheur de l’homme qui a conscience de ses facultés et de sa supériorité auxquelles se rajoute la satisfaction de ses désirs intellectuels.
La thèse que défend Mill : Le bonheur est un état que l’être obtient grâce à la qualité de ses facultés, sa conscience et la satisfation de désir de qualité et non d’une quantité de désir.
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